En me réveillant ce matin je déborde d’énergie. Ça y’est, c’est le grand jour. Le début d’une aventure de 08 semaines. Je suis de super bonne humeur même si je sais que cela ne va pas être de tout repos. Ma petite voix Bienveillante est également présente pour me booster à mon maximum.
Il est tôt quand je sors du lit. J’ai pris la décision de réaliser mes séances de sport avant le boulot car je me connais, en rentrant le soir, je n’aurais plus la motivation… Donc quand à 5H45 le réveil retentit, j’avoue avoir du mal a enlever la glue des yeux. Pour autant, je ne me pose pas de question et tel une demi zombie, je me lève du lit et file me changer dans la salle de bain.
Il est 6h, je suis prête. Le combat peut commencer.
25min plus tard, mon ressenti sur cette première séance de « total body » est le suivant : comme son nom l’indique TOUT. Aucun muscle n’a été épargné. Je suis en feu, j’ai mal partout, mes membres tremblent. Il parait que l’on appelle ça « sentir la vie couler en soi ». Autant dire que là c’est un torrent.
Comme j’ai pris la résolution de suivre le programme à la lettre, je termine tout ça par le challenge fessier de la semaine. 5min de pur brûlures sur l’ensemble des membres inférieurs. Boudiou que ça pique! C’est toujours dans ces moments là que l’on se demande pourquoi on a pris une telle décision….
Quoiqu’il en soit, même si je suis affalée comme un cachalot échoué sur mon tapis, je suis fière de moi d’être arrivée au bout de cette première séance. Je note également que j’ai beaucoup d’axes de progression, surtout niveau équilibre. Mes bras de poulet ne me remercient pas non plus. Il faut dire qu’ils ont pas vraiment apprécié l’exercice de la « pompe-poisson ». J’ai bien compris que les fentes (sous n’importe quelles forme) n’allaient pas non plus être mes amies. Ça fait un mal de chien c’est pas croyable. J’ose même pas imaginer mon état demain matin.
Bref, quoiqu’il en soit, maintenant la journée peut commencer. Et croyez moi ou non, malgré ma marche hésitante, je sens comme un regain d’énergie se répandre en moi. Il paraît que l’on appelle là les endorphines. Je pense que je vais m’habituer à cette sensation.