Un weekend à remonter le temps
Aujourd’hui grosse journée de prévue ! C’est le jour où on emmène nos parents licornes en voyage surprise haha Mais avant ça, matinée chargée avec en tête de liste, une séance de running. Est-ce que c’est mon irrésistible envie de courir qui me pousse à me lever si tôt? Naaaann, j’en suis pas encore à ce point là voyons. Disons plutôt celle de réussir à suivre mon programme de fractionné. milieu de la semaine 3, c’est pas le moment de lâcher n’est-ce pas. C’est donc avec la grâce d’une cygne en béquille que je me prépare et réussis à quitter la maison sans y alerter ses habitants. Dehors, il fait encore nuit. Faut vraiment être dérangée pour se lever avant le soleil arrhhggg.
J’entame une petite marche dans la pénombre pour atteindre mon point de départ, cela me permet aussi de déverrouiller mes vieilles articulations. C’est le calme absolu, ça a son charme aussi. Dans ma tête, je me récaptiule le menu : environ 35min de souffrance bien entendu. Si je détaille, cela veut dire que je vais faire un mixe renfo/cardio très dynamique. Et si j’explique encore plus, cela signifie que je vais alterner entre squat jump/fente et sprint. Honnêtement, je m’étonne moi-même d’avoir trouver la « motivation » de sortir de chez moi à une heure si matinale en sachant que je vais en suer sa grand mémé. Mais je pense à ma chouffin et Tropézienne, mes licornes comparses et sans plus réfléchir, je me lance dans mon fractionné avant que Malveillante prenne le dessus et me démotive.
On commence par un petit footing d’échauffement. Pour l’instant je ne subis pas (encore heureux hein). Puis le moment fatidique arrive. Il est l’heure de commencer à envoyer des paillettes. Et hop, on part pour 30s de squat jumpé. OMG, mes jambonneaux n’étaient pas prêt, ni mon coeur. Mais pas le temps de réfléchir c’est déjà les 30s de sprint. Je crois que j’ai dû laisser un de mes poumons au lit aussi…. Je bénis ensuite les deux minutes de « repos actif » (quel pléonasme n’est-ce pas…). Et donc si j’ai bien tout compris, je dois faire ça encore six fois. Voilà voilà. C’est officiel, je vais mourir. Fichtreu, la récup’ se finit, hop c’est reparti mon kiki.
Bip final. Minute papillon je reprends mon souffle. Comment dire, c’était vraiment intense. Le milieu de séance s’est quand même pas mal déroulé, bon je le dis direct, je n’ai pas fait tous les squats jumpés. J’ai fait des squats et des fentes oui, mais par forcément au rythme imposé. Et fuck the world. Alors que j’essaie de retrouver un semblant de dignité, j’entends que la coach a toujours beaucoup d’humour à la fin de ces cardios guidés, surtout quand elle me sort un « finalement on aurait pu faire encore une ou deux sessions » ou bien « ça va, on s’en remet vite ». Nan ma bichette, je t’explique : tu vois le bout du rouleau? Ben moi je suis encore après ça. Bon toujours est-il que je suis allée au bout de ma séance et que je n’ai rien à regretter. Et je suis sûre que papa serait fière aussi, voilà !
Allez, pas le temps de trainasser, il faut encore que je rentre à la maison, prenne ma douche et mon petit déjeuner. Après quoi, c’est virée shopping entre mère et fille. Oui j’ai besoin de trouver des jeans, tous les miens se sont déchirés à l’entrejambe…. Vis ma vie de cuisses qui s’aiment…
Ce petit interlude fait du bien. Pour l’occasion je l’emmène dans un de mes magasins préférés : Grain de malice. J’adoooooooore cette boutique. Bref, pour faire court, je crois que ce matin j’ai essayé tous les styles de jean qu’ils avaient à me proposer. Quel dommage que ma carte bleue ne soit pas rechargeable à l’infini… Mon choix c’est donc porté sur deux coupes différentes mais en somme très classiques. Force est aussi de constater que la taille 43 n’existant toujours pas, j’ai dû prendre du 44 si je voulais laisser mes boubous et Mr bidou respirer. Alors certes cela m’agace un peu mais c’est comme ça, l’important est que je me sente bien en les portant (oui mais c’est quand même un peu agaçant me répète Malveillante à l’oreille). Pour ma chère maman qui au départ n’avait besoin de rien, elle repartira également avec un sac plein. Encore une victoire de canard.
14H, c’est l’heure du grand départ. Chargement de la voiture et c’est parti. Dans un premier temps, direction la maison des parents de chérinou avant de prendre la route pour la destination secrète. Le voyage se déroulait à merveille jusqu’à ce que ma mère me demande si cela faisait longtemps que je ne mettais plus ma chaîne avec ma perle de Tahiti. Mon coeur s’est arrêté net. J’ai portée ma main à mon cou pour la toucher mais n’ai rencontré que du vide. Je ne retire quasiment jamais mon collier. Il m’a été offert par papa pour mes 14 ans et depuis il m’accompagne comme un totem. Son importance est d’autant plus grande que depuis qu’il nous a quitté, c’est comme si c’était le seul lien qui me rattachait encore un peu lui. Je sens déjà les larmes monter. Chérinou essaie de me rassurer et me persuade que j’ai dû l’oublier à la maison car soyons honnête, c’est un peu ma spécialité d’égarer mes affaires. Je lui rétorque qu’il a sûrement raison mais au plus profond de moi, je sens bien que cette fois-ci, la chance m’a quitté et que je ne reverrai plus mon bijou tant aimé. Pour le bien du week-end et ne pouvant rien faire dans l’immédiat de toute façon, je chasse ma tristesse et entame un autre sujet de discussion.
Mise à part cet « incident », le reste du trajet se déroulera sans encombre. C’est chouette de tous se retrouver. Et même si on est un peu serré à l’arrière de la voiture, l’ambiance est bon enfant. Avec chérinou on aura presque réussi à tenir le secret jusqu’à l’arrivée. Je dis bien presque car bien évidemment, nous n’avons pas pu les empêcher de regarder les panneaux et c’est donc sans difficulté qu’à la toute fin, ils ont bien compris qu’on les emmenait au Puy du Fou.
Pour ce weekend on a vu les choses en grand. Alors durant notre visite, nous séjournerons en l’an 800, dans les chaumières du temps de Clovis. Toutes les licornes sont ravies lors de la découverte des chambres. Faut dire quelles sont vraiment confortable. Et cette immense douche à l’italienne, on en parle ou pas? Pourquoi direct j’ai des pensées avec Chérinou??? hihi pardon je m’égare.
Après l’installation, nous partons à la découverte des horizons. Nos accès pour le parc ne seront valables qu’à partir de demain alors en attendant, explorons les alentours en changeant d’époque à chaque hôtel. La soirée se finira au restaurant romain. On porte un toast à ce magnifique weekend qui s’annonce et rien que de voir le bonheur dans le regard de chacun d’eux, je sais déjà que tout ceci restera un magnifique souvenir.
Comme prévu, le reste du séjour se passera merveilleusement bien. De plus, le temps a été de la partie pour notre plus grand bonheur. Nous avons pu faire tous les spectacles du parc. Honnêtement je ne saurai dire lequel j’ai préféré. Les prouesses de la technologie sont immenses. Nous en avons pris plein les yeux durant ce magnifique ballet sur l’eau dans la nuit noire totale. Nous avons été subjugué par la beauté du bal des oiseaux fantômes. Voir ces magnifiques espèces voler en toute liberté juste au dessus de nos têtes c’était juste incroyable et nul part ailleurs on ne peut vivre cette expérience. Nous avons pris une suée lors de l’attaque des vikings et de ce spectacle époustouflant du drakkar qui émerge de nul part. L’émotion nous a étreint le coeur quand nous avons marché dans des tranchées de la première guerre mondiale. La joie s’est lue sur nos visages émerveillés quand nous avons assisté au combat des mousquetaires. Bref, trop de choses vécues pour être racontées dans leur totalité. Nous avons voyagé à travers toutes les époques, vécu l’histoire de la Vendée, assisté à des combats épiques, des courses de chars dans une arène. C’est juste impressionnant ce que l’Homme est capable de faire.
Le trajet du retour s’est déroulé plus calmement. Maman n’a pas su résisté à l’appel de Morphée héhé Bref, je suis très contente car cela nous aura, à tous, changé les idées et permis de se crééer de superbes souvenirs. Oui, malgré tout ce qui se passe, la vie vaut la peine d’être vécue pour justement connaître ces moments de bonheur. C’est à nous aussi de les provoquer en ne repoussant pas à chaque fois « au lendemain ».
La fin de soirée aura quand même un goût amer. J’ai fini en pleurs dans les bras de maman car comme mon coeur le savait depuis le début, je n’ai pas retrouvé mon collier. Après investigations (merci les archives Instagram), il se trouve que j’ai dû le perdre lors de ma course matinale trois jours plus tôt. Une fois encore, j’ai l’impression que l’on m’arrache une partie de mon papa, encore un lien qui se brise. Je sais que ce n’est pas vrai. Mais dans l’état actuel des choses, c’est tout ce que cela m’inspire. Heureux celui qui le retrouvera. Certains me diront que ceci est un signe comme celui d’un nouveau départ, que j’en avais plus besoin. Que cela présage la fin d’un chapitre et qu’il est temps d’en ouvrir un autre. En bref, c’est une période de changement. Ma tête me confirme que je n’étais pas prête à m’en séparer. Je sais que demain j’irai faire mon parcours de course en marchant parce que je veux en avoir le coeur net. Allez, afin de penser à autre chose, ce soir c’est apéro et jeux de société pour finir en beauté ce weekend qui restera quand même un merveilleux souvenir.
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