06H30, le réveil retentit dans la chambre. Allez hop hop hop, j’ai la motivation, je me lève sans (trop) de difficulté et en avant pour la séance de sport matinale. J’aime ce rythme que j’ai retrouvé depuis maintenant une semaine. Certes, je ne suis pas vraiment le côté alimentation du programme, mais pour le côté « scultage du corps de rêve en cours », là, je suis à fond. Ce BBLHIVER est différent des autres programmes. Hard et cardio, mais inspirant. Bien que je ne sois pas une grande fan des circuits à répétition, il envoie du steak. Et en parlant de cardio, ce matin il est prévu d’en faire trente minutes mais sans traumatiser les genoux! Autant dire que je suis curieuse de savoir comment cela va se passer.
En lançant la vidéo, je suis assez confiante. Dans ma tête, je me persuade que si c’est doux pour les genoux, cela veut dire pas de burpees, ni de squats sautés ou autres mouvements de torture habituel. Par conséquent, une séance plus accessible. Mais que nenni…. Quand Lucile apparaît à l’écran, elle annonce d’entrée de jeu que le cœur va bien monter. On va alterner entre les mouvements debout et au sol. OMG, ma confiance vient de redescendre d’un cran. Finalement, je sens que ces trente minutes vont être bien longues…
On débute avec des fentes et des squats. Je retire toutes les choses positives que j’ai pu dire sur ce programme. C’est une honte de commencer chaque séance par ce que j’aime le moins. Va falloir que je pense à contacter Lucile pour le lui dire… Après cette atrocité, je suis cependant agréablement surprise par un nouvel exercice. Le circle crunch. Allongée, jambes étendues, on lève son buste pour faire des arc de cercle. Un mouvement qui permet de bien sentir ce qui se cache en dessous des boubous. Je retrouve le sourire un court instant, même si je souffre. Cinquante secondes plus tard, pas le temps de traîner on repasse en position verticale pour des demi-burpees sans saut. Mais la blague… En fait c’est un coup j’aime, un coup j’aime pas. Je confirme donc que c’est doux pour les genoux mais pas forcément pour le cœur. Du moins, pour mon niveau à moi. Et comme maintenant j’ai bien compris que ce BBLHIVER fonctionne en « circuit », me voilà reparti pour un deuxième tour avec ces mêmes exercices. La galère ne fait que commencer…
La séance se poursuit avec trois autres circuits à faire. Après mûre réflexion, je pense que le programme aurait dû s’appeler le défi de l’ours. Pourquoi? parce que la position de l’ours on en mange à toutes les sauces pardi ! Je dois reconnaître que là elle a fait fort notre coach. Tous les mouvements contenant le mot « ours » sont bien cardio et donnent du fil à retordre à mes jambonneaux. Si au moins cela pouvait me donner des jambes fines, je les ferais avec un plaisir certain. Je retrouve aussi le fameux mouvement de Hip Hop, qui me rappelle que mon fessier pèse son poids.
Bref, le temps passe vraiment lentement quand on en sue sa grand mémé. Chaque partie du corps a droit à son lot de surprises, comme ça, pas de jaloux. Je ne raconte pas ma joie immense quand le gong de fin retentit enfin. Je suis en transe. Vindiou, ça décrasse on va pas se mentir, mais je suis bien contente d’avoir fini mon sport pour la journée! Maintenant à la douche et récupération du peu de motivation qui me reste pour reprendre la route du travail.
Quand j’arrive au boulot je suis mal. Je ne sais pas pourquoi, j’ai un mauvais pressentiment. Depuis ma reprise hier j’ai du mal à m’y remettre. Je ne me sens plus à ma place. J’ai toujours cette boule au ventre à chaque fois que je franchis le seuil du bâtiment, mais pourtant j’essaie de faire bonne figure surtout devant la nouvelle recrue. Puis de nouvelles décisions se prennent et des ordres tombent. Là c’est le drame. Quelque chose en moi craque.
Quand je quitte le travail ça se bouscule dans ma tête. Je suis au bord du gouffre, je ne peux pas continuer comme ça. On pourrait dire que j’ai eu la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Pourtant je me voile encore la face. Pendant deux heures, je rumine, essaie d’imaginer l’avenir mais impossible. Chérinou comprend de suite que je ne suis pas dans mon état normal et que quelque chose me perturbe. Il me dit qu’il serait peut-être temps d’aller voir le médecin, du moins ce n’est que son humble avis et que c’est à moi de prendre la décision finale. Après un gros câlin, il retourne vaquer à ses occupations. Moi je reste là, assise sur le canapé, le regard dans la vague. Non je ne peux pas. Pourquoi appeler le médecin? je peux continuer, il suffit juste que je retrouve la force nécessaire. J’engage un combat dans ma tête. Tout le monde parle en même temps et énonce les pour et les contre. Je suis perdue et ne sais pas ce que je dois faire. Sans m’en rendre compte, j’ai le téléphone en main et je n’ai qu’à appuyer sur le bouton pour appeler le centre médical. Une simple pression du doigt et l’un des scénarios que j’ai imaginé peut se réaliser. En suis-je vraiment à ce point là? Bienveillante me répond distinctement « appui et tu auras ta réponse ». J’ai le cœur qui palpite fort et la gorge qui se noue. C’est avec un doigt tremblant et gelé que je décide de contacter mon médecin. Après quelques sonneries, je tombe sur la secrétaire. J’apprends qu’il n’y pas plus de place ce soir. Puis elle me pose une question simple mais ô combien importante « est-ce que c’est urgent? ». Ces mots résonnent dans ma tête et quelque chose se fissure en moi. Je n’arrive plus à ouvrir la bouche. Un grand blanc s’installe. Si j’essaie, je sens que je vais perdre tout contrôle. Je veux prendre une grande inspiration mais ça bloque aussi. Comme si la secrétaire avait deviné ce qui se tramait en moi, elle confirme elle-même l’urgence et me réserve un créneau à 19H00. Le seul mot que je réussis à prononcer tout sanglotant est un tout petit merci. Je raccroche et tente de contenir mes émotions. Je rejoins chérinou dans son bureau et lui annonce « je l’ai fait. J’ai rendez-vous dans deux heures ». La fissure se brise et tout s’écroule en moi. Tout ce que je tentais de retenir se déverse à grands flots. Je suis désemparée, comment ai-je pu en arriver là? Je n’arrive pas à me contenir. Chéri me serre fort contre lui et me berce comme une enfant en essayant de m’apaiser. Mais je ne peux pas arrêter ces sanglots. C’est plus fort que moi. J’ai l’impression d’étouffer, de ne plus pouvoir respirer et je m’accroche à lui comme on le ferait avec une bouée de sauvetage. Je m’en veux d’être aussi faible et de ne pas réussir à me contrôler. Quand une éternité plus tard j’arrive enfin à me maîtriser à nouveau, je me dis que finalement, Bienveillante et chérinou avaient bien raison. Je ne vais pas bien et j’ai besoin d’aide.
18H45, je file à mon rendez vous. Je suis persuadée qu’avec tout ce que j’ai pleuré, il est impossible que je recommence. Croyez-moi, on se sous-estime même dans ce domaine. Arrivée dans la salle d’attente, je me pose à l’écart des gens. J’ai l’impression d’être une intruse et culpabilise d’être ici. Je stresse comme si je devais passer un oral. Mais non sérieux ma pauvre fille, tu es tombée bien bas. Allez respire. Ça va aller. Ou pas. Mais si. On ne sait pas.
Le médecin arrive et me conduit dans son cabinet. A peine elle commence à me questionner qu’une fois encore je pleure. Mais à la différence de la première fois, j’arrive à parler. Le diagnostic tombe. Je fais un burn out. Au plus profond je le sais, mais je ne veux tout simplement pas me l’admettre. Ça serait reconnaître un échec. Du moins c’est comme ça que je le vois sur le moment. J’ai besoin de repos et surtout de ne pas penser au boulot. Elle me prescrit des anxiolytiques, pas d’anti dépresseurs car c’est trop tôt. Je suis soulagée car je ne veux pas en arriver là et quelque part je me dis que je ne suis pas encore un cas complètement désespéré. Je dois aussi me changer les idées et sortir un peu chaque jour histoire de ne pas déprimer encore plus dans le canapé. Il faut que je prenne soin de moi. C’est bête à dire mais elle a totalement raison. A quand remonte la fois où je me suis accordé du temps pour me faire chouchouter et surtout pour penser à mes propres besoins? finalement quand on analyse les choses, je suis tout le temps dans le contrôle. Se prouver à soi-même que l’on peut tout gérer sans en subir les conséquences. Ben ma licorne, tu t’es enfoncé le doigt et le coude dans l’œil bien profond!
Je repars de là lessivée. J’ai mal aux yeux et le nez qui ne veut pas laisser l’air passer. Un regard dans le rétro de la voiture me prouve que je ne suis que l’ombre de moi-même. J’ai pour le moment quinze jours devant moi pour essayer de remonter la pente. A cet instant précis, je suis vidée de toute énergie et me demande comment je vais bien pouvoir réaliser cet exploit.
En rentrant j’ai encore une chose importante à faire et non des moindres. Prévenir ma hiérarchie. Je culpabilise et stresse. Comment leur annoncer, que vont-ils penser de moi. Oui j’en suis encore à me demander ce que les gens vont imaginer alors que je suis censée m’occuper de mon bien-être. Mais c’est plus fort que tout et je ne peux pas m’empêcher d’y songer. Ça yest, on pourra dire que je suis un cas social. La fille qui se sert de l’arrêt de travail pour ne pas aller bosser. Car on ne va pas se mentir, c’est ce que la plupart des gens pensent. Trêve de blabla ma fille et envoie ton message avant que ce soit une heure indécente pour le faire. J’ai du mal à trouver mes mots et pour la deuxième fois de la journée, c’est la main tremblante quand je valide mon message. Puis je jette mon téléphone loin de moi comme s’il me brûlait la main. J’ai peur de la réponse de mes chefs alors réaction bête et humaine, le fait d’éloigner cet instrument électronique me fait croire que je suis à l’abri. On est totalement d’accord que c’est puérile comme attitude car il suffit seulement de quelques secondes pour que je le récupère et commence à le regarder intensément dans l’attente d’un retour. Quand il vibre enfin, j’ose à peine le regarder. Je souffle un bon coup et affronte la réalité. J’ai des capitaines compréhensifs. Une partie de moi est soulagée mais l’autre culpabilise toujours et les larmes s’écoulent en silence sur mes joues.
Ce soir j’ai peine à manger. J’ai l’estomac noué et tout à un goût âpre. L’avantage c’est que j’ai des réserves grâce aux boubous, alors ce n’est pas bien grave si je n’arrive pas à avaler grand chose.
Après avoir tenté de me distraire devant une série Netflix, je monte me coucher. Je sais que je vais avoir du mal à dormir mais comme je n’ai le cœur à rien, autant aller m’allonger dans le noir, cela ne pourra qu’aider mon mal de crâne à s’estomper un peu. Un petit passage dans la salle de bain pour constater les dégâts. Je viens de prendre dix ans d’un coup. Ma foi, on repensera à la reconstruction faciale un autre jour. Pour le moment je me passe simplement des compresses d’eau bien froides sur les yeux et hop au lit. Des millions de choses se bousculent dans ma tête. Des émotions que je ne connaissais pas non plus. De toute manière je ne peux pas m’en empêcher alors je laisse ma caboche tourner en boucle et me dit qu’à un moment donné ça va s’arrêter tout seul. La nuit promet d’être bien longue et pas des plus reposantes.
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Prends soin de toi et n’aie pas honte de la situation. J’y suis passée et après un mois de repos, ça a été mieux même si on reste fragile pendant un moment.
Je pense bien à toi 😘😘😘
Merci pour ton soutien. Oui je commence seulement à comprendre que je n’ai pas à avoir honte. Avec le temps ça ira de mieux en mieux 🙂
Plein de bisettes pour toi aussi
Courage Audrey. Expédition de milliers de bisous.😘😘😘😘😘😘😘
hihihi je prends tout j’adoooooore les bisous ^^
Les larmes sont montées en te lisant… ❤️ Je te comprends tellement… ❤️❤️❤️😘😘
Ohhhhh ma cousine chérie!!!!
Sèche les vite, grâce à toi je vais beaucoup mieux .
Je t’aime forrt ma belle♥️ ♥️♥️♥️♥️
CC Copine , et bien profite bien prend du temps pour toi ,fait toi chouchoutez on en toutes besoin
et comme je te comprend parfois j’aimerais tout foutre en l’air !!!
Prend soin de toi , du repos balade massage etc !!!!!!!!!!!!!!! 😉 bisoux
Coucou ma copine !
Je comprends très bien quand tu dis tout foutre en l’air ^^
J’ai respecté tout ce que tu as dis : repos, balade et massage 😉 et je dois dire que ça fait un bien fou.
Prends soin de toi aussi et on garde le moral ensemble
Des gros bisous!!!
Prends soin de toi ma belle ! J’ai été dans le même cas que toi il y a un an et demi et cette « pause » m’a été bénéfique.
Tu verras, après la pluie il y a toujours à un moment du beau temps.
Et puis on reste humaines on est pas des robots …
coucou,
Oui pour le coup on est bien humaines, il n’y a pas de doutes 😉
J’essaie d’avoir confiance et que le soleil va bientôt rebriller de mille feux!!!
J’espère en tout cas que toi tu vas beaucoup mieux depuis cette mauvaise période.
Merci en tout cas pour ton soutien.
Plein de bisettes ^^
T’inquiète pas ma belle, même en vieille licorne je t’adore tjs autant !!! lol… ne penses-tu plus qu’à toi poulette !!! puis quand Chérinou aura faim au bout de 3 jours, là tu pourras penser aux autres !!!! lol lol lol… je plaisante évidemment !!! <3
Merci la chiante 😉 Moi aussi je t’adore malgré ton grand âge hahaha
Plein de gros bisous ma poulette
J’ai tout lu et j’ai pleuré…. J’ai reconnu les sentiments vécus plusieurs fois dans ma vie et la culpabilité que je ressens les fois où je suis en arrêt.
Mais pense à toi et c’est ça le principal…
Des tonneaux de bonnes ondes pour te redonner le good mood 😉😉
Bisettes
Oooooohh j’espère que tu as vite séché tes larmes (même si je le prends comme un compliment car cela veut dire que j’ai réussi à faire passer des émotions au travers de mon texte 😉 )
Toi aussi tu mérites d’être heureuse et de penser à ton bien être.
Je prends les tonneaux de bonnes ondes, c’est toujours utile hihi
Plein de gros bisous ma belle et encore merci pour ton soutien
Je viens de lire ton récit avec beaucoup d’émotions, je suis tellement désolée… Repose toi bien et prends soin de toi. Je suis de tout cœur avec toi, tout va s’arranger.. gros bisous
Bonsoir,
Ne sois pas désolé ma belle amie 🙂 ton soutien me va droit au coeur et je sais que tu crois en moi 🙂
J’ai envie de te croire quand tu me dis que tout va s’arranger. Et puis comme on le dit souvent, après la pluie vient le soleil.
Faut juste laisser le temps faire son travail. ET donc je vais continuer à prendre soin de moi.
Encore merci pour tout et plein de gros bisous pour toi
Quand je pense à toi je vois un soleil même après t’avoir lu. Je sais que tu vas briller de mille feux une fois bien reposée. Tu as tellement fait pour les autres qu’il est temps que tu te recentres sur toi même, juste le temps de prendre la bonne décision pour ton avenir professionnel. Je sais que ça fait un bout de temps que tu subis la pression du travail. C’est nocif, la preuve, mais le soleil revient toujours 😊 bon courage, ce n’est pas facile mais j’ai toute confiance en toi (et en cherinou car tu n’es pas seule 😉)
Merci infiniment pour ce sublime message qui me va droit au coeur.
Promis je fais le nécessaire pour aller mieux. Oui je ne suis pas du tout prête pour reprendre le chemin du boulot pour le moment. Je remonte la pente doucement et je compte bien arriver au sommet à un moment donné 😉
Encore merci pour tout car c’est avec des messages comme ça que j’arrive à croire en l’avenir.
Des gros bisous!!
Cc p’tite Licorne, pfff je me revois 10ans en arrière et j’en ai les larmes aux yeux. Un trop de tout et j’ai sombré, je suis restée 15 jours dans mon lit à faire que pleurer, et 2 mois d’arrêt, j’ai repris pied en me raccrochant aux petits gestes de la vie quotidienne. Accroche toi, tu as la force en toi, arrivée au fond de la piscine, tu donnes une bonne impulsion et tu remonte 😘 laisse toi le temps d’aller mal pour aller bien..
Bonsoir!
J’aime beaucoup cette image de la piscine. tu as raison, une fois en bas on ne peut que remonter.
Comme tu dis, j’apprécie les petites choses de la vie quotidienne. Ca me rassure et me fais penser à autre chose 🙂
Petit à petit je vais remonter et me reconstruire. J’ai compris qu’il fallait laisser le temps faire son travail 😉
Plein de gros bisous pour toi et encore merci pour ton soutien ^^
J’espère que tu ne culpabilise plus, tu es juste humaine. Ne pense pas au regard ou aux jugements des autres. Prend bien soin de toi. 😘
Coucou !
Ca commence à aller bien mieux 😊
La culpabilité ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir j’espère ! En attendant promis je continue à prendre soin de moi et à écrire 😊
Des bisettes😘
Coucou Audrey
J ai l impression d’avoir fait un bond de 3 ans en arrière avec moi aussi un burn out dû au boulot et des problèmes de vie familiale. Tout s ecroule devant nous et le corps, la tête et l esprit ne reponde plus .Il dit stop pour nous et nos yeux sont des rivières et il faut se laisser aller et accepter pour mieux revenir ,c est long et il faut en parler et être ecouter , cela fait du bien , pour cela il faut trouver la bonne personne, moi j ai été suivi pendant plus d un an et j en avais besoin .
Il faut s ecouter sortir , mediter , faire du yoga ,la lecture, podcast en marchant et savoir dire non et peut-être une reconversion professionnelle ou un changement de poste pour vous , laissez vous le temps .
Prenez soin de vous et bon week-end.
coucou,
Merci pour ton retour. Oui maintenant il faut aussi un travail de reconstruction. Par moment on pense aller mieux mais on est encore fragile. J’ai beaucoup pensé et je vais également aller voir quelqu’un pour être suivi dans cette remontée. Là aussi, j’accepte que ce n’est pas une honte de demander de l’aide ni un échec, au contraire c’est se dire que l’on a envie de guérir 😊
Je crois effectivement c’est un tournant pour moi. Je ne sais pas encore de quoi sera fait l’avenir mais une chose est certaine, je ne veux plus être dans cet état.
J’espère en tout cas que de ton côté tout s’est arrangé pour le mieux et que tu es enfin épanouie. Je te souhaite une très belle semaine et encore merci pour ton soutien.
Des bisettes😘