Juillet 2020

09 juillet : quand on y croit, tout est possible

09 juillet : quand on y croit, tout est possible

Ce matin c’est grasse matinée!! Oui réveil à 6H15. Pas de sport à la maison mais je compte bien aller courir en arrivant sur base. Vas-y, je suis même une ouf et je pars de la maison avec 15min d’avance. Comme ça je pourrai aller trottiner à la fraîche.

Bien entendu comme maintenant tout le monde le sait, c‘est très rare que ca se passe comme je l’avais prévu initialement. Aussi, mon avance acquise est déjà entamée de 8min car arrivée devant le portail de la base, les gardiens n’ont pas réussi à l’ouvrir… Naaann mais c’est pas possible… J’écoute Bienveillante et je me calme, de toute manière cela ne sert à rien de s’énerver, sauf à faire de la mauvaise graisse…

Une fois enfin garée, c’est là que je reçois un message de ma chef comme quoi il y a un travail urgent à faire dès que j’arrive…. Elle est où la caméra cachée?? Il est même pas 7H30 que déjà le monde se ligue contre moi… Tsssssss et en plus je suis sûre que c’est pas si urgentissime que ça, mais en bon petit soldat je suis bien obligée d’obéir… 

8H10, alors que je suis en plein dans ces tableaux bien relou, ma chef débarque. Finalement elle me dit que je peux aller en sport car ça peut attendre. Alors, c’est qui Madame Irma hein? De toute manière j’ai déjà bien avancé, à mon retour je n’aurais plus qu’à finaliser les données. 

8h13, je suis lancée. J’ai revêtue ma belle casquette (oui je m’en fou si ça fait rire les gens, au pire je leur aurai apporté un peu de bonheur dans leur journée haha), mes chaussettes de contention et mes baskets qui courent presque vite. Cette fois je fais le cardio du BBLETE19 (oui j’ai aussi ce programme là). Il est vraiment très motivant également.

C’est parti! Qui l’eut cru, je suis heureuse d’aller courir et j’ai le smile. La musique est entraînante, il fait beau (un peu chaud aussi) et c’est jeudi, soit bientôt la fin de semaine! Je croise pas mal de monde en train de courir. Je les observe et les paroles de Lucile me reviennent en tête. C’est tellement vrai, à les regarder on voit bien que la plupart sont en train de subir leur course. Je devais être comme ça moi aussi. J’ai envie d’aller les voir un par un et de leur dire “OH! redresse toi, ta tête dans le prolongement de ta colonne vertébrale, périnée serré, rentre ton nombril, serre les fessiers pour décontracter tes hanches, omoplates serrées, mâchoire décontractée, et maintenant regardes droit devant toi fièrement et SOURIS!” (j’ai retenu ma leçon hein). Bon, au lieu de ça je me suis dit “les pauuuuuuuvres ils connaissent pas Lucile” et j’ai agrandi mon sourire et continué fièrement ma course.

Pour le moment ça va, pas de douleurs particulières, je n’ai plus mes crampes au pied donc c’est encourageant. Les seuls endroits qui me tiraillent un peu sont les mollets. Etonnant n’est-ce pas? Et aussi le tibia. Au moins j’ai la certitude d’avoir bien travaillé hier.

Au bout de 25 min, l’euphorie du début s’est atténuée. Je commence à fatiguer et je transpire comme un cochon. J’ai envie de m’arrêter. Mais Lucile continue de parler et d’encourager. Bienveillante est là aussi “Allez ma Licoren, tu sais que tu peux le faire, y’a rien de grave là, concentre toi sur ta respiration et ne penses à rien d’autre”. Oui ben plus facile à dire qu’à faire,mais je ne m’arrête pas. Je continue, aucune excuse possible. 

15min plus tard c’est la fin du cardio guidé. Et vraiment je me félicite, car je l’ai tenu. J’ai continué sans m’arrêter une seule fois, j’ai même accéléré quand elle le demandait, bref je suis allée jusqu’au bout et finalement je pense que j’aurai pu encore continuer un peu. Mais ce n’est pas grave, ce sera pour la prochaine fois. C’est donc rouge pivoine et avec la douce fragrance  “cochonnelle” que je rentre à mon bureau. Au vu de mon état, je vais attendre un peu avec d’aller à la douche.

Après avoir finaliser mon travail comme convenu avec moi-même avant d’aller courir, voici le moment intense de la douche. Hop hop hop que j’ai hâte. Je suis toute seule dans les vestiaires c’est cool. Après m’avoir nettoyé et astiqué comme dans la chanson, je décide même de finir par le fameux jet d’eau froide. MAis ouuuuuuuuulalalalala. C’est glacé oui!!!! Réaction tout à fait normale, plus tu montes le pommeau de la douche vers le haut de la jambe, plus tu rentres le ventre et contracte le reste du corps. Donc finalement, même là tu bosses. C’est exactement le même effet que quand tu es à la plage et que tu veux aller te baigner alors que le mistral est passé par là la veille. Mais je dois reconnaître qu’après ce petit moment intense, mes jambes sont plus légères. Normal, elles sont totalement anesthésiées.

Quand j’ouvre la cabine de douche surprise! la femme de ménage est passée par là dit donc. C’est tout naturel alors que le sol est trempé dans l’ensemble du vestiaire et que ça sent comme à la piscine. Encore un challenge à relever : arriver jusqu’à mon casier sans glisser… 

20min plus tard (oui j’ai dû aussi me sécher les cheveux hein) me voici de retour sur ma chaise de bureau. C’est parti pour de long moment devant mes écrans d’ordinateur.

16H40, fin de journée. Il est temps d’aller prendre un bon bol de vapeur dans la voiture. Cette fois en fermant le bureau, je m’assure bien que j’ai badge, clés, téléphone ET carte bleue…..

Que c’est bon de rentrer chez soi. Moment tendresse avec les toutous et chérinou puis ensuite à poils!!!! Euh pardon, perception de la tenue décontractée. Ah oui, il fait tellement chaud que je rêverai d’une piscine pour me rafraîchir. Bon au lieu de ça, je me mets devant le ventilo et fais le moins de gestes possibles pour ne pas à nouveau transpirer comme une  fontaine.

Au final, je suis contente de cette journée. J’ai enfin pu avancer correctement au taff, j’ai fait mon sport et j’y ai pris du plaisir alors que c’est de la course, puis j’ai également bu au moins 2,5L d’eau ce qui est pour moi un exploit (et ce qui fait aussi pas mal d’aller retour au toilettes pour l’occasion…). Défi du jour une fois de plus relevé! Alors c’est qui la licorne qui déchire?

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