17 novembre : gardons le sourire

17 novembre : gardons le sourire

Après m’être endormie comme une masse (rendez-vous compte je me suis couchée avant chérinou), ce matin j’ai peine à ouvrir les yeux. Le monstre des paupières a choisi l’attaque « paupières lourdes ». Stratégie qui consiste à faire croire que le patient est encore endormi en appliquant de la glue pour que les yeux ne s’ouvrent pas. Sournois hein ?

Mais au loin j’entends quand même la douce voix d’Armstrong chantonnant inlassablement « What a wonderful world » (non je n’ai toujours pas changé de sonnerie), ce qui me permet de sortir lentement, mais sûrement, de ma léthargie.

Après avoir remis Looping dans SON panier, direction mon tapis de torture euh de sport. Au programme, il parait que je dois faire travailler mes fessiers intensivement pour avoir une action anticellulite. Mouais, j’avoue que là tout de suite, je n’ai pas forcément envie de me faire du mal. N’oublions pas que je suis un diesel.

Aussi je vais débuter moins brutalement avec les objectif 10min par jour, spécial « circuit bras et poitrine ». J’aime bien cette séance. Et puis 10min ça passe crème. Les mouvements sont variés et le temps file à toute allure.

Ok c’est bon je suis prête. Vas-y, fais péter le fessier (enfin façon de parler hein). Je suis même une guedin et j’enfile mes lests de 500g. Oui oui vous avez bien lu, pas 1 ni 2kg mais bien 500g. On ne m’arrête plus. Quand je vous dis que je suis prête.

25min plus tard, victoire c’est la fin. Boudiou que j’ai chaud à l’ensemble de mes membres inférieurs. Avec tous ces sauts, fentes, levés de bassin, cercles et autres exercices torturaux (oui on accorde c’est au pluriel), je confirme que la cellulite va s’estomper à nouveau. Ca tombe bien, c’est pour cela aussi que je suis motivée hahaha. Et enfin, je ne peux pas clôturer cette séance sans faire le challenge bras de la semaine (qui c’est qui va également raffermir ses ailes de poulet ? c’est bibi hihi). Bon je vais être honnête, j’ai galéré autant que la première fois. Les dips ça fait mal, je me suis emmêlée les bras en faisant les cercles mais je suis quand même allée au bout.

Et hop ça s’est fait ! Je suis remplie de bonnes ondes pour le reste de la journée (enfin, normalement…).Comme à mon habitude je suis encore à la bourre. Mais vous savez quoi? Cela ne m’inquiète pas outre mesure. Je m’en tamponne le coquillard avec une queue de crocodile pointue. Je ne vais pas non plus me dépêcher sur la route et me mettre en danger pour rien.

Mon moral n’est pas des plus mauvais. J’ai décidé de relativiser. Et puis la vie est trop courte pour être tout le temps morose. Je redéfinis juste mes priorités. Comme mamy dit toujours, rien n’arrive pas hasard. Tout arrive à point nommé. En ces temps incertains, qui peut prévoir ce qui va se passer le mois prochain par exemple. Je ne cache pas que mon moral est revenu aussi grâce à la mise en place de ce blog. Pendant que je “travaille” la dessus, je ne pense à rien. Je retrouve de la créativité que j’avais perdu ces derniers temps. J’ai retrouvé de l’inspiration et ma tête fourmille d’idées (j’avais pas assez de monde là haut tiens).

Au boulot, je fais ce que l’on me demande. Ne pas trop reprendre d’initiative non plus. Mais chassez le naturel et il revient au galop. Je m’énerve quand je fais ça… Oui j’ai encore des idées pour améliorer ce bureau mais je n’ai plus l’envie de m’investir. Du moins pas aujourd’hui.

Ce midi c’est un vrai festin. Boite de raviolis! non mais vous vous rendez compte, deux semaines de vacances et je prends même pas le temps de m’organiser un minimum pour la première semaine de reprise. Même moi je m’exaspère! Eh oh ma licorne, à quoi te sers ton bullet journal dans ce cas hein? (quoi vous ne vous disputez jamais avec vous même?).

Cet après-midi j’ai un sérieux coup de barre. En plus, il paraît que l’on a pas le droit de faire la sieste au bureau. Quel monde cruel je vous jure. Que la motivation reste avec moi.

Quand vient enfin le moment de partir, je ne traîne pas. Cependant, avez-vous remarqué que c’est toujours quand vous dites au revoir à vos collègues que l’on vient vous poser une question qui ne peut pas attendre? Celle où on doit rallumer l’ordinateur alors que vous étiez disponible touuuuuuuuuuuuuute la journée? Je ne suis pas la seule hein?

Bien, après donc ce petit contretemps, me voici enfin sur la route du retour. Comme c’est bon d’être à la maison. Mais chose ultra importante, je ne m’effondre pas dans le canapé (impressionnant je sais). Non, mon expérience de la boite de ravioli m’a rappelé à l’ordre donc hop hop hop en cuisine. On peut dire que comme j’ai encore un peu de courage, je me lance dans la moitié d’un demi meal prep (alors j’ai fait combien de repas??). Ce soir ce sera soupe de carotte et patate douce. Demain midi un risotto poireau et émincé de dinde, demain soir butternut farci au chèvre. Et boooooomm la patronne est dans la plaaaaaaace!!! Tellement fière mais malgré tout ça, je me dis que j’ai que trois repas de préparés. Mais bon c’est déjà mieux que rien.

Après quoi, direction l’ordinateur. C’est quand même le monde à l’envers. Avant c’est moi qui jouais pendant que chérinou bossait et maintenant c’est lui qui passe son temps la manette à la main. Comme quoi, tout arrive. Ce soir j’ai encore bien travaillé. J’ai pas l’impression d’avancer et pourtant. Mais là je suis fatiguée. Il serait temps que j’aille me coucher. Petit regard à la montre : il est presque une heure du matin. Ah ben oui effectivement… Ouille ouille, ça va vraiment piquer dans 4h…..

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