09 octobre : rigolades en perspective
En me levant ce samedi matin, j’ai la pêche, la banane et la poire, bref, un véritable smoothie de bonne humeur. Pourquoi donc? Car ça y’est, c’est le grand jour (nan toujours pas de mariage en vue hein)! Voilà maintenant quelques mois qu’avec les copains/copines nous avions réservé nos places pour cet évènement ô combien attendu : le Bulky Games. Au programme ? Un parcours de 5KM d’obstacles géants gonflables! En gros une sorte de retour en enfance, qui se fera bien entendu déguisé aux couleurs de l’arc-en-ciel. Chérinou ne sera pas de la partie, mais croyez moi que cela ne va pas m’empêcher de m’amuser comme une gamine !
Mais avant toute chose, place ce matin à un peu de sport. Oui je suis un peu sado-maso, j’aime bien me fatiguer en avance de phase… Et en plus pour faire les choses bien, j’ai décidé de réaliser la séance bras galbés du BBLETE21 ! Et même que pour continuer dans ma folie, je me challenge avec mes haltères 3kg. Et ouais, une vraie guedin… Bon en même temps dans la vidéo la madame dit que l’on peut aller jusqu’à 8kg. Ca va, je suis laaaaaaarrrrge. On va dire que j’ai un bel axe de progression en vue n’est-ce pas?
Allez c’est tipar mon canard et on débute par faire chauffer les biceps, puis les triceps. On enchaîne avec le fameux moment « fil rouge » et on réalise des pompes larges. Je fais moitié sur pieds, moitié sur genoux. Je me ménage c’est le début de séance, pas folle la licorne (enfin pas là tout de suite quoi). On continue avec des tirages et des press-up histoire de faire travailler également le dos. S’en suit des élévations, les bras chauffent leur grand mémé. Courage, il ne reste plus que dix minutes… Allez on continue aves des tirages serrés, on oublie pas de bien serrer la sangle abdominale (dixit la coach pas moi hein), puis des extensions. Après encore quelques pompes, on finit (enfin) avec des bench press et le fameux butterfly. Uuuuhhhh c’est pas trop tôt. Je décide de rester un peu sur mon tapis, histoire de faire comprendre à mes bras que c’est bon, je les laisse tranquille pour le reste de la journée. Bon ok, juste un dernier effort avant ça : choper la télécommande et éteindre la télé avant qu’ils ne rendent leur dernier soupir. M’est d’avis que demain, mes jolies ailes de poulet vont bien me faire regretter de les avoir fait travailler aujourd’hui…
Pas le temps de trop s’attarder quand même. La journée ne fait que commencer et elle va être bien remplie. Alors maintenant direction la douchasse et ensuite finition de la valise avant le décollage. Dans la chambre, toutous et chérinou dorment toujours. J’avais bien senti le coup venir alors je suis pas fière de vous annoncer que pour une des première fois dans ma vie, j’ai préparé mon sac de voyage la veille ! Poulalala, je deviens responsable dis donc, limite adulte hihi
Une fois lavée, astiquée, rincée, séchée et habillée (comme après chaque douche haha), petit tour en cuisine pour me préparer un shake et quelques fruits pour la route. Oui je teste les produits Beachbody. Je dois dire que j’aime bien leur boisson, puis le matin quand j’ai pas trop faim comme ça (et surtout pas trop le temps), ça passe super bien. Je sais que ce n’est pas du goût de tous de prendre des substituts de repas, surtout si en plus on est une adepte des conseils de la coach Lucile Woodward. Pourtant je pense qu’il faut laisser le libre arbitre à chacun et pour ma part, en ce moment ça me va très bien.
Allez, le temps file à tout allure et c’est l’heure de prendre la route. Je remonte embrasser une dernière fois chérinou, lui souhaite un bon weekend, caresses aux poilus et en avant guingamp.
Premier arrêt chez Delphine avec qui je vais faire tout le trajet! Ca va être trop bien. Une fois arrivée chez elle, on charge la voiture (heureusement que j’ai un grand coffre car elle nous a prévu des douceurs pour ce weekend, qu’elle amour cette Dédé), calinou à son chérichou et ses bébés chat et nous voici parti en direction de Caen. Le weekend délire peut commencer.
Le voyage se déroule super bien. On parle, on rigole, on se raconte les derniers potins (enfin surtout elle car bon, par chez moi il ne se passe pas grand chose de palpitant…). Les 3h30 de trajet s’envolent sans même s’en rendre compte. Une fois à Caen, petit détour par la gare pour récupérer Anna (ouiiiiiiii ma grande copine que j’adoooooore) et Jérémy (le frère de Delphine), avant de réussir à trouver le chemin pour les chambres d’hôtes. Je tiens à préciser que je suis quand même assez fière de moi (une fois encore) car pour quelqu’un qui n’aime pas forcément conduire, je fais quand même office de taxi et ce en plein centre ville ! Et je passe les détails sur les manoeuvres à faire pour se garer quand on a une grosse voiture. Bref, malgré ma goutte de sueur dans le dos, I’m proud of moi.
On découvre enfin notre logement. C’est cosy. On loge chez l’habitant. Les chambres sont correctes, c’est décoré avec goût. Pour une nuit cela fera très bien l’affaire. Ce soir, je partage ma nuit avec Anna, autant dire que depuis le temps que l’on ne sait pas vue, il y a fort à parier que l’on va pas fermer l’oeil très tôt.
Le reste de la bande arrive petit à petit. L’avantage de notre logement, c’est que l’on est pas loin du centre ville. Donc qui dit marche à sabot de licorne, dit apéro ! Et croyez moi, j’ai bien l’intention d’en profiter. Allez savoir quand aura lieu notre prochaine réunion « potale », alors vivons le moment présent et buvons à nos retrouvailles. La soirée se passe dans un restaurant mexicain. Je me découvre un passion pour les Margarita. Boudiou que c’est bon. L’ambiance est tout simplement géniale et on laisse nos rires éclater librement. Ca fait tellement du bien de se lâcher et de ne penser à rien, juste à ce bon moment entre amis. Quand arrive le moment de commander, au départ je me sens un peu seule. Pourquoi? Car à priori je n’ai pas la même notion de « avoir faim » que les autres. Alors j’ai l’impression de faire « ma grosse » en prenant entrée/plat/dessert mais tant pis. On joue tous à ce jeu là « et toi tu prends quoi? plat/dessert? juste le plat? Les trois? ». Il y a toujours ce petite truc qui fait que l’on ne se sent pas à l’aise de vouloir manger autant face à des « petits » appétits. Mais le plus drôle dans l’histoire, c’est que finalement, quasiment tout le monde a décidé de se faire la totale. Et donc bien entendu, ils se sont tous quasiment plaints d’avoir trop mangé. Moi? Naaaaaaann, je suis un ventre sur patte voyons, j’aime pas faire comme tout le monde. Après ce dîner fort sympathique, le reste de la nuit se passera en chambre. Tous réunis dans la même pièce pour jouer au fameux « Loups Garous ». Une éteeeeeeeernité que je n’avais pas joué à ce jeu là ! Ca doit remonter à 2015 pour vous dire. Mais on a vraiment bien rigolé. Puis comme prévu, quand est venu le moment de se coucher, avec Anna on a bien papoter. Autant dire que le réveil dans quelques heures va être compliqué….
9h15, le réveil sonne. Nom d’une licorne à paillettes, je suis trop vieille pour boire autant la veille. Autant dire que j’ai un marteau piqueur dans le crâne. Espérons que cela passe pour la course. Ca va, elle est à 12H45, d’ici là, j’espère que j’aurai retrouvé la forme… Allez maintenant courage il faut se lever. Le rendez vous du petit déjeuner a lieu dans 15min. Ca va on est laaaaaarge, j’ai juste à descendre les escaliers. Ce qui me fait plaisir, c’est qu’Anna a autant de mal à se lever que moi j’ai l’impression. On est décidément pas copine pour rien haha Après un effort de dingue, me voilà donc paré de mon pyjama chaton (voui il y a des petits chats sur le T-shirt c’es trop meuugnon), de chaussettes, d’un châle (j’ai évité la robe de chambre quand même) et d’une coiffure qui laisse à désirer. Il me faut impérativement un thé avant de retrouver une tête humaine. allez, lèteucego pour la journée de dingue qui s’annonce.
En sortant de la chambre, je suis accueillie par la délicieuse odeur des croissants tout chaud. Hmmmm vite descendons. En arrivant dans la pièce commune, je rigole toute seule intérieurement. Tout le monde est là. Mais pas en pyjama…. Non non non, ils sont tous déjà en tenue de sport, prêt à affronter tous les obstacles. Quand je vous dit que j’ai l’art de me faire remarquer. Pour autant cela ne m’empêche en rien de bien profiter de ce petit déjeuner. L’humeur est joyeuse et on fait des paris sur ce qui nous attends dans les prochaines heures. Une fois le ventre bien repu, je peux maintenant aller refiler ma tenue de lumière. Au programme, tutu et maquillage de circonstance. Déjà là on retombe en enfance. Le moral est au top, on s’amuse rien qu’à voir nos têtes de clowns. Il est désormais temps de prendre le large. Tous en voiture à la file indienne et le premier montre la voie.
On arrive vers midi sur les lieux du crime (après un détour car le guide n’avait pas rentré la bonne adresse dans le GPS haha). Petit passage pour récupérer t-shirt de l’évènement et brassard et on file admirer ce qui nous attend. En chemin je rencontre une licorne. Hiiiiiiiiiiiiiiii. J’étais obligé, j’ai demandé si on pouvait prendre une photo ensemble. J’ai bien senti le regard désespéré du gars mais il a quand même consenti à ma requête (en même temps, quand on s’habille en licorne, et de surcroît rose, faut assumer!). Puis nous avons ensuite fait notre propre séance photos de groupe. Autant dire que maintenant j’ai un paquet de photos souvenir. Direction maintenant la ligne de départ. Enfin non, d’abord petit arrêt au stand « Allez tous avec moi c’est le moment de s’échauffer ». C’est donc au rythme de sons endiablés que nous sommes tous là, l’équipe des « tutus », à faire des montées de genoux, des squats et des fentes. Je confirme qu’à la fin chaque articulation est déverrouillée et que le corps est prêt à suer !
12H45. Le moment tant attendu depuis des mois est enfin arrivé. Le soleil décide même de faire son apparition pour la première fois de la journée. Top départ. C’est au son des Black Eyed Peas et criant de toutes nos forces, que nous nous élançons vers notre premier obstacle.
Une heure plus tard, la course prend fin. Mais quel moment de rigolade. On a dû escalader des murs (hyper simple quand comme moi vous êtes courte sur pattes), jouer à Tarzan en traversant un trou d’eau (bien évidemment moi je suis tombée dedans..), ramper sur un petit muret en évitant qu’un bras nous renverse, faire la grenouille en sautant sur d’énooooormes ballons, slalomer à travers des boudins en évitant d’être renversé, fait du toboggan avec des bouées (oui oui, avec le grand splacht à la fin) et j’en passe. Bref, on a couru, on a chanté, on a crié (allez savoir comment mais notre nom d’équipe est passé de « tutus » à « puputes », j’ai pas compris mdr), on a galéré, mais on a pas abandonné et on a gagné ! C’était vraiment fantastique et cela faisait un moment que je n’avais pas autant rigolé de bon coeur. Bien entendu que nous avons à nouveau fait des photos pour marquer tout ça.
Mais toutes les bonnes choses ont hélas une fin et le moment du retour à la maison a sonné. Alors comme à l’arrivée, petit détour par la gare de Caen, gros câlins d’amitié car on ne sait pas quand sera notre prochaine rencontre et puis retour en Touraine. Le trajet a été un peu plus silencieux qu’à l’aller. J’en ai profité pour remercier Delphine d’avoir eu cette idée de génie car c’est quand même grâce à elle que nous avons vécu ces moments mémorables. Je lui dit aussi que j’ai adoré faire la connaissance de son frère avec qui j’ai accroché immédiatement, une personnalité atypique mais surtout ultra attachante et avec qui on se pique des fou rire à avoir mal aux zygomatiques ! Alors si l’occasion se présente, se serait avec grand plaisir de se revoir un de ces quatre.
19H, ma dernière halte de la journée en déposant Dédé chez elle. Après de sacrés au revoir, je remonte en voiture et fini la demi heure de trajet très pensive. Ce weekend aura été magique. Pour la première fois depuis des lustres mon esprit était occupé à s’amuser plutôt qu’à ruminer. J’ai passé des moments fabuleux, en ultra bonne compagnie, sans penser à demain. J’ai fait le plein de bonne ondes grâce à tout ça. Pour combien de temps, je ne sais pas, mais toujours est-il que la vie est faite pour vivre et partager des expériences comme celle ci. Merci à toi Delphine d’être mon amie, merci d’avoir toujours était là et de penser à moi pour partager des moments comme ça. tu fais partie de mes bonnes étoiles qui me permettent de continuer à avancer… Alors vite que de nouvelles aventures nous arrivent !
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