Février 2021

09 février : les copines c’est la vie

8H15, je me réveille en même temps que chérinou. La nuit n’a pas été fameuse. C’est donc les yeux encore englués que je me lève du lit, avec bien entendu les gémissements de Looping qui trouve que je ne vais pas assez vite pour lui. Cette matinée s’annonce splendide… Après un regard par le velux, j’annonce que le temps ne donne pas forcément envie non plus. Bon, pas de conclusions hâtives. La journée ne fait que commencer, sûrement qu’elle va se dérouler plus plaisamment par la suite. Et soudain l’illumination. Bien sûr qu’elle va se passer dans la joie et la bonne humeur ! Après tout, je déjeune et passe l’après-midi avec mon amie Dédé. Eh ben tout de suite ça va mieux. En plus, quand je pense que l’on va se faire péter le bidou ce midi avec le Thaï à emporter… J’en ai déjà la salive aux commissures. Du coup dans ma tête les voix se réunissent pour débriefer. 10 minutes plus tard, il en ressort que cela serait pas mal d’aller courir un peu ce matin. Mouais c’est vrai. Mais pour le moment je vais aller prendre mon thé pour me décoller les yeux et surtout sortir le chien pour qu’il arrête ses plaintes.

Avant d’aller galérer dehors, et en guise d’échauffement, je décide de faire un peu de ménage. C’est parti pour des montées d’escaliers, du secouage de tapis, des aller retour bac à lessive/machine à laver, des squats sumo pour ramasser les chaussettes qui traînent, faire des pointes pour ranger les tasses dans le placard du haut… Bref, toutes les parties du corps sont sollicitées. Comme quoi, les tâches ménagères ont leur avantage par moment. Quand 11h retentit à l’horloge, il est vraiment temps que j’aille courir sinon je vais encore être en retard. J’opte pour une sortie d’une demi heure, ça sera très bien. Si je veux pouvoir être présentable et ne pas ressortir rouge comme un verre de bordeaux, il ne faut pas que cela dure trop longtemps pardi!

A la différence de dimanche, pas de cardio guidé mais une playlist trouvée sur deezer qui fera très bien l’affaire. C’est bizarre comme chaque sortie est différente. Certains jours, on a beau être en pleine forme, la course ne va pas se révéler extraordinaire. A l’inverse, d’autres sessions de running vont se révéler épatantes malgré la fatigue ou l’humeur exécrable. Et puis il a des jours comme celui-là, où on part comme ça sans se poser de questions et advienne que pourra. Ce n’est pas la forme au top niveau mais ce n’est pas si catastrophique non plus. Je pensais galérer plus que ça et au final cela s’est pas trop mal passé. Oui j’ai encore dû m’arrêter à mi-parcours mais j’ai quand même réussi à accélérer à la toute fin (bon ok la descente m’a bien aidé.).

De retour à la casa (pas de Papel mais de moi hein), vite à la douche. Encore une fois, je ne sais pas ce que j’ai fabriqué, mais je me suis fait happer par la faille spacio-temporelle et il me faut speeder car dans vingt-cinq minutes je dois être sur la route. Au départ je voulais faire bonne impression à ma copine, mais là tant pis, je zappe la case maquillage pour me concentrer sur l’essentiel. Le bon côté des choses, je viens de gagner du temps pour ce soir car pas de débarbouillage intensif à programmer! Une fois crémée et avec un semblant de brushing réalisé, place à la grande question du jour! Qu’est-ce que je vais mettre? Autant dire que mes dernières tenues se composent surtout de jogging bien confortable et de sweat large (quand ce n’est pas le pyjama). On prend vite goût aux tenues pratiques et douillettes. Cependant là tout de suite, il va falloir que je fasse un effort. J’avoue ne pas être à l’aise à me dire que je dois remettre un jean. J’ai peur de me sentir bien serrée dedans. En même temps, je ne vais pas y aller en tenue d’Eve alors courage ma fille, rentre le ventre et enfile moi ça. Finalement l’épreuve n’est pas si terrible. C’est pas la fête à neuneu mais je m’attendais à pire. Comme quoi, tout n’est pas perdu mais surtout, j’ai bien fait de me remettre au sport! Allez c’est pas l’ tout mais il est temps de prendre le large. l’heure de manger n’attend pas.

Je passe récupérer les pad thaï avant de me rendre chez mon amie. Le supplice est terrible… Les quinze minutes les plus longues de la journée!! Alors que mon ventre crie famine, une odeur divine embaume tout l’habitacle de la voiture. Vous n’imaginez pas la délivrance quand j’arrive enfin chez elle.

Cet après-midi m’a fait un bien fou. Ça manque tellement les soirées et sorties entre copines. Le lien social est si important pour l’épanouissement. surtout dans ces périodes compliquées. Et puis il faut dire que depuis que je suis en arrêt, je ne croise pas grand monde et les seuls êtres physiques à qui je parle sont chérinou et les toutous. Autant dire que par moment, la conversation ne se fait que dans un sens (c’est valable pour les deux espèces…). Alors là, je suis heureuse. Je suis avec une amie, on a pris l’apéro, on s’est rempli le bidou comme il faut, on papote de tout, de sujets de fiiiiiilles, des derniers potins, de ce qu’il se passe au bureau… Puis on regarde même un film d’épouvante. Il n’y a qu’entre filles que l’on peut faire ça. Bah voui, avec son homme c’est peine perdue. Ça joue les gros durs mais en réalité ils ont en horreur ce genre de film.

Le temps passe toujours très vite en bonne compagnie. Mais le couvre feu nous ramène aussi à la réalité et à 17h il est temps que je reprenne le chemin du retour. Derniers câlins et sourires et on se dit à très vite, en croisant les doigts pour que cela soit vrai.

Arrivée à la maison, je me sens un peu désœuvrée. J’ai encore les nerfs fragiles et l’envie de pleurer fait surface. « Hop hop hop, pas de ça ma grande, tu viens de passer une belle journée alors ne sois pas triste. Et si tu t’ennuies, rappelle toi que tu n’as pas encore fait tes séances de renforcement musculaire ». Bienveillante, tu as une fois de plus raison. Ne gâchons pas ces instants joyeux avec des larmes de tristesse. Chassons cette nostalgie à coup de pompes et d’abdominaux !

Après mes vingt minutes d’effort, je dois reconnaître que je me sens mieux. Avoir eu des nouvelles du bureau m’a aussi un peu chamboulée. C’est juste que cela me ramène à la réalité. Cette vérité que je m’efforce d’ignorer pour le moment car je ne veux pas l’affronter. Pour l’instant je veux juste continuer à être dans ma bulle et poursuivre mes efforts vers le bien-être. Seul cet objectif compte. Je ne suis pas encore prête, ma carapace est trop faible. Je dois devenir plus forte mentalement. Petit pas par petit pas. Je vais y arriver. Mais la preuve que je vais mieux, c’est que finalement, j’ai pu en parler sans laisser couler une seule larme.

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