Juin 2021

30 juin : au revoir papa

30 juin : au revoir papa

La nuit a été très courte. Mon dos n’est que souffrance mais ce n’est rien à côté de celle que je ressens au plus profond de moi. Je pense tellement à toi mon papa. Depuis dimanche la terre s’est arrêtée de tourner, ma vie est sur pause. Je n’accepte pas et je ne l’accepterai sans doute jamais. Je suis aux aguets, j’ai l’impression d’entendre ton pas dans le couloir mais ce n’est pas toi. Je pense à chaque fois tomber sur toi dans la cuisine ou sur l’ordinateur, mais cette chaise reste désespérément vide. Comme mon cœur.

Ce matin a un goût amer. J’ai le ventre noué, je n’arrive pas à avaler grand chose. La maison est cependant en effervescence, on a l’impression de se préparer pour une occasion très spéciale. Une bien triste cérémonie oui. Tout le monde s’active, on est le plus naturel possible mais on sait pertinemment que ce n’est que façade. Tous on redoute la suite des événements mais chacun l’exprime à sa manière. Mamy Jeanne elle, n’a rien trouvé de mieux à faire, que de partir en douce à la pharmacie à pied alors qu’elle a du mal à marcher. Et pour de l’aspirine. Sacré mamy. Maman a même dû aller la chercher en voiture afin de ne pas être en retard sur le planning.

11H30, chérinou arrive. Mon dieu qu’il m’a manqué. A peine garé que je me jette dans ses bras. J’ai besoin de son énergie et de sa force aujourd’hui. Que c’est bon de sentir ses bras autour de moi et de respirer son parfum. Je retrouve le temps d’un instant un petit havre de paix, comme si les derniers événements n’étaient qu’un horrible cauchemar et que tout allait redevenir normal. Mais la réalité reprend très vite le dessus. Il ne faut pas que l’on traîne, on est attendu avec maman aux pompes funèbres pour la fermeture de ton cercueil en début d’après-midi.

On a beau être dans une autre dimension, la faille spacio temporelle nous rattrape toujours. Alors s’en même s’en rendre compte, nous sommes tous prêts et c’est déjà l’heure de t’accompagner dans ton dernier voyage.

Comme prévu, avec maman, Victoria et tinounet nous sommes arrivés à l’heure au funérarium. Une personne vient nous accueillir et nous emmène une dernière fois auprès de toi.

En rentrant dans la chambre, je suis tout de suite submergée d’émotions quand je respire ton parfum qui embaume toute la pièce. Le fameux Hugo boss, on peut dire qu’il t’allait comme un gant. Tu es là devant moi. Silencieux, calme, reposé. J’ai en mémoire tes derniers instants où, même si tu n’étais pas conscient, ton corps souffrait de devoir respirer. Alors te voir presque souriant même dans cette atmosphère particulière, m’apaise un peu. Je m’approche de toi. J’aimerai tellement voir une dernière fois tes beaux yeux bleus mais je sais qu’ils resteront clos à jamais. je te caresse le front. Tu es glacé. Ce n’est pas grave, au moins je peux encore te toucher et t’embrasser une dernière fois. Sache que nous ne sommes pas venus les mains vides. Toute la famille t’a apporté une rose. Chérinou en a même ramené une de notre jardin ! c’est pour te dire si elle est authentique celle là. Ok elle fait un peu la grimace comparée aux autres mais faut dire que le trajet a été long. Mais ce n’est pas tout, nous t’avons imprimé des photos que nous avons placé près de ton cœur, pour te prouver que même par delà les maux, nous serons toujours une famille unie. Et pour finir, un peu de lecture. Tu connais ma passion pour l’écriture n’est-ce pas. D’ailleurs je ne te remercierai jamais assez d’avoir cru en moi et mes écrits. Merci d’avoir été un lecteur assidu de mon journal de bord. Mon cher papa d’amour, on a jamais le temps de tout dire. J’espère sincèrement que tu as pu entendre tout mon amour samedi avant que tu ne nous quittes définitivement. Mais au cas où, je t’ai tout retranscris dans cette lettre.

La porte du fond s’ouvre. C’est l’heure. Deux hommes font leur apparition et nous informent qu’ils vont procéder à la fermeture du cercueil. Je te contemple une dernière fois avant que ton visage ne disparaisse pour toujours. C’est dur, très dur. Alors pour échapper un peu à cet étau qui m’enserre le coeur, je compte les vis au fur et à mesure qu’ils les mettent. Tiens, il y en a deux qui n’ont pas de cache, ça doit être fait exprès. Dernière vérification par ces messieurs (auraient-il peur que tu ne t’échappes?) et voilà, c’est définitif, je ne pourrai jamais plus te contempler. On sort de la pièce, ils t’emmènent dans une autre. Ne t’inquiètes pas mon papa, on sera derrière toi sur la route pour ton dernier trajet.

Dans la voiture l’atmosphère est chargée d’émotions. Je sers très fort la main de ma cousine chérie, dans l’espoir de trouver la force nécessaire pour tenir le coup. Je n’arrive toujours pas à me dire que tu ne verras plus le jour se lever, ni ces montagnes majestueuses qui nous entourent. Tout me semble dénué de sens. Après des jours de pluie, le soleil a décidé de pointer le bout de son nez aujourd’hui. C’est donc tout naturellement que me vient à l’esprit, une certaine phrase du style « c’est un beau jour pour mourir ». Humour noir mais ô combien vrai.

A notre arrivée, le parking est plein. Ma première pensée c’est que la salle ne sera jamais assez grande pour accueillir tout le monde. Heureusement qu’il fait beau, les gens pourront patienter dehors si il le faut. Mais je suis très vite rattrapée par une nouvelle émotion. L’angoisse. Oui, celle de me confronter aux gens. Je n’ai pas envie de les entendre me rappeler que tu nous a quitté. Je le sais, même si je ne l’admets pas. Je savais que j’aurai du prendre des lunettes de soleil comme dans les films. Bref, c’est l’heure.

Je descends de voiture et file directement voir chérinou. Mazette, qu’il est beau mon homme dans son costume. Pardon, mais je n’ai pas l’habitude de le voir comme ça. J’en suis encore plus amoureuse. Kathleen, ma meilleure amie, et là aussi. Ca rassure mon coeur brisé. Je ne la remercierai jamais assez d’avoir été également présente à l’hôpital, dans ces moment totalement irréels.

Les minutes défilent et il va être temps de se réunir dans la grande salle. Je cherche maman du regard. Elle est d’un courage admirable. J’aimerai tellement pouvoir faire plus et effacer cette douleur dans ses yeux. Je pars à sa rencontre mais sur mon chemin ma hantise se concrétise. Des gens viennent me voir, me prennent dans leur bras et me font part de leur condoléances. Je n’aime décidément pas ce mot. Je n’aime pas les gens. J’essaie de rester digne mais je sens les larmes monter. Alors vite la technique, « 1,2,3 expire, 1,2,3 expire ». Ca passe. Et comme si on mettait au défi ma méthode, ils ne peuvent s’empêcher de me dire « ton père était quelqu’un de formidable et d’exceptionnel, il va nous manquer terriblement ». Alors, avec ce qui me reste de dignité j’ai quand même réussi à leur dire merci mais que tout ceci je le savais déjà.

La rentrée dans la salle est terrible. Nous sommes accueillis au son d’une salsa. Oui c’est atypique, mais en même temps, c’est tellement toi. C’est la musique du dessin animé « les indestructibles », ta sonnerie de téléphone que tu aimais tant. Mes pensées dévient une fois de plus et je trouve tellement injuste, que toi un féru de technologie, tu n’auras même pas pu profiter de ton portable tout neuf que l’on venait de t’offrir pour la fête des pères.

Sur les écrans de télé, ta vie défile sous nos yeux. On a pris le temps de sélectionner quelques photos qui résument assez bien ton passage sur cette terre. Ton enfance, tes classes à l’armée, ton mariage, nos naissances, tes parties de tennis, les soirées dansantes, les barbecues, la famille… Ton sourire et tes yeux bleus illuminent mon cœur et le déchirent en même temps. Comment toi, si plein de vie, de joie et d’amour tu as pu partir aussi vite. Le monde est tellement injuste et incompréhensible.

Devant moi repose ton cercueil. C’est bien la première fois que j’ai le droit d’être au premier rang lors d’une cérémonie. Tu es recouvert du drapeau de la France et à tes côtés, il y a un homme debout, portant également fièrement le drapeau de ta dernière unité. Les fleurs autour de toi sont magnifiques. Ni trop, ni pas assez. En fait, tout est juste comme il le faut. Sauf toi bien entendu, car jamais tu n’aurai dû être étendu sur cette estrade.

Le maître de cérémonie prend la parole quelques instants et passe ensuite des chansons que tu aimais écouter. Et puis ensuite, se sera mon tour. Dans ma main, les feuilles sont froissées. Je n’aime pas parler en public, surtout devant cette immense assemblée, mais mon cœur me dit de le faire sinon je le regretterai toute ma vie. Maman m’a dit de m’exprimer comme je le ressentais. Alors je vais essayer de le faire. La musique cesse. Le maître de cérémonie annonce mon nom et c’est d’un pas tremblant que je me dirige vers le pupitre.

Le micro est trop haut. J’ai l’habitude de ces choses là. Une fois baissé, je déplie comme je peux mes feuilles et les regarde. Vais-je vraiment réussir à lire? Dans la salle c’est le silence le plus total et tous les yeux sont braqués sur moi. Pour être honnête, les lettres sont floues. Alors je respire un bon coup et annonce dans un premier temps « je vous préviens, si je dis, 1,2,3 expire, c’est normal, il faut pas s’inquiéter ». Devant moi, Kathleen, Chérinou et Victoria me sourient. Alors je m’élance :

« Aujourd’hui mon cœur est meurtri. Un vide immense a été creusé. Je n’étais pas prête, nous n’étions pas prêts. Beaucoup trop tôt, beaucoup trop injuste. 

J’ai mal quand j’y pense et quand j’essaie de ne pas y penser. J’ai mal de respirer. (1,2,3 expire).

J’ai peur de l’avenir sans toi, de tous ces moments où je vais devoir survivre sans ta présence. 

Je ne pourrais plus te prendre dans mes bras, te serrer fort et t’embrasser. Je ne t’entendrais plus rigoler, m’expliquer les choses de la vie, raconter tes histoires qui me faisait tant rire et rêver.

Tu étais mon exemple de la vie heureuse à deux.

je te vois partout, espère à chaque fois te voir franchir la porte, sortir de la chambre ou jouer sur l’ordinateur. Mais tu n’es plus là.

Les jours vont être terribles, je ne pensais pas que l’on pouvait autant pleurer. (1,2,3 expire).

Je ne sais pas comment avancer, je ne sais pas me relever. Tu laisses un immense vide en chacun de nous.

J’ai de la rage envers ce monde, de la colère contre ce cancer qui t’as emporté loin de moi. Je ne vois rien de positif dans tout cela. Tu étais bien trop jeune pour partir comme ca.

Aujourd’hui on m’a enlevé mon papa.

Tu étais notre pilier et tout le monde t’aimait et te respectait. 

Tu as été un papa merveilleux, et avec maman presque parfait. Car oui tu avais quand même ta Petite tête de cochon par moment.

Notre famille pleure mais on fera tout pour rester soudé.

Aujourd’hui, c’est l’heure du dernier hommage. J’ai peur de te laisser partir même si je sais que c’est déjà fait. 

Mon papa tu es quelqu’un d’inoubliable. Merci d’avoir mis du bonheur sur notre chemin de vie, ainsi que sur celui de tous ceux qui t’ont croisé. 

Ton empreinte sur nous est indélébile, et tu continueras de vivre et de rayonner à travers nous.

J’espère juste que là où tu es tout va bien et que tu peux continuer à veiller sur nous comme tu le faisais si bien.

Je t’aime d’un amour incommensurable, à jamais dans mon cœur mon papounet d’amour ».

Victoire, j’ai réussi à lire sans trébucher sur mes mots et sans pleurs (passé la deuxième phrase). Je pense que tu serais fier de moi papa. En revenant à ma place, mamy (ta maman) me serre très fort la main et avec une voix pleine d’émotion me dit que c’était très bien et que j’ai eu raison de le faire. La musique de Bohemian Rhapsody résonne à ce moment précis et là, comme une signe, je libère les vannes. Je suis prise de sanglots incontrôlables. Je n’arrive pas à m’arrêter, ma peine est trop grande, ma douleur trop intense. Je veux que ça cesse, je veux que tu reviennes. Je suis en colère, perdue, angoissée, bouleversée, sans repère, anéantie. Je n’ose même pas penser au futur car ça fait trop mal. Maman me serre fort contre elle, ça m’apaise un peu.

La cérémonie n’est pas encore finie. J’ai encore des choses à dire. Et oui, comme en écriture, une fois lancée, on ne m’arrête plus. Alors peut avant la fin de cette « messe » improvisée, je retourne à ce pupitre avec cette fois un poème que, je pense, tu aurais validé si tu avais pu. Une fois de plus, je m’adresse a cette audience qui t’aimait tant et leur annonce :

« cette fois, je vais parler au nom de papa car je pense que c’est ce qu’il aurait voulu :

La mort n’est rien, je suis seulement passé dans la pièce à côté. Je suis moi. Vous êtes vous. Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.

Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné, parlez-moi comme vous l’avez toujours fait. N’employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel ou triste.

Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi. Que mon nom soit prononcé à la maison, comme il l’a toujours été, sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.

La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de vos pensées, simplement parce que je suis hors de votre vue ?

Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.

Vous voyez, tout est bien. »

Je ne sais pas pourquoi, mais ce texte a apaisé un peu ma peine. Du moins, le temps d’un instant. Je replis à nouveau mes feuilles et descends définitivement de cette estrade.

Après moi, une autre personne a voulu prendre la parole. L’émotion était tellement présente qu’il a eu du mal à s’exprimer. J’aurai du lui apprendre ma méthode du 1,2,3 expire. C’est aussi ça quand on parle avec le coeur et que les liens d’amitiés sont forts. Sache papa que tu as été aimé de tous. Comme exprimé, tu nous a beaucoup apporté et ta disparition nous anéantie tous.

Ca y’est, c’est la fin. Il est temps cette fois de se dire adieu. La salle se vide petit à petit sur la même musique qui a ouvert la cérémonie. Tous viennent à toi te rendre un dernier hommage. Ton cercueil est recouvert de roses rouges magnifiques. Puis vient mon tour. Je suis là devant toi une dernière fois. Ô mon papa, même là tu y crois? J’arrive à espérer que ton cercueil s’ouvre et que tu en sortes souriant. Je n’arrive pas à te quitter. Mon dieu que j’ai mal. Non il n’y a pas de Dieu sinon tu ne serais pas là devant moi. Pourquoi faut-il que je te laisse partir? Pourquoi pourquoi pourquoi? Je ne peux pas bouger. Je veux sentir ta main chaude dans la mienne, je veux t’entendre rire à nouveau, je veux te serrer contre moi, je veux que tu vives. Maman me prend dans ses bras, c’est le signal. Que j’ai mal. Il n’existe aucun mot pour exprimer ma douleur. Alors, après un dernier baiser de la main et un je t’aime silencieux, je m’éloigne de toi définitivement, le cœur plus lourd à chacun de mes pas. Mon regard ne cesse de se retourner vers toi jusqu’à ce que je franchisse la porte. Une fois dehors je n’arrive pas à respirer. Je tourne la tête et à travers mes larmes je vois chérinou. Je m’effondre dans ses bras, il m’enlace de tout son amour et là je libère ma peine la plus profonde. Pardon, mon chéri, mais tu auras un peu de bave et de morve sur ta belle chemise.

La soirée a fini tard. Après t’avoir quitté, tout le monde est venu à la maison et on a fait un apéro dînatoire. On a rigolé, on a pleuré, on a bu. Finalement cela aura été une fois de plus à ton image, simple et généreux. Oui, tu as eu des vrais amis qui t’aimaient sincèrement. Je suis aussi rassurée de voir qu’ils seront toujours là pour maman parce que c’est le genre d’amitié qui ne s’efface pas avec le temps. Vous avez rendu les gens heureux, et je suis fière de dire que je suis votre fille.

Alors mon papounet d’amour, bien que j’ai peur de l’avenir sans toi, je te promets de faire au mieux pour être heureuse. C’est compliqué d’y croire pour le moment certes. Mais même si je sais que mon cœur sera toujours blessé, j’apprendrai à le cicatriser avec le temps, à vivre avec lui le plus harmonieusement possible. Tu me manqueras éternellement, jamais je ne t’oublierai et ne cesserai de t’aimer. Et si tu en as la possibilité, n’hésite pas à venir me voir…

Au revoir papa.

12 commentaire

  1. Kath

    Très beau texte…
    Tu m’as fait versé une larme.
    Je t’aime fort.

    1. Moi aussi je t’aime fort ma Kath😘

  2. Isa

    Quel courage ! Ton hommage à ton papa était magnifique 🥰. Il n’est plus là physique mais il n’est pas loin, il veillera toujours sur votre famille. Mes pensées t’ont accompagné pendant ce douloureux moments et ils t’accompagnent encore aujourd’hui. Gros bisous ma belle licorne

    1. Merci beaucoup ma belle pour toutes tes tendres pensées ♥️
      Et je prends bien entendu tout les bisous haha

  3. Nayner Catherine

    Très touchant ton témoignage, je n’ai pas pu retenir mes larmes…(ils nous quittent physiquement mais ils sont à nos côtés tout le temps👼) bon courage 😗

    1. Merci à toi d’avoir pris le temps de me lire♥️
      Oui je suis certaine qu’il sera toujours auprès de nous même si parfois c’est encore compliqué de se persuader de ça.
      Plein de gros bisous pour toi

  4. Berthé ali

    Ma licorne d’amour je sais ne sais pas si mes lignes vont vouloir dire qqchose tellement mes yeux sont envahis par les larmes. Je me replonge 15 ans en arrière mais en n’ayant pas la possibilité de faire ce que tu as fais pr ton papa le lui dire au-revoir.
    Il sera tj là il vit en toi et ds tes proches.
    Tu es une combattante ne lâches rien la vie est dur mais il y a du positif devant toi qui t’attend sous la protection de ton papa. Je t’aime fort toi que j’admire .

    1. Tu es une formidable personne ma Tropézienne ne l’oublie pas.
      Tes mots me touchent beaucoup et je suis heureuse que tu fasses partie de mon petit chemin de vie. Oui tu as raison, il y a toujours du positif même quand on est persuadé du contraire, il faut juste laisser le temps faire les choses.
      Je t’embrasse bien fort et encore merci pour tes mots

  5. ISABELLE

    Ton texte est poignant … j »ai perdu mon papa l’année dernière
    On n’oublie pas, ça reste à fleur de peau et petit à petit on garde que les bons souvenirs
    sois forte et continue d’avancer ..il veille sur toit à distance, juste de l’autre côté
    Bisous

    1. Je suis sincèrement désolé pour toi aussi et je ne peux comprendre qu’une partie du chagrin qui t’habite. Merci en tout cas pour ton message qui m’apaise un peu pour le futur…
      Je t’embrasse bien fort et suis également de tout coeur avec toi♥️

  6. Marine Da-Za

    Je reste sans voix… et toute mouillée de mes larmes (la technique 1, 2, 3, expire marche mais fallait le dire avant !)
    Tant de force en toi ! 😘

    1. Je suis désolée de t’avoir fait pleuré😅
      Mais merci pour ton message.
      PS: la technique peut marcher dans bcp de situations😜
      des bisettes

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.