15 juin : la persévérance finit toujours par payer
Ce matin ce n’est pas l’extase. J’ai mal dormi. La raison? ou plutôt devrai-je dire les raisons? les deux mâles de la maison… Looping n’a pas arrêté d’être chiant cette nuit. Je crois qu’à terme, il va finir par le velux ce chien. Un coup je monte sur le lit, un coup je me gratte, un autre je me lèche, un autre je couine, puis ensuite je me jette sur le sol car j’ai trop chaud dans le panier etc…. Tout ça entremêlés des doux ronflements de l’homme. Exit les chatouillis du nez pour ne pas le réveiller brusquement, c’est fois c’est direct coup de fesses pour tenter de le faire taire. Avec cette tonicité quelle commence à avoir, il ne peux que la ressentir!
Quand le réveil sonne à 5H10, j’avoue que j’ai pas trop les yeux en face des trous. Je me laisse encore cinq minutes de répit. Non Audrey mauvaise idée tu le sais. Grrrrrrraaaaaahhhh oui ok c’est bon je me lève. Bien entendu à ce moment là le chien est aussi silencieux qu’une carpe et plus aucun son de sort des cavités buccales de chérinou. Bande de vendus….
C’est dur. J’ai beau regardé mon tapis, la motivation ne vient pas. Bienveillante sort de son silence “ce sont les cinq premières minutes les plus dures tu le sais. Pense à la communauté, pense à ton objectif, un jour une victoire, ne lâche pas t’es sur la bonne voie”. Elle est pas extra comme copine hein Allez, j’attaque par le défi ventre plat.
Aujourd’hui c’est bas du ventre. L’un de mes points faibles (oui oui j’en ai encore). Je déteste mais en même temps j’adore. Je n’aime pas cette sensation de subir comme ça, mais en même temps ça me fais kiffer quand je sens tout trembler. Passé le premières minutes, Je commence enfin à y mettre de la bonne volonté. Retour de la contraction du périnée et du « rentrage » du nombril. Je sens bien la partie en dessous du boubou ventral. Comme quoi c’est vrai, il y a bien des muscles là dessous. Peut-être qu’un jour je ferais en vrai leur connaissance.
Je continue avec le défi abdo de la semaine! Quitte à échauffer mes tablettes de chocolat (oui oui celle en dessous), autant enchaîner avec ça. Voici quelques semaines je ne n’avais pas fait ces mouvements, aussi, je suis heureuse de constater quelques changements positifs. Déjà je tiens un peu mieux le bateau. Je suis pas encore un ferry de compétition, mais déjà je ne fais plus le Titanic héhé je descends pas aussi bas que la coach mais je tiens à mon niveau. Je sens bien quand ça travaille tellement je tremble. Les ciseaux avec obliques je tiens pas encore la minute entière sans faire une pause, mais j’y suis presque. Et enfin ma plus grande fierté, c’est lors du dernier exercice. La planche avec crunch!!! J’annonce, j’ai réussi à en faire dix de chaque côté sans m’effondrer comme un pachyderme. Quand je pense que la première fois je n’arrivais même pas à en faire une. Comme quoi en 7 semaines il y a du progrès (et c’est pas fini).
Maintenant, terminons la mourance avec le total body. Il est toujours aussi intense. J’ai encore du mal avec certains mouvements comme le travail des adducteurs sur une jambe ou l’avion avec kick. Mon équilibre s’améliore vraiment doucement. Le jour où je ne tomberai plus ce sera l’apothéose. Champagne obligé d’ailleurs. Mais bon en attendant, je vais continuer à boire de l’eau et m’entrainer. Toujours contente de moi car je tiens les squats jumpés et ça c’est une belle victoire. J’ai l’impression d’être un peu moins essoufflée même si j’ai les cuisses qui piquent à moooooooort. Ma bête noire reste encore et toujours le pont avec une jambe en l’air à soulever. C’est horrible. Je galèèèèèèère ça grand mémé. Mais je m’accroche, un jour j’y arriverai.
6H15 fin de séance. J’ai encore bien transpirée. Je suis de meilleure humeur aussi. Comme quoi c’est vrai, le sport ça libère des endorphines.
Après m’être battue avec deux mouches bien relous, il est temps d’aller se laver. Arrivée dans la salle de bain je râle. Mais bordeleuuuuuu, c’est quoi encore ces boutons qui ont poussé cette nuit??? C’est pas soirée disco les gars, et le printemps c’est bientôt fini! Oui je sais, il ne faut pas trifouiller sinon ça fait des marques. Bref c’est déprimant. Passons.. autre constatation, et non des moindres, il est impératif que je me lave les cheveux ce matin. J’accélère donc la cadence car je vais finir par être en retard. Toujours est-il que même eux ont décidé d’être indiscipliné ce lundi. Je n’arrive pas à le coiffer comme il le faudrait et j’ai bien compris qu’avec ce temps humide, il vont s’amuser à friser là où il faut pas. JE rends donc les armes et les gens devront donc se contenter de ma tête d’adolescent mal réveillé.
Il est temps de partir. Bisous à chérinou (même si clairement il ne le mérite pas), caresses aux poilus et on y va. Juste avant de franchir le portail avec la voiture, quelque chose me chiffonne. Me connaissant, j’ai sûrement dû oublier un indispensable. Concentre toi et réfléchis… Ah oui ça y’est, ma chemise de boulot sur le canapé. Je l’avais posé bien en évidence afin de ne pas l’oublier hein Marche arrière, frein à main et je rentre en trombe dans la maison. “Tu pouvais pas me faire signe quand je suis passée devant toi hein?? je sais pas tomber par terre pour attirer mon attention par exemple????” oui, je parle même à des objets inanimés. et c’est sous le regard interrogateur des chiens que je reprends mon périple.
Après avoir pris une grosse pluie tout le long du trajet j’arrive enfin sur base. J’attrape mes affaires et au moment où je m’extirpe de la voiture j’entends un gros craaaaaaaaact. Je ne bouge plus. Non c’est possible. Cela ne peut pas être ce que je crois. Je respire profondément et soupir résignée. Enfer et damnation, la journée promet d’être bien longue. Honneur d’annoncer que j’ai désormais une ventilation intégrée à l’entrejambe du jean… Je ne sais pas comment je dois comprendre le message pour le coup. J’y réfléchirai plus tard. Maintenant reste à espérer que personne ne remarquera rien… En général je croise très peu de personne le matin. Faut croire qu’aujourd’hui ils se sont tous donné le mot pour me rencontrer.
Après ce désastre et une fois changée, la journée peut presque commencer. Arrivée à mon poste de travail je cherche, encore une fois, mon téléphone mais en vain. Réfléchis…. La dernière fois, tu pensais l’avoir oublié dans la voiture mais c’était au vestiaire. Donc cette fois, je retourne en premier à mon casier. Echec mission il n’y a rien. Je regarde par la fenêtre. Il pleut comme vache qui pisse. Bon le téléphone attendra un peu, c’est pas si urgent que ça finalement…..
2h plus tard, petit moment d’accalmie, j’en profite pour aller récupérer l’engin maudit. Voir le bon côté des choses, ça me fait marcher un peu.
La journée se passe. Je suis quasiment toute seule cette semaine. Autant dire que les mails et coup de fil n’arrêtent pas de s’enchaîner. J’ai quand même hâte de rentrer. En plus, le commence à avoir des maux de ventre. Les fameux… ces couillus ne vont plus me lâcher pour les 4 prochains jours c’est sûr. Pourtant je relativise, car pour une fois si j’ai mal au ventre, c’est pas à cause de ma jupe.
17H passées, l’heure du départ a enfin sonné. après avoir remis en place mon jean ventilé et avoir retrouvé le volant de la voiture, un certain voyant orange me rappelle que titine a soif… Je souffle résignée. Cette journée est décidément interminable. Et comme on va dire que j’ai la chkoumoune aujourd’hui, je me retrouve coincée dans les bouchons juste à la sortir de la base. Vivement ce soir que je me couchée que l’on passe à une autre journée…
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