09 novembre : le retour des bonnes résolutions
Quand j’ouvre les yeux ce matin, j’ai l’impression d’être à nouveau début mai. Bon pas à cause du temps mais comme le signe d’une renaissance. Allez on reprend tout à zéro, j’ai fait un reset la semaine dernière, voici maintenant l’heure d’installer la nouvelle version de moi 2.paillettes (attention à bien prononcer le point hein sinon ça fait pas le même effet).
Je suis enjouée alors profitons-en. A l’unanimité avec toutes mes voix intérieures, il est temps de repasser par la case balance, mètre ruban et photos, pour voir l’étendue de ce superbe corps de future athlète. Je joue la transparence, soyons fou. On commence par la machina démoniaque. A peine le premier pied posé qu’elle s’affole, genre je l’ai réveillé quoi. Ça va calme toi bijou ce n’est que moi…. hop mise en place du deuxième pied et résultat final : 76,4kg. Bon, comme dit le proverbe, ça déborde tellement je suis sexy. 2 kgs de repris depuis fin juillet où j’étais au top de ma forme. Soit.
Maintenant le mètre de couturière. Poitrine, taille, bas du bidou, cuisses, tout y passe. Une fois encore, rendons nous à l’évidence, j’ai augmenté d’un peu partout ma surface de caresse pour chérinou. Quand je dis que je me sens serrée dans mes vêtements, cela n’est pas que psychologique au final.
Etape finale, les fameuses photos. Verdict euhhh les jambes franchement je suis fière, j’ai l’impression qu’elles n’ont pas trop pâti de mes dernières folies. En revanche bidou et boubous… Eux ont bien stocké. Je suis honnête avec moi-même tout simplement. Et c’est là aussi que je prends conscience que j’ai bien évolué mentalement car en regardant mes photos, je n’ai pas eu de dégoût pour moi même. Bon juste une pointe d’agacement car tssssssssss va falloir raffermir tout ça, mais je sais que j’en suis capable.
Bien bien bien, il est temps de ressortir du placard mes tenues de sport. C’est confirmé, je leur ai manqué, elles me collent bien à la peau. Je ne parlerai pas de ma brassière qui grâce à elle aucun doute, les gougouttes ne bougeront pas….
Comme promis à mon maître Yoda, il est temps de recommencer le BBLETE20. Et là, signe du destin, juste après l’installation du tapis, le téléphone qui sonne. Maître Yoda est au bout de la ligne.. 35min plus tard je suis donc au taquet pour commencer ma séance de sport. Que la force soit avec moi.
C’est aussi à ce moment-là que débarque Chérinou avec les toutous. Ah, fichtre. En même temps, il est 11h45. Faut croire que je suis en retard sur mon planning. Tant pis, les estomacs attendrons, il faut que j’effectue ma séance sinon je sens que la motivation va retomber. Allez, assez traîné je m’y mets sérieusement et comme je suis une guedin, je reprends direct en niveau 2 avec des poids de 2kg et des lests de 1kg.
Les premières minutes se passent dans la galère et la bonne humeur. Le retour des fentes !! Mais quelle agonie. Pourtant je souris et je tiens. Ça brûle dans les fesses et les cuisses. J’emploi du vocabulaire interdit au moins de 18 ans et maudis la raclette de vendredi. Mon équilibre est toujours pourri, du coup je suis un avion bancal.
Vient le moment des fameuses pompes poissons!! ça tremble de partout, pire que le vibreur de mon téléphone…. Quand je pense qu’il y a deux semaines je pouvais faire 20 pompes sur pieds, là je galère sa grand mémé pour en faire 10. Monde cruel…. En même temps, faut être réaliste, ce n’est pas en pratiquant seulement le relevé et le jeté de couette que j’allais améliorer la tonicité de mes bras! Ce n’est pas grave, cela reviendra.
A chaque squat sauté je pense à Adeline qui arrive à les dompter comme terminator. Mais aussi à celles qui (re)font également ce programme. Je ne suis pas seule à souffrir et ça rassure et ça motive également. Alors je saute pas très haut mais je saute,et surtout je n’atterris pas comme une grosse bourrine sur mes pieds, je contrôle tant bien que mal afin de ne pas faire trop de bruit.
Je sais aussi que demain je vais avoir des courbatures à l’intérieur des cuisses. J’ai fait les mouvements avec des lests, mais j’ai fait quelques pauses pendant le temps imparti. Quand je pense qu’en juillet j’arrivais à les faire sans arrêt avec des poids de 2kg à chaque jambe.. J’ai l’impression que c’était il y a une éternité !!! Je renoue aussi avec l’un des mes exercices que j’abhorre, à savoir le relevé de bassin avec une jambe en l’air. Mais que j’aime pas ça. J’ai toujours cette sensation que ce popotin pèse une tonne et qu’il est trop attaché au sol pour vouloir s’en décoller. Alors avec les lests en plus…. Lors du bouquet final, je donne mon maximum pour sauter. Je sais que j’en suis capable. J’ai plein de monde qui m’encourage alors je vais réussir. Je saute pas haut, je vais moins vite que la coach mais au moins je tiens.
Quand la vidéo se finit je suis fatiguée mais très contente. Pourtant je reste concentrée car il me reste encore une chose à faire : le challenge de la semaine qui se focalise sur les fessiers. Facile, je ne les sens déjà plus de toute manière. Allez, plus que 5 petites minutes et je pourrais ensuite faire à nouveau le cachalot échoué.
Quand le gong final résonne, je suis vraiment fière. Je l’ai fait! Alors oui j’ai tout qui tremble et pour le coup je sens la vie couler en moi, c’est même un torrent à ce niveau là. Mais j’ai tenu mon objectif. Je m’attendais à souffrir plus que ça et au final je m’en sors plutôt pas mal. Une fois encore, une belle marge de progression s’annonce mais c’est cool. Je sens les endorphines me parcourir le corps entier, et ça fait un bien fou. Quand je pense que j’avais peur de reprendre le sport. Ne nous emballons pas trop quand même, ce n’est que le premier jour. Il reste encore sept semaines et six jour. Et demain je sens que je vais marcher en crabe, ça va être sympa pour la séance de sport.
Bien, après toutes ces émotions, il est temps aussi de préparer le repas. Au menu ce sera poêlée de carotte, quinoa et escalope de poulet sauce moutarde.
Le temps que la poêlée cuise, je file me doucher. 5 min plus tard, je suis à nouveau en cuisine. Je sauve in extremis les carottes avant qu’elles ne deviennent noires. Je peux pas être parfaite tout le temps non plus. Finalement je suis une fois encore assez fière du résultat quand je vois mon assiette. Un autre défi commence à cet instant, réapprendre à manger correctement mais surtout en quantité normale. Je ne vais pas me voiler la face, j’ai bien profité ces dernières semaines. Pour autant, ce que j’ai mangé n’était pas mauvais en soi mais je sais que j’ai englouti en trop grosse quantité. Je n’ai pas écouté mes sensations.. Voilà la source du problème. Et maintenant je dois réhabituer mon estomac à se contenter de portion normale, pas de double assiette quoi. Un pas après l’autre, ça va le faire.
Après ce repas goûtu, petite partie de jeu vidéo avec chérinou. Ben voui, c’est encore les vacances il faut donc en profiter. Puis l’envie de manger réapparaît, alors direction la cuisine pour me faire une tisane. Afin de détourner mon attention de cette sournoise envie, je demande de l’aide à chérinou pour la création de mon blog. Il est trop fort mon chéri. Il me forme également un peu sur instagram et m’apporte de nouvelles idées. J’adore nos conversations et il aime partager ses connaissances. C’est donc un échange super agréable qui dure deux heures et qui grâce à lui mon envie de manger a disparu.
A 18H30, retour cependant en cuisine pour la préparation de la tarte épinard ricotta. J’y ai rajouté un peu de lardons fumés pour donner un peu plus de goût. Je la servirai avec de la salade. C’est très bien pour le soir.
Vers 20H00 quand on passe à table avec chérinou, force est de constater que la salade ne nous a vraiment pas calé 😂 aussi s’est rajouté à ça des tartines de fromage frais…. Et pour clore l’envie de grignoter, un tisane goût menthe réglisse accompagnée de quatre truffes au chocolat noir. Oui je sais, c’est bourré de sucre mais j’ai quand même bien kiffé. J’ai pas dit que j’allais suivre à la lettre le rééquilibrage alimentaire. Petit pas par petit pas..
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