10 novembre : les boubous c’est tabou…
Il faut croire que la reprise du sport est décidément plus fatigante que je ne le pensais. C’est donc super étonnée que je reviens dans le monde des vivants qu’à 10h ce matin. Waouhhouuhh c’est trop génial, ça c’est de la grasse matinée! Et pour une fois je me sens vraiment reposée. Quand je retire les boules quies, j’entends gémir derrière la porte. Comme quoi, j’ai bien fait de les mettre sinon je pense que cela ferait un moment que je serais réveillée.
Bon, le moment fatidique de la levée du corps est arrivé. Je commence par m’étirer de tout mon grand être (rappelons que je fais 1m54) et sens déjà quelques pointes dans les fesses et cuisses. Hmmmm la mise en position verticale s’annonce grandiose. Allez hop, je bascule sur le côté et une jambe après l’autre je sors du lit. Yayaya, ça tire. C’est bon je me rappelle maintenant ce que cela fait d’avoir des courbatures!!! J’enclenche la marche du crabe jusqu’à la cuisine. Je passe l’étape “escaliers” où je descends marche par marche et arrive enfin à destination, avec limite l’allure d’une grand-mère. Heureusement que Chérinou ne me voit pas là de suite sinon j’étais bonne pour de la gentille moquerie.
Après la préparation de mon thé, direction le canapé. Ah bah non, je vais pas faire mon sport tout de suite, mon corps n’est décidément pas prêt et pas déverrouillé. C’est parti donc pour jouer un peu Call of duty (toujours s’échauffer les mains haha).
Quelque temps plus tard et des jurons indignes d’une licorne, je regarde l’heure. 11H30. Plus d’excuses, il est temps de faire travailler les boubous maintenant. L’avantage de la séance du jour qui est axée sur les abdos, c’est que ça va me reposer un peu les jambes et mon fessier. Une fois ma tenue de grande sportive enfilée et mon tapis déroulé, lèteceugo pour la torture.
L’avantage c’est que comme ça fait un bail que je n’ai pas effectué ces séances (et je vais bien rattraper mon retard dans les semaines à venir), je ne me souvenais pas de tout. Mais pour mon corps, certains mouvements reviennent très vite en mémoire. Cette vidéo donne le smile mine de rien. Elle est solaire. Les cocotiers me rappellent le temps insouciant des vacances et la musique est entraînante. J’enchaîne donc les crunch, les obliques, la planche avec tirage.. C’est quand même agréable aussi une séance sans fente ni squat. Selon les exercices je fais en niveau 1 ou 2. Mes boubous ne sont définitivement pas contents. Je les sens bien, j’entends leur cri de désespoir quand vient le moment des abdos rotateurs. Cela les essore et ils n’aiment pas ça. Moi non plus d’ailleurs mais parce que c’est moi la patronne je fais. Cet exercice est une horreur. Déjà j’ai du mal à toucher le sol avec les haltères alors ne me demandez pas de soulever les pieds. Ça dure quoi.. une minute? moi je dirais plutôt une faille temporelle oui!!! C’est comme le moment du bateau, là je peux rivaliser avec le Titanic… C’est dans des moments comme ça que l’on s’aperçoit que l’on a bien perdu en abdos profonds. Mais comme je dis souvent, je ne peux que progresser. Le dernier exercice est un soulagement. Abdo hypopressif avec le stomach vacuum (vous saviez vacuum = vide? moi non. Et en yoga c’est pratiqué en tailleur ou debout sous le nom de Uddiyana Bandha. Voilà pour la minute culture). Mine de rien si on le fait bien, on sent très fortement l’étirement à l’intérieur.
Et voilà, 25min de passées et je suis de nouveau en nage. J’ai mal aux abdos, au moins j’ai bien travaillé et c’est gratifiant. Allez, comme je suis sur une bonne lancée, je vais me finir avec le challenge fessier. Oui oui, ce dernier dure toooooooouuute la semaine. Si au moins il pouvait me faire un boule bien bombé. Mais bon je crois que je suis destinée aux fesses plus ou moins plates. Je pouvais pas tout avoir non plus, le boule de rêve ou la poitrine pulpeuse.
Mise en route du timer. Ce défi me rappelle que j’ai bien travaillé les jambes hier. On va dire que je ne suis plus à une courbature près maintenant. Je suis toujours fière de moi quand j’arrive à faire mes pistols squat avec les bras en l’air. Il y a 7 mois de ça, je n’arrivais pas à lever mon popotin du tabouret et surtout je retombais dessus tel un âne mort. Là je gère pas trop mal. J’en fais pas des milles et des cent, mais je me lève et surtout je contrôle ma descente. Au final, j’aurai quand même fait des fentes sur une jambe avec ce challenge.
Deuxième jour de reprise check! Très contente je garde le rythme et de savoir que d’autres suivent le même programme c’est hyper motivant.
Ce midi trop bien, pas besoin de passer derrière les fourneaux car il reste de la quiche épinard ricotta de la veille. Je la complète avec de la salade d’endive et un peu de surimi (pas le meilleur je vous l’accorde, mais j’ai pas pris de mayonnaise donc c’est positif haha).
L’après midi j’ai joué mon rôle de mort vivant dans le canapé à la perfection. J’ai fini également ma série Lucifer. Je suis dégoûtée car maintenant il va falloir attendre la suite et surtout que je retrouve une autre série. Ensuite je ne sais pas ce que j’ai fait mais le temps a quand même filé… Chérinou est reviendu du travail, on a discuté, puis il est parti jouer de son côté et moi je me suis retrouvée à nouveau en proie avec mes envies de grignotage. C’est terrible, surtout quand la cuisine est juste à côté. Aussi je me suis réfugiée dans ma chambre et j’ai pris le temps de répondre aux messages sur mon dernier post. J’ai fait le montage vidéo de ma séance d’hier et j’ai traîné un peu sur le web. Avec tout ça il est désormais 19H00, l’heure de préparer la gamelle!
Me voici donc à nouveau devant mes casseroles. Ce soir je prépare une poêlée de poireaux avec des œufs. Le tout sera accompagné de la salade du jardin de belle maman pour moi, mais pour chérinou qui “a très très très faim” ce sera une andouillette (beuuurkk – pardon, on dit je n’aime pas).
La journée se finit donc tranquillement, sans stress et dans la bonne humeur. Franchement, profitons de ces petits moments de bonheur en famille, de cette bulle de réconfort qui fait tellement du bien quand dehors ce n’est pas la grande joie.
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