Mars 2021

16 mars : une belle productivité

16 mars : une belle productivité

Au départ j’étais motivée. Puis je me suis levée… Le chien a commencé à faire son cinéma, je me suis cogné le petit orteil dans le coin du meuble de la salle de bain et j’ai découvert du vomi sur mon beau tapis tout blanc.. bref, bonheur et félicité… Je lutte contre moi-même pour ne pas aller me recoucher. Je sens le soutien de Bienveillance, alors je prends une grande inspiration, et expire longuement par la bouche. Ca va bien se passer, c’est juste un faux départ. Après avoir essuyé tant bien que mal le tapis et le fourrer avec les vêtements sales, je descends clopin clopant dans la cuisine, en quête d’un peu de réconfort avec le petit déjeuner. Mon intention du début était d’aller courir au réveil. Quand mon regard se porte sur l’extérieur et rencontre un épais brouillard, autant dire que la décision de rester au chaud dans le canapé prend le dessus. Ma motivation étant proche de zéro (comme la température dehors), on verra donc plus tard pour le sport. J’ai de quoi m’occuper à l’intérieur de toute manière. Puis cela me permettra aussi de consacrer la matinée à peaufiner mon blog. Chérinou arrive sur ces entrefaits. Ah bah il tombe bien le loustic, car j’ai des questions techniques à lui poser. Mais comme je suis une personne très attentionnée, je lui laisse le temps de se préparer son café et de permettre à ses yeux de se détacher complètement de l’emprise du monstre des paupières. Il s’ennuie en ce moment à la maison. t’inquiète chérinou, ce matin compte sur moi pour te trouver de l’occupation.

Deux heures et demi plus tard, notre réunion de travail se termine. Il en ressort que j’ai encore plus de boulot à faire que je ne le pensais. Comme quoi, c’est tout un art de vouloir se lancer à la conquête d’internet. Mais c’est cool, on est vraiment complémentaire. Ses conseils me sont très précieux et me permettent de m’améliorer chaque jour un peu plus. Je réalise la chance que j’ai de l’avoir à mes côtés dans cette aventure. Et comme un juste retour des choses, chérinou est aussi content car il n’a pas vu la matinée passer. Pour ma part elle n’est pas encore terminée car je m’en vais de ce pas corriger les petits détails rapides avant de pouvoir m’atteler à la préparation du déjeuner.

En début d’après midi, le mauvais temps est toujours d’actualité. Voyons le côté positif des choses, je peux continuer à travailler sur mon blog sans être frustrée de ne pas pouvoir profiter de l’extérieur. Et comme à mon habitude, la faille spacio-temporelle s’installe et m’emporte loin dans mes écrits.

17H, le clocher de l’église retentit. Mon regard se dirige directement vers la fenêtre. Ce n’est toujours pas la fête à l’escargot mais au moins il s’est arrêté de pleuvoir. Autrement dit, c’est l’heure que je sorte m’aérer l’esprit. Et puis sinon, à force d’être assise, je continuerai à avoir les fesses plates. Aussi, s’en plus réfléchir, je file mettre ma tenue de joggeuse. Oui c’était pas du tout prévu mais si je veux faire quelques kilomètres et remporter des points pour l’équipe, ça ira plus vite en courant. Surtout qu’il me reste moins d’une heure avant le couvre-feu. En m’habillant, je fais quelque chose de dingue. Enfin pour moi. J’ose enfiler ce haut, que je n’ai jamais mis encore car il « colle » aux boubous. Avec le corsaire qui me coupe également au milieu du ventre, autant dire que l’image que me renvoie le miroir n’est pas très saillante. Une sorte de bonhomme Michelin version Minipouce. Mais pour une fois, je m’en tamponne le coquillart avec une queue de crocodile en plastique. Au moins je suis au chaud et finalement, je ne peux pas cacher indéfiniment ce que je suis réellement.

17H08, je me lance. Dans les oreilles, je teste un nouveau cardio guidé, extrait du programme Listen and go de Lucile Woodward. Pour cette sortie, j’ai choisi le « Into the wild ». Il dure une quarantaine de minutes et j’avoue que rien que le titre m’intrigue. Alors c’est parti à l’assaut de ma propre jungle.

Ce cardio guidé est totalement hors norme. Une nouvelle approche sensorielle. Ce n’est pas que de la musique qui résonne mais aussi des bruits. Le son est d’une justesse imparable. Par moment je suis immergée en plein ville, dans l’attente du prochain métro puis d’un coup dans la forêt, entourée d’oiseau et j’entends le bruissement des feuilles d’arbres. Le tonnerre éclate et je peux presque ressentir les gouttes d’eau qui tombe sur mon visage. Au milieu de séance, je suis dans une compétition, j’entends la foule qui m’applaudis et m’encourage. Ne pas s’arrêter et toujours continuer. Une musique se libère soudain et avec elle beaucoup d’émotions. Je ne sais pas pourquoi mais je craque et les larmes roulent sur mes joues. Je me revois des mois en arrière avec les copines quand on faisait des courses en compétition. Cette sensation d’être entourée et soutenue, de ne pas être seule. A cette aventure « Frappadingue » où on devait franchir des obstacles et où on a fini en faisant des roulades dans la boue. Je repense à nos dernières vacances avec chérinou en Suède quand on s’était perdu dans les bois mais que l’on avait tellement rigolé. Je ressens à nouveau cette plénitude de ces moments riches en émotions. Ces instants qui me manquent énormément. On peut vivre tellement de choses dans une vie ! Ce cardio me rappelle que j’ai des envies de voyages, d’évasion et de découverte. Mais au delà de ça, il prouve aussi que l’on a une force incroyable en soi. L’esprit est capable de beaucoup de choses. Grâce à lui, j’ai réussi à être dans ma bulle et même à faire des accélérations quand Lucile le demandait. Oui c’est possible, on peut se déconnecter du réel pour être dans son propre monde le temps de quelques instants et se surprendre soi-même. Le retour à la réalité est d’ailleurs plus dur qu’il n’y parait. Je sors d’une expédition à dos de licorne pour me retrouver à nouveau en ville et entendre un bébé braillé à côté de moi. Ce cardio est décidément d’une justesse…

Quand j’arrive à la maison je suis très contente. J’ai couru, même si au départ je n’en avais pas forcément envie. Oui j’ai marché par moment mais j’ai aussi fait des accélérations. J’ai également fini mon périple sous la pluie et cela ne m’a pas dérangé outre mesure. C’était vraiment une séance incroyable. Comme quoi, j’ai bien fait de ne pas réfléchir et de me lancer.

Comme à mon habitude, je profite de ces endorphines libérées pour continuer sur ma lancée sport. N’oublions pas que je me suis promis aussi de réaliser le défi de l’hiver 2018, programme que je n’ai jamais tenu plus de deux semaines. Alors il est temps de rompre la malédiction. Je ne vous cache pas que j’ai les jambes un peu fatiguées. Mais pour autant, je tiens bon. Je lance la vidéo « force ». Je n’ai jamais faite cette séance encore alors je ne sais pas du tout à quoi m’attendre. Mais à l’énoncé, je suppose que je vais en suer sa grand mémé.

Après les trois minutes d’échauffement on rentre dans le vif du sujet. On commence donc avec la partie cuisses et les quadriceps. Autant dire que ça débute sur les chapeaux de roue. Deux minutes à contracter c’est hyper long. Surtout quand ensuite on passe à la chaise contre le mur (avec poids sinon c’est pas drôle). S’en suit les fentes en isométrie, ça pique, ça brûle, ça fait mal… La partie abdos n’est pas des plus simples non plus. La position du bateau n’a jamais été mon fort. Alors la faire sur une fesse et en même temps du pédalo…. Mes jambonneaux ne supportent pas et des crampes en haut des cuisses apparaissent. Alors je reprends la position initiale pour ne rien lâcher. Je me convaincs que même en statique ça bosse dur. J’obtiens un peu de répit avec le roll up. Petite nouveauté quand même, j’ai un élastique au niveau des avants bras que je dois laisser tendu à chaque montée et descente. Bah voui, autant faire travailler tout ça également. Puis j’enchaîne avec la partie fessiers avec poids et élastique. La grande totale c’est génial. Ça pique à mooooooort. L’intérieur des cuisses prend cher aussi. Je fais appel à Bienveillante et Gisèle pour leur soutien. Au secours, je souffre. Mais je continue. Le mental doit aussi faire sa part du marché. Arrive enfin la dernière partie avec le haut du corps et des dips. Je meurs….. J’ai horreur de ça. Pourtant je pense à mes ailes de poulet, on a rien sans rien alors si je veux les raffermir, il faut les travailler. L’un des exercices où je suis le plus fière quand même c’est le port des poids à bout de bras. Deux kilos dans chaque main, bras tendus et on maintient la position pendant 60 secondes. C’est trèèèèèèèèès long. Une éternité. Ça s’affaisse un peu mais on respire un bon coup et on remonte tout ça. C’est l’avant dernier exercice, je peux pas lâcher et je ne vais pas lâcher. Je réussis cet exploit de tenir. Quand la prof dit stop et que l’on termine avec des curls, des millions de fourmis me traversent les bras. Ça fait mal mais c’es tellement bon à la fois. Quand sonne le gong, j’ai réussi à faire cette vidéo que je ne pensais pas tenir. Un sentiment de fierté m’envahit. Oui mon corps n’est actuellement que souffrance, mais après un mois et demi de reprise du sport, j’arrive enfin à progresser petit pas par petit pas. C’est moi la licorne qui déchire.

Ce soir je suis refaite, pas de repas à préparer non plus, du moins pour moi. Dans mon assiette, le reste de la salade de ce midi. Quant à chérinou, comme à sa grande habitude quand il ne sait pas quoi faire, une bonne plâtrée de pâtes à la carbonara. Oui cela sent délicieusement bon à coté de moi mais comme au sport, je reste concentrée sur mon repas haha. Bon cela ne m’empêchera pas de prendre une tartine de Nutella en guise de dessert car je l’aurai bien méritée.

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Et viens faire également la connaissance de Gisèle, ma licorne, sur insta ! Je suis certaine qu’elle te plaira 😁

4 commentaire

  1. Isa

    Génial l’avancée sur ton blog, le travail avec Chérinou paie, bravo.
    Top ton run et le renfo, tu es au taquet 💪😘

    1. Ouiiiii chérinou est d’une aide précieuse même si parfois j’ai pas envie de l’écouter mais je sais qu’il a raison😂
      Pour le moment je suis dans une bon mood pour le sport, alors espérons que cela continue !

  2. Caroline

    Je pense qu’on a presque toutes pleuré lors de notre premier Into the wild
    quel beau programme
    en plus tu continues avec un programme de renfo, chapeau bas
    bonne continuation !

    1. C’est vrai que ce listen and go est vraiment extra. Chaque audio est très bien fait et c’est vrai que selon l’humeur ça nous laisse du choix hihi
      Eh oui je continue à me surpasser en sport haha mais pas de spoiler, je te laisse découvrir 😜
      Des bisettes

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