Juin 2020

20 juin : Chaque pas compte

20 juin : Chaque pas compte

La chambre est plongée dans le noire. Je ne sais pas quelle heure il est. Tout ce que je peux dire c’est que j’oscille entre rêve et réalité. Il y a ce bruit sourd qui résonne dans ma tête. Cela fait il parti de mon rêve? C’est comme un moteur qui ronronne de plus en plus fort, une voiture qui fonce droit sur moi. Soudain un éclair déchire la nuit. Je me réveille en sursaut. Mes yeux peinent à se décoller. Je regarde autour de moi. Non rien d’anormal. La nuit est très calme, rien ne semble perturber les insectes dans leur chant nocturne. 

Le bruit résonne à nouveau. Mon regard dévie vers la droite et je découvre le coupable. Chérinou s’est retourné est dort désormais sur le dos. Grosse erreur… Je vais l’aider à changer de position… Au passage j’en profite également pour virer Looping du lit. Non mais c’est pas vrai. Je devais être vraiment fatiguée pour m’endormir sans boules quies et ne me rendre compte de rien du tout. Je jette un oeil à l’heure : 4h40. Pouaaah ça pique. Mes paupière sont encore lourdes, je ne devrais pas avoir trop mal à me rendormir…

Deuxième réveil mais cette fois en pleine conscience. J’ai l’impression que la matinée est bien avancée. tout est à nouveau calme dans la chambre. Les chiens sont dans leur panier respectif à en croire les formes tachetées que je distingue sans lunette, et chérinou est tout minouchou à serrer son oreiller dans ses bras. Il faudrait pas trop tarder sinon après il va faire trop chaud. Je regarde le réveil : 7h40. Quoi? C’est tout? C’est encore bien trop tôt là. Fichtre alors, c’est samedi quoi…

J’arrive à tenir jusqu’à 8H30. Après, inutile d’insister, j’ai tous mes sens en éveil. Je réussi à m’extirper du lit sans trop de bruit. mes affaires de sport m’attendent tranquillement dans la salle de bain. J’ai gardé l’habitude de la semaine à les préparer la veille. Je regarde par le velux, il va faire chaud. Allez je fais péter le débardeur. Je suis contente car il me boudine moins qu’au début de l’aventure. J’ose enfin le mettre pour aller dehors. Je décide également de mettre un peu de crème solaire. oui oui on est jamais trop prudent.

8h45, je suis prête, oreillettes en place, lancement du cardio guidé BBLETE 2020. Je ne suis pas en super forme non plus mais je me sens bien pour le moment. Cette fois je pars à l’opposé de mon chemin habituel, j’ai envie de changer un peu. Seulement comme je ne connais pas, je ne m’attendais pas à rencontrer autant de petites montées. Sa mère la paupiette, c’est dur. Le premier qui me dit qu’en Touraine il n’y a pas de relief…. peut-être moins qu’ailleurs je vous l’accorde, mais je confirme qu’il est bien présent quand même.

Cette fois le sport en pleine conscience est plus difficile, je peine avec sa méditation. Au bout de 15min j’ai une crampe au pied droit. Aaarrggghhh je douille. Je décide de continuer en marchant le temps qu’elle passe. C’est dur psychologiquement. Je commence à me juger. STOP. Respire un bon coup. Bienveillante arrive à mon secours “Ce n’est pas grave. Ce n’est que du sport, rien de grave comme dit Lucile. Marche et reprends la course lors des accélérations, tu verras ça va le faire. Et prends conscience du chemin parcouru. Il y a quelques semaines en arrière, tu te serais effondrée en larmes en te jugeant plus bas que terre et tu n’aurais même pas essayé de continuer”. Elle a pas tord. Je pense également à toutes les personnes qui n’ont pas la chance de courir ou qui font la marche/course alternée et ça me remotive. Si elles le font, je peux le faire. On ne regrette jamais un entraînement et même 20min ce n’est pas rien. Allez, je me re-concentre et au moment des accélérations je me lance. C’est pas énorme en soit mais je tiens. Dans les phases de récupérations je marche, j’essaie de garder un bon rythme. Arrive le niveau 3, je me dit que je peux le faire. Pareil, je reprends le run lors des accélérations. La crampe est toujours là mais la douleur moins aiguë. Je tiens les cinq changement de rythmes et puis fin pour moi. Je termine en marchant. Je suis quand même contente car je n’ai pas lâché. J’ai mis de la bonne volonté et c’est le principal.

En rentrant, la maison est toujours silencieuse. Je tends l’oreille. Un bruit sourd résonne à l’étage. Tiens Looping vient de se faire virer du lit. 5min plus tard, c’est la débandade dans les escaliers et deux monstres poilus me sautent dessus. Chérinou arrive un peu après, à priori lui c’est pas pour me sauter dessus! Il est encore à moitié endormi, c’est mignon. Et là il prend conscience de ma tenue. J’ai le droit à des applaudissements. aaaaahhhhhh OUI!!!!!!! ça y’est je les ai !!!! je suis super contente, je viens d’être soutenue officiellement par chérinou.  

Après la douche on prend le petit déjeuner ensemble. C’est cool il fait beau, on est amoureux, les chiens sont heureux, bref la vie est belle. 

J’ai un peu d’énergie alors je vais en profiter. Hop c’est parti pour le lancement de machine à laver et rangeage de la cuisine et du salon. Je me sens bien et plus sûre de moi, du coup j’en profite pour faire ma vahiné devant chérinou avec mon paréo aux couleurs estivales. c’est certain il va bien finir par craquer.

Aprè avoir gagné la partie (et je peux clamer que j’ai vraiment gagné en tonicité), il est temps de s’attaquer au repas. Ce midi sera le fameux trash de la semaine. Au menu cuisse de poulet rôtie au four avec des pommes de terre, le tout accompagné d’une poêlée de poivron jaune/courgette. Le trash se situe vraiment dans le dessert. Je l’avoue j’ai cédé à la tentation. Deux jours que j’en ai envie alors je me le suis fait ce fameux mugcake au chocolat/fromage blanc! alors oui je l’ai bien apprécié, savouré et dégusté! Je sais pertinemment qu’il me restera sur l’estomac le temps de la digestion. En même temps mieux vaut le manger dans la journée que le soir. Du coup après ce repas copieux, l’horloge affiche 15H00. Devinez qui s’est repositionnée en position latérale de sécurité??? Chérinou a fait pareil.

1h plus tard, je sors de la faille. Mon dieu que cela a fait du bien. Je vaque à des occupations de femme d’intérieure. Et puis c’est le drame, je sais pas ce qui m’arrive mais d’un coup mes allergies reviennent. J’ai beau prendre mes cachets, me doper aux huiles essentielles, même le pchiiiiiit dans le nez mais rien n’y fait. Je vide les paquets de mouchoirs un à un, mon nez devient rouge et gratte horriblement, et mes yeux ressemblent à ceux d’un lapin sous xanax. Et je mets de côté les éternuements. 4h doivent s’écouler avant que cela ne commencent à se calmer un peu. Sérieux c’est exaspérant. Du coup J’ai joué un peu avec les chiens dehors mais pas longtemps, j’avais l’impression que tout me démangeait, comme si plein de petites bestioles rampaient sur moi. 

Je pensais faire le défi de la semaine ce soir mais non. J’ai pas le courage et l’envie  et si c’est pour ne plus arriver à respirer une fois la tête au sol c’est pas la peine. En tout cas ce samedi aura quand même était agréable dans l’ensemble. Maintenant il faut juste que ces gamins sans cervelles arrêtent de faire les kékés avec leur mobylette sur le terrain d’en face et je passerai une bonne soirée.

N’hésite pas à t’inscrire par ici (si ce n’est pas déjà fait), si tu veux être au courant des derniers articles publiés.

Et viens faire également la connaissance de Gisèle, ma licorne, sur insta ! Je suis certaine qu’elle te plaira

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.