03 juin : s’affirmer
Pfiouuuu, pour être honnête je suis contente que la journée soit finie. Mais je vous rassure, elle a quand même été fructueuse. Reprenons depuis le début.
Ce matin, petite grasse matinée. Au lieu de 5H20, je traîne jusqu’à 5H40 hahaha la grande malade. Alors je sais que normalement c’est repos mais je dois l’avouer, mon envie de bouger est plus forte.
Je décide donc de commencer avec le défi ventre plat. Je l’admets, direct au réveil ça picote dur. Faire des fentes avec des poids, vraiment pas ma tasse de thé. Mais bon, je ne me pose pas de question et je fais. Pour une fois, je remercie mon côté miliaire de bon petit soldat. Je sais également que le plus dur, c’est de s’y mettre. Une fois que le corps est lancé et déverrouillé ça va toute de suite mieux. Et puis j’ai conscience qu’après l’entraînement, je vais avoir une énergie de dingue qui va me galvaniser pour le reste de la journée!
Après les abdos, j’enchaîne avec la vidéo bras fins. Et oui ça faisait longtemps que je ne l’avais pas faite celle là. Je suis contente. Sachez que mes ailes de poulet commencent à se raffermir. Ca balance un peu moins, donc c’est positif. Vient ensuite le défi de la semaine. Ma motivation? Mes photos de départ. Aussi, je m’applique dans chaque mouvement. Je le veux mon boule de ouf. durant la séance, je constate que je me sens plus forte dans mes mouvements. Ca pique toujours mais je souffre un peu moins qu’il y a 4 semaines (heureusement me direz vous!).
Et enfin, pour finir en beauté ma petite session de sport, je décide de tester sa nouvelle vidéo cardio express de 5min publier récemment sur YouTube. Dans ma tête je me conforte que cela va vite passer. Qu’est-ce que 5min dans toute une vie non? Vous remarquerez quand même que je m’applique à faire le cardio après le renfo.. J’aime être une bonne élève.
300 secondes plus tard, je suis morte. Encore une fois, cette session est à l’image de son programme, c’est à dire, tonique, motivant et bien crevant!!! Au départ j’étais confiante avec des squats à faire. Simple. je gère. Et après s’en est suivi des shuffles raaaaaaaahhhh nooooooonnnn !!!! Et en plus elle a eu l’audace de rajouter des montées de genoux!! Autant dire que ses oreilles ont sifflé intensément tellement j’ai pesté. Planche, fentes, pompes, encore des shuffles, talons fesse, sauts… Nan mais sérieusement, comment peut-on faire autant d’exercices en si peu de temps hein? Bref, J’ai transpiré à mooooooort et mon rythme cardiaque s’est envolé vers l’infini et l’au-delà. Je tiens quand même à souligner mon admiration pour cette coach. Oui, car tout le long elle garde le sourire et parle pour nous motiver. alors oui c’est son métier mais c’est quand même très plaisant. Moi, j’annonce ! Dès que les 30 premières secondes se sont écoulées, à part des “aaarrrfff” “grrrrrr” “hmmmmmmm” “ffffffffffffffffffff”, rien d’autre n’est sorti de ma bouche, et surtout pas des phrases cohérentes!
Aaaahhh alors on est pas bien là? Certes, je suis encore affalée tel le cachalot sur mon tapis mais je suis désormais bien réveillée et surtout fière de m’être bouger un peu. La journée peut donc commencer.
6h45. Il est déjà l’heure de partir bosser. Chérinou doit être réveillé mais sûrement avoir du mal à se lever. Comme je suis une fille hyper sympa, je vais aller lui faire un bisou d’encouragement avant de prendre la route. trois autres bisous plus tard et des « rhaaaaaa laisse moi tranquille », je suis parée pour sortir.
7h20. J’arrive sur le parking du boulot. Cool, j’ai cinq minutes d’avance par rapport à d’habitude. Je vais pouvoir me changer tranquillement dans les vestiaires. Sur le chemin je croise un collègue et me moque gentiment de lui car il a oublié son badge dans sa voiture. Quelques minutes plus tard, je vous laisse donc imaginer la scène quand je le croise à nouveau dans l’allée, me dirigeant vers ma voiture pour récupérer également mon badge.
La matinée a été un peu longue. Les réunions se sont enchaînées et autant vous dire qu’à 11H le coup de bambou s’est fait ressentir. J’attends toujours la pause du midi avec impatience. Le meilleur moment de la journée (après celui où je quitte le boulot haha). En plus, je sais que je vais encore me régaler avec un taboulé au boulgour accompagné de coppa. Mais en attendant, retour en réunion…
L’après midi a été moins simple à gérer. En temps normal je ne suis pas de nature à me confronter aux autres. Ca me stresse, j’ai un gros manque de confiance en moi. En général dans ces moments là, même si je sais que j’ai raison, j’ai la voix qui tremble, le rythme cardiaque qui s’accélère et la fameuse petite traînée de sueur dans le dos. Mais maintenant je ne suis plus un lapin de six semaines. Il faut que j’apprenne à me faire confiance non di diou. Et là, quand j’entends des personnes critiquer ouvertement notre travail et nous accuser de faire un peu comme bon nous semble, ça passe pas. Pourtant je ne suis pas là chef du bureau mais je décide quand même de prendre les devants. Je suis d’abord aller voir mon supérieur car je sais que lui me soutient. Je lui ai expliqué la situation et là il m’a dit “ ne vous laissez pas faire car vous avez raison”. Bienveillante me vient en aide « Allez ma licorne, respire un grand coup, calme toi, c’est comme en sport, décide de ralentir ton coeur qui bat la chamade et vas y, tu peux le faire, tu vas assurer. » Faut croire que cela m’a fait pousser des ailes car j’y suis donc allée……. Et je suis fière de moi!!!!!!! je suis restée très diplomate, j’ai réussi plus ou moins à avoir une voix posée et ferme. C’est décidément pas simple de s’imposer. Mais au moins j’ai montré que j’étais là. On s’est expliqué, le message est passé et tout est à nouveau rentrer dans l’ordre. Honneur de dire que je viens de faire du dépassement de soi hahaha Alors oui, pour certain ce n’est pas grand chose ce genre d’épisode, mais sachez que pour moi, du haut de mon 1m54, j’avais l’impression de devoir franchir une une montagne ! finalement c’est comme dans le sport. Le mental ça se travaille et c’est en sortant de sa zone de confort que l’on progresse.
Après tant d’émotions, j’étais contente de rentrer et de partager tout ça avec Chérinou. Il m’a dit qu’il était fière de moi. Aaaaaahhhhhh yes!!!!!!! il l’a enfin dit. Bon en revanche, il n’a pas perdu le nord non plus et n’a pas oublié que je devais l’aider à faire du jardinage. C’est ainsi que je me suis retrouvée une fois de plus, sécateur à la main, en train de tailler les rosiers (oui il y en a beaucoup dans le jardin). J’ai tenu 40min après stop, faut pas pousser mémés dans les orties quand même.
Ce soir, le menu est encore très alléchant. Pour moi, la fameuse salade aux fraises du jardin. j’adore le sucré salé. En revanche, pour chérinou c’est une autre histoire. Bah, c’est un grand garçon, il trouvera bien de quoi se sustenter dans le frigo.
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