Juin 2020

05 juin : panique à bord

05 juin : panique à bord

5h20, Le réveil sonne. Je désactive l’alarme. Allez, la journée commence. Je m’étire et garde les yeux fermés. Grosse erreur car le monstre des paupières a profité de ma faiblesse pour me provoquer en duel… Quand je réussi enfin à le vaincre je regarde à nouveau l’heure. 6h25. Aaaaaaahhhhhhh panique à bord!!!!!!! Viiite à la douche, en plus comme de par hasard faut que je me lave les cheveux ce matin. Que l’on soit bien clair, c’est toujours quand tu es retard qu’il est impossible de se coiffer sans les laver… J’ai la tête dans le coltar, j’ai pas vraiment bien dormi et les cernes sous les yeux en sont la preuve. 

Ja zappe la case sport, vraiment pas le temps. En plus hier j’ai pas non plus préparé mes affaires pour le boulot. Oulalalala serait-ce le début de la catastrophe??? Et là j’entends le clocher de l’église. Fichtre, je suis vraiment à la bourre…. En temps normal il retentit 10min après mon départ. Je monte voir Chérinou, hors de question de partir sans bisou. Oui c’est le rituel. Une fois la mission accomplie et le traditionnel “bon courage ma chérie” je suis prête pour affronter ce monde de fou.

Autant vous dire que la journée de travail a été terrible… Affreusement longue et fastidieuse. Pourtant le vendredi normalement c’est jour de fête! Ben là pas vraiment. Déjà j’étais toute seule. Ca à limite ce n’est pas un drame. Mais la aujourd’hui c’est pas gérable. Ca n’a pas arrêté. Le téléphone n’a eu de cesse de  sonner, les questions à deux balles ont fusée…. Jongler entre les différents domaines de gestion car bien évidemment à chaque question ça passe du coq à l’âne. Bref, j’ai ramé. Comme une séance de sport. On le sait, c’est toujours comme ça. on s’appelle cela la loi de Murphy, celle de l’emmerdement suprême.. Quand on est au complet le boulot y’en a trop et il suffit que les autres s’absentent pour que tout tombe en même temps. Mais bon faut pas se laisser abattre. N’oublions pas que ce soir c’est le weekend.

Après deux heures supplémentaires, je peux enfin partir. Il reste encore pas mal de choses mais ça attendra. La France n’est pas en danger pour autant rassurez vous. 

Franchement le retour en voiture a été salvateur. J’ai pu bien décompresser à m’égosiller sur des chansons des années 2000, voire même bien plus anciennes.  J’ai encore pas mal de choses à faire en rentrant avec que la famille ne débarque. Avec chérinou on s’est encore occupé un peu du jardin, puis j’ai continué le rangement que je n’avais pas eu le temps de faire hier. 

19H30, la chambre est quasi prête à accueillir les invités de marque. Ne manque plus que le lit à faire. C’est ainsi que je me suis rendu compte que j’avais acheté un protège matelas trop petit. Pourtant j’étais tellement sûre de moi en le prenant… Bref, je vais une fois de plus m’adapter et faire sans. Même là je m’auto saoule avec ma tête en l’air.

Pfiouuuuuu le temps défile à une allure de dingue. Malgré tout, en fin d’après-midi avec chérinou, on a quand même pu profité du temps qu’il nous restait pour faire une petite sieste crapuleuse. Tout ce que je peux dire, c’est que je confirme avoir gagné en tonicité haha

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