24 avril : Happy mood

24 avril : Happy mood

A la différence des autres jours, ce matin j’ai réussi à me lever tôt, avec le sourire et surtout pleine d’entrain pour aller courir. Chose qui n’est pas fréquente ces derniers temps haha mais là je dois dire que d’avoir trouvé une binôme de course à distance fait toute la différence. J’ai même eu le courage de préparer mes affaires la veille afin d’avoir aucune excuse pour ne pas être prête à temps. Il est 06H48 quand je m’extrais du lit. A priori, cet horaire est bien trop tôt pour Looping qui, pour une fois, de daignera même pas remuer le bout de sa queue pour me soutenir. Mais je ne suis pas bête pour autant, je sais que dès qu’il entendra mes pas dans les escaliers, il trouvera « la force nécessaire » pour se réfugier sur le lit. Un sagouin, reste pour toujours un sagouin.

07h10 je suis dehors. Didiou ça fait quand même frisquette la kékette à cette heure-ci. Mais cette fois j’ai bien pensé à mon brassard pour le téléphone et aux mouchoirs pour la goutte au nez hihi je marche un peu et fais quelques exercices de gamme histoire d’échauffer un peu le corps et puis ensuite, avec ma partenaire Anne-Sophie on se synchronise pour réaliser le cardio guidé « Happy mood » du programme Listen and go de Lucile Woodward. Au menu, 30 min de footing dans la bonne humeur. J’aime beaucoup cet audio car ici pas de prise de tête ou de compétition. On ne nous demande pas de faire des accélérations mais juste profiter du moment présent et ressentir ce qui se passe vraiment en nous. Pour ma part je suis assez détendue. Encore une fois, j’alterne marche et course dès que je sens que je suis à la limite de ressentir la pointe dans le bas du dos. J’arrive quand même à courir un peu plus longtemps à chaque fois. Mais je ne me force pas. J’ai bien l’intention de suivre ce programme de run débutant comme il se doit et de réapprendre les bases. Ce qui ne me fait clairement pas de mal. Courir c’est comme tout, il a des techniques à respecter et au début on se rend compte qu’il y a aussi beaucoup de choses à penser. A cet instant, j’arrive mieux à me concentrer sur la contraction du périnée ou encore à courir plus sur le devant des pieds. Je suis moins bourrine qu’il y a quelques temps même si les anciennes habitudes refont très vite surface. Je me laisse guider par le son enthousiaste de cette playlist et la voix de la coach. Finalement, on se concentre tellement sur ce qu’elle raconte que l’on porte moins attention au chrono. Puis mon regard est plutôt attiré sur le paysage alentour et le calme qui y règne. A cette heure-ci, autant dire qu’il n’y a pas foule. Ce qui me plaît d’autant plus. J’adore cette impression de faire communion avec la nature, de la voir prendre vie doucement mais sûrement, être seule mais sans vraiment l’être. C’est revigorant et ressourçant. Finalement, ces moments matinaux m’avaient manqué. Mais de mon plein gré je ne me serais pas lancée, alors merci à ma binôme de m’avoir remise sur le chemin de la course à pied.

A mon retour, le soleil est maintenant levé et le village s’anime peu à peu. Je note que ma terrasse est au soleil. Une idée émerge. Ce n’est pas parce que je ne fais pas le BBLETE2021 que je ne peux pas en appliquer les recommandations, c’est-à-dire, faire son sport en extérieur aussi souvent que possible. Et vu que mon diesel est encore chaud, pourquoi ne pas réaliser la vidéo Total body circuit du FOCUS T25, que je n’ai pas faite hier, dans ce petit carré de soleil ? Alors elle est pas étincelante mon idée hein Alors je file récupérer mon tapis et mon ordi et hop hop hop je me lance. Vas-y ma licorne, dans 25min tu auras validé officiellement la quatrième semaine du FOCUS T25.

Comment se passe la séance? Honnêtement? J’en sue pas ma grand mémé là, mais plutôt ses ancêtres… Pourtant j’y crois et ne baisse pas les bras. On ne regrette jamais un entraînement. Je donne ce qu’il me reste de jus. Comme à mon habitude, je maudis le coach et ses exercices de la mort qui tue. Mais il faut croire que je suis sado maso vu que je suis encore là au bout d’un mois à essayer de les faire. Me demandez par pourquoi, mais cet homme dégage quelque chose, même a travers mon petit écran, et du coup, je suis obligée de faire ces p**** de fentes quand il me le demande. Quand je regarde les autres participants de la vidéo, j’ai bien compris que je n’aurai pas leur physique digne de magazine, mais ce n’est pas grave. J’ai acté le fait que mes boubous étaient trop attachant. Ils se tonifient avec le temps mais restent quand même à mes côtés haha L’important, c’est que je progresse chaque jour un peu plus et surtout que je le ressens. Bon peut-être pas dans tous les exercices, parce que les pompes, c’est quand même ultra galère. Mais je tiens mieux la cadence, réalise plus de répétitions et j’ai le coeur qui s’emballe un peu moins.

Le gong de fin retentit. Enfin. Je suis au bout du rouleau et je n’ai pas de recharge. Alors je reste là, allongée sur mon tapis, à admirer ce beau ciel bleu pastel. C’est vrai que c’est quand même plus plaisant que le plafond blanc du salon. J’accueille avec plaisir cette petite brise fraîche sur mon visage rougi par l’effort. Je ne sais pas combien de temps s’écoule avant que je ne n’arrive enfin à me relever. Mes jambes me font bien comprendre qu’elles vont bientôt se mettre en grève sur j’ose encore les solliciter autant aujourd’hui… Mais je fais un deal avec elle. Promis on fera la larve en hibernation à partir de cet après-midi. Mais avant ça, il y a une dernière mission qui nous attend et non des moindre, c’est d’aller faire les courses avant midi… Je comprends bien qu’elles sont à demi d’accord au vu de ma démarche boiteuse pour arriver à la douche.

15H00. Devinez qui est affalée dans le canapé?? C’est bon, je peux enfin tout relâcher. J’ai assuré pour les courses, le frigo et les placards sont à nouveau plein. Pour le repas, pas de de prises de tête non plus et vive la simplicité. Donc une poêlée de légumes avec un steak haché. Maintenant place à la digestion et à la procrastination. Je sais que j’ai de l’écriture à faire mais même mes doigts et mon cerveau ne sont plus coopératifs. alors j’annonce que le monstre des paupières va sûrement me rendre visite et pour le coup, il sera libre de maintenir mes yeux fermés autant de temps qu’il jugera nécessaire. Après tout c’est le weekend, mon corps a amplement mérité le repos du guerrier. Après quoi, je passerai sûrement du temps sur les réseaux sociaux à discuter un peu, à planifier (dans ma tête mais tout en restant allongée car faut pas déconner) ce que suis censée faire d’un point de vu ménage et blog, puis je finirai en disant à chérinou que ce soir il est libre de nous cuisiner des pâtes car c’est samedi, et que ça rime avec spaghetti.

Mes yeux commencent à se fermer doucement sous la tendre pression du monstre des paupières, et autant vous dire que même les cris des jeunes ados jouant au loin, n’aura aucune incidence sur mon planning des prochaines heures….

N’hésite pas à t’inscrire par ici (si ce n’est pas déjà fait), si tu veux être au courant des derniers articles publiés.

Et viens faire également la connaissance de Gisèle, ma licorne, sur insta ! Je suis certaine qu’elle te plaira 😄