Juillet 2020

31 juillet : le jour du grand départ

31 juillet : le jour du grand départ

Pas de sport ce matin car pas le temps. Aujourd’hui c’est le grand départ, direction le sud pour aller chez mamy. Je boucle ma grosse valise en espérant ne rien avoir oublié. Mais bon, je me connais, je m’en rendrai compte une fois sur place… 

8H15 en voiture! C’est chérinou qui m’emmène à la gare. L’air est déjà lourd, le vent est chaud, la journée promet d’être torride. Durant le trajet on papote et rigole, j’ai l’impression que l’on va juste se promener. La routine quoi.

8H45 on arrive, mon train décolle dans 9min. On est laaaaaarge… Vite les masques, la valise, le sac à dos et hop en avant pour trouver le quai. Ça va c’est une petite gare donc c’est facile. C’est quand même pratique un homme pour porter la valise hihihi le train est déjà là. Derniers bisous et calinous avant la séparation. J’ai une petite boule dans la gorge. Il va me manquer ce filou. Mais bon c’est comme ça, ce n’est que partie remise.. Il m’aide à installer la valise dans le compartiment à bagages et redescend, un dernier je t’aime et bisou voyageur puis les portes se ferment et le train se met en marche. A dans 13 jours mon Amour. 

Le début de l’aventure commence. Bien voyons où est ma place. Après avoir vérifié trois fois, il se trouve que je ne suis pas dans le bon wagon. Le voyage commence bien…. Je reprends la valise et hop, je file deux rames plus loin….. Mis à part ce petit imprévu, le reste du voyage se déroule bien.

10H j’arrive à Paris. Il me faut donc changer de gare. Ça va, j’ai une heure et demi je devrai m’en sortir. Je prends mon temps pour arriver jusqu’au métro. Comme à son habitude, Paris est en travaux, alors il faut faire un petit détour pour arriver aux voies. Pas grave, ma valise est légère comme une plume voyons. Premier métro ligne 6. A mon grand étonnement lorsque je monte dans la rame, celle-ci est quasi vide. Mais c’est magnifique! Ce sont quand même des conditions plus sereines pour voyager. Pas de bousculades pour monter à bord, pas d’aisselles à hauteur de nez, pas de gens trop rapprochés à supporter. Bref, de la place assise avec de l’espace pour mes bagages. 

15min plus tard, en route pour le second métro, ligne 14. Aaaah les escaliers, que j’aime ça. C’est toujours quand tu en as besoin que tu ne trouves pas d’escalator en état de marche ou d’escalator tout court. Pas grave, je n’ai pas fait mon sport ce matin, positivons et voyons ça comme un entraînement pour les bras et fessiers. 

C’est assez étrange car je trouve que depuis ce matin tout s’enchaîne assez bien. Ma foi, pourvu que ça dure! Et effectivement, j’ai de la chance car même pas besoin d’attendre le métro, il arrive en même temps que moi.  Il y a déjà un peu plus de monde déjà dans celui-là, mais on peut largement circuler. Des souvenirs me reviennent. Combien de fois j’ai pu emprunter cette ligne là dis donc. Ayant vécu plus de 7 ans à Paris je peux vous dire que j’en ai avalé des kilomètres de métro.

10H35 je suis arrivée à la gare de Lyon. J’ai encore 50min devant moi. Je me trouve un coin à l’extérieur du bâtiment afin de retirer un peu le masque car depuis mon départ je ne l’ai pas quitté. Pas de bol, la seule sortie disponible pour rester près du hall donne sur les cuisines du Mcdo. Je ne vous raconte pas l’odeur. Bref, je patiente. Je navigue sur facebook, ça passe le temps. Je souris toute seule quand je vois les premières chorégraphies de danse qui commencent à inonder le groupe. Ya pas à dire, la danse donne la joie de vivre.

11H10, je décide de retourner sur mes pas et de voir s’il est possible d’accéder au train. Autant prendre de l’avance car à tous les coups je vais être encore dans les dernières rames au bout du quai. Bingo j’avais raison. Décidément, mon entraînement bras s’éternise…

11H25, le train se met en route. Destination Toulon. Arrivée prévue pour 15H12. Uuuuuuhh le temps va être long avec le masque. 

Vers 12H30 j’allège mon sac à dos en mangeant ma petite salade maison. Et oui, ce n’est pas parce que l’on prend le train qu’il faut perdre ses bonnes habitudes et puis pour être honnête, il n’y a pas de petites économies. Là au moins je n’aurais pas de tentation et surtout je serai bien plus calée que tout ce qu’ils peuvent proposer à la vente à emporter. Bizarrement le temps est long en train…. Là la faille temporelle elle pointe pas le bout de son nez hein du coup on passe le temps comme on peut.

Après une éternité, la ligne d’arrivée se rapproche!! on arrive enfin en gare et à l’heure en plus!! incroyable quand même car je rappelle que l’on parle de la SNCF là hahaha

Hop hop hop, c’est pas l’ tout mais le voyage n’est pas encore terminé. Maintenant il faut que j’arrive jusqu’à l’embarcadère pour prendre le bateau. Bon dans mes souvenirs faut descendre la route alors go. A mon avis, je n’ai pas pris le chemin le plus court. Merci à mon sens de l’orientation inné… Bref, heureusement que c’est en descente car je n’en peux plus de cette valise qui pèse une tonne.

20min plus tard, je suis sur le ponton en train d’acheter mon ticket quand il m’annonce que le bateau part dans 2min. Ooooh punaise ! Je râlerai plus tard, il temps de courir avec ma valise. Le gars au bout de la jetée me prend sûrement en pitié et attend mon arrivée avant de fermer l’accès au bateau. Je le remercie avec un grand sourire qu’il ne voit même pas vu que je porte le masque.

Mon dieu que j’ai chaud. Allez courage ma biche, tu es bientôt arrivée. La traversée est agréable. Ça fait tellement plaisir de voir la mer. Les vitres sont grandes ouvertes et l’air marin arrive jusqu’à moi. Que c’est bon de sentir cette brise sur mon visage. Absorbée par le paysage je ne vois pas le temps défiler et c’est déjà l’heure de débarquer. 

Dernière ligne droite, le bus. Quand j’arrive à l’arrêt je consulte les horaires et là c’est le drame…. Je savais qu’à un moment donné ça allait partir en vrille. Le prochain ne passe que dans 1H, autant dire que j’irai plus vite à pied. En temps normal marcher ne me fait pas peur, j’aime ça. Mais là avec la valise et le sac à dos… Ce trajet je l’ai fait mainte fois mais comme dirait lucile, en poids de corps seulement. Là j’ai l’impression de traverser le désert. Je transpire mais à moooooort…. Mon t-shirt à changé de couleur, je sens la transipration dégoulinée dans le dos et sous le jean. Je suis en transe… par contre, je donne un 5/5 a mon déodorant maison car aucune odeur de phoque n’est à déclarer!! Au moins ça de positif. Mais j’oublie vite cette donnée quand je m’engage dans cette p***** de montée… Je m’arrête plusieurs fois sur le chemin pour changer la valise de main. Non mais quelle idée aussi de voyager le jour le plus chaud de l’année hein Allez courage c’est bientôt la fin, pense à la plage tu y es presque…

35min plus tard la délivrance. Je suis en nage totale, je transpire de tous les pores qui peuvent exister sur mon corps et ma tête est rouge comme une pivoine. Je ne parle même pas du brushing… Bref je suis au bout de ma vie. Du coup pour l’allure fraîche et pimpante pour les retrouvailles avec mamy on repassera.

Je rentre dans cette maison remplie de souvenirs. C’est ici que j’ai passé tous les mois d’été de mon enfance. J’ai toujours l’impression que papy est là aussi, qu’il m’attend comme à son habitude dans son fauteuil devant la télé, moi sa petite pounette, et que l’on ira ensuite jouer à la pétanque. Mais non, déjà 16 ans qu’il nous a quitté. Malgré tout, son image est toujours bien présente. Je retrouve enfin ma petite mamy chérie. Elle est si heureuse de me revoir. Pas d’embrassade ni de calin COVID oblige, je viens de traverser toute la France et même si j’ai respecté les gestes barrières, on est jamais trop prudent. Mais avant toute chose, je dis à mamy qu’il faut que j’aille me rafraichir un peu. Car le problème avec elle c’est que l’on sait quand elle commence à parler mais jamais quand elle s’arrête ! Allez, dernier effort intense de la journée, je monte mes affaires à l’étage et file dans la salle de bain. Et là, grosse rigolade… Je commence à me déshabiller et quand j’enlève mon jean je découvre que celui-ci a déteint sur mes jambes tellement j’ai transpiré. Mais la blague quoi, voilà que maintenant j’ai la couleur d’un schtroumpf….. remarque, j’avais déjà là taille faut dire… bon y’a plus qu’à frotter quoi….

Après toutes ses émotions et les retrouvailles avec mamynette, le fameux moment tant attendu est arrivé.  “Mamy je vais à la plage pour me rafraîchir un peu”. Oui il est 18H30 passées mais je vais quand même à la plage na!

Ca y’est j’y suis!!!!!! Des semaines que j’attends ça!!! Une journée de transport interminable pour en arriver là. Je jette mes affaires sur le sable, enlève le paréo et marche fièrement vers cette grande étendue d’eau qui n’attend que moi. Poussez vous les culs marrons, Signal white now est dans la plaaaaaaaace. Ben oui on va pas se mentir, je brille par ma blancheur face à tous ces juilletistes mais je m’en fiche hihi quel délicieux moment quand mon corps entre enfin au contact de l’eau, j’avance sans peine tant la température est agréable. je plonge et souris comme une gamine. Ouiiiiiiii la vraie décompression peut commencer!! Je fais l’étoile, c’est trop bien. Je suis légère dans l’eau, comme délestée également de toute cette fatigue accumulée tout au long de la journée.

Passé ce moment euphorique, je retourne me sécher sur la plage. Demain programme chargé : bronzette et baignade le matin puis rebelote l’après midi. Ça va être top.

Il est 19H30, je reprend le chemin de la maison tranquillement pour partager l’apéro avec mamy et l’écouter parler une bonne partie de la soirée.

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