22 octobre: une baisse de régime
On connait tous le petit lapin d’Alice au pays des Merveilles qui chante Je suis en retard.. Ben ce matin j’ai voulu l’imiter! Donc la case sport on oublie. Au final c’est un mal pour un bien car pour être franche, je n’avais pas du tout envie d’aller courir en arrivant sur base. Je culpabilise encore moins quand je sais que je suis toute seule dans mon bureau aujourd’hui et que du coup c’est compliqué de s’absenter.
J’ai remarqué qu’en général j’ai souvent une baisse de motivation à partir du jeudi. Le déclin avant l’apothéose dans le weekend. Pour être honnête, la fatigue commence aussi à s’accumuler. Je me lève tôt mais je n’arrive jamais à m’endormir avant minuit voire 1H, alors forcément à un moment donné la machine tourne au ralenti. Mais ça va, je continue de positiver. Il le faut, le positif appelle le positif j’en suis certaine.
En arrivant à mon bureau, je suis donc encore pleine de bonnes résolutions. Comme quand je suis chez moi au taquet et que dans ma tête j’ai déjà tout planifié. La seule chose qui peut me dévier du droit chemin c’est mon canapé. Or là je n’ai pas d’excuse. Mais cette motivation s’effiloche au fil que les heures passent…
J’ai remis le téléphone en service (je le décroche à nouveau quoi) et les questions s’enchaînent. Les mails se déversent sur la messagerie professionnelle. J’arrive pas à avancer sur un sujet en particulier car je suis sans cesse appelée sur autre chose par la suite. Le coup final c’est quand l’accueil m’appelle pour me dire que ma demande de démission est enfin enregistrée pour être soumise aux hautes autorités. En fait, ils sont un peu choqués de mon honnêteté. En gros tout le monde pense ce que j’ai écrit mais jamais personne ne l’avait réellement rédigé. Bien, je suis une fois de plus encore un cas exceptionnel. Puis on m’enfonce une énième fois le couteau dans la plaie pour me dire que cela a très peu de chance d’aboutir. Oui j’en ai l’habitude maintenant mais bon ça me démoralise toujours.. Il se pourrait même que pour le coup je sois convoquée dans le bureau du général quand il devra prendre la décision finale. Soit, de toute manière je ferai ce que l’on me dit de faire.. En attendant, chaque jour suffit sa peine, on verra en temps et en heure comment la situation évolue. J’espère vraiment que l’honnêteté paiera et que ma bonne étoile ne me lâchera pas. Je devrai penser à aller allumer un cierge aussi, on ne sait jamais.
Malgré tout cela, j’ai quand même bien faim. Surtout que finalement je viens de faire un jeûn intermittent sans le vouloir vu que je n’ai pas eu le temps de prendre mon petit déjeuner ce matin!! Non mais rendez vous compte, mon estomac crie famine là. Vite, je vais répondre à son appel de détresse.
Au menu, ma fameuse salade de patate douce, haricots vert, comté, poulet moutardé à la poêle et oignon rouge. Heureusement que je suis seule dans le bureau cet après-midi car j’adore l’oignon hein mais là il est fort.
Après cet appétissant repas (où j’aurai clairement pu manger le double) je m’offre cette fois-ci un cappuccino. Oui il faut remonter le moral des troupes sachant qu’une loooooooooongue après midi m’attends encore. Il faut croire que je suis vraiment fatiguée car ce n’est qu’une fois que j’ai fait couler le café, que je me rends compte que je n’ai pas mis la tasse en dessous…
Comme je m’y attendais, cette fin de journée fut extrêmement fatigante. Ajouté à ça ma déception de ce matin, autant dire que l’envie de m’y mettre ni était pas vraiment. Pourtant quand j’arrive à partir du boulot vers 17H20 je trouve que je n’ai finalement pas si mal avancé que ça. Demain il y a encore pas mal de problématiques qu’il faudra gérer mais pour ce soir je rends les armes.
Une fois changée, direction la voiture. Ce n’est seulement qu’une fois le contact en marche que je me rappelle qu’il faut que je fasse un détour à la station essence sinon je ne pourrai pas rentrer… Quand je vous dis que cette journée est interminable..
Je rentre à la maison bien lasse. Moi qui prône la positivattitude, pour le moment j’ai encore du mal à digérer l’appel de ce matin. Ça tourne en boucle dans ma tête. Est-ce que j’ai bien fait d’écrire tout ça, peut-être aurai-je dû refaire ma lettre moins incisive, vais-je vraiment être reçue par le grand directeur, quelle conduite dois-je adopter si vraiment ils me barrent la route… Ça mouline dans ma tête, je ne sais plus quoi penser de tout ça. Il y a des moments je suis optimiste et j’y crois à fond et à d’autres, j’ai toujours la petite voix sombre qui m’arrête dans cet élan et qui me confirme que toutes les données sont contre moi. En fait vraiment je ne sais pas comment je tiens encore. Si je m’écoute, je resterai au lit toute la journée pour seulement dormir.
Trève de blabla interne, occupe toi l’esprit en réfléchissant à ce que tu vas pouvoir vider du congèl pour ce soir et demain midi. Ça c’est du challenge!! Donc après un minutieux fouillage des différents bacs, mon choix se porte sur une soupe de courgettes (courgette du jardin que j’avais congelé cet été héhé) avec le reste de salade de belle maman. Et pour demain des restes de potiron cuisiné avec du blanc de poulet (du moins c’est ce que j’ai écris sur le sac de congélation). Ça fera très bien l’affaire!!
C’est ainsi que se termine ma journée émotionnellement mouvementée. J’espère que ce soir j’arriverai à mieux dormir pour retrouver la pêche demain matin!
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