29 septembre : vives (encore) les courbatures
5h10 Amstrong, ta boucheuuuu!!!! c’est pas vrai, faut toujours qu’il sonne trop tôt celui là. Après avoir réussi tant bien que mal à décoller mes paupières engluées, Bienveillante fait son apparition “allez ma ptite licorne des bois, fais comme Eve, lève toi et danses avec la vie” (oui j’ai de la culture musicale haha). En toute honnêteté je pense que là je suis aussi active qu’un paresseux. Pourtant je sais que ça me fera du bien. Une semaine d’arrêt complet, il est temps de s’y remettre.
Une faille temporelle plus tard, me voici en bas, sur mon tapis, devant la télé. J’ai trouvé mon programme, j’ai envie de reprendre l’étape 4 de la méthode. Mon objectif serait d’arriver à faire la 5 mais pour le moment je ne suis pas prête donc je reprends là où je m’étais arrêtée en avril.
Ben vindiou, oui je peux vous dire que j’ai créé de la vie dans certains muscles. J’avais complètement oublié que certaines zones de mon corps existaient dis donc. Ça m’a fait un bien fou. Et ce que j’ai kiffé encore plus dans cette séance c’est que le seul moment où j’ai fait une fente, c’est juste pour descendre au sol hahaha du coup dans mon élan j’ai décidé également de refaire une vidéo d’objectif 10min par jour. J’avais envie de me focaliser sur bidou. Lui n’a pas forcément apprécié mais il a quand même fait le job héhé
Partie renfo check! Vraiment fière de moi et comme je suis sur une bonne lancée, je vais continuer en allant courir un peu sur base. C’est comme si j’en avais besoin, l’envie d’évacuer.
6h45, je prends la route au volant de ma superbe voiture (enfin récupérée!!) pour rejoindre l’enfer euh pardon mon lieu de travail.
7H30, mes affaires sont déposées aux vestiaires et je suis prête à partir courir. Le temps est un peu pluvieux. Pas grave, je suis confiante, je sais que cela ne va pas durer. Ce matin, pas d’objectif de temps mais quand même le petit challenge de faire 5km. Facile, j’ai fait 10km la semaine dernière non? Je plaisante bien entendu!
Allez je me lance, un pied devant l’autre, concentration sur la respiration, on oublie le boulot et on se laisse emporter par chaque foulée. J’aime partir tôt, il fait encore un peu nuit, tout est à l’arrêt. J’ai l’impression d’être seule au monde, comme suspendue dans le temps. La vie est calme et les seuls êtres que je rencontre pour le moment sont des petits écureuils ou des lapins. Depuis que j’ai repris la course je n’ai pas la sensation de progresser, pour moi je suis constante. En soi c’est déjà bien. Disons que je n’ai plus ma copine pour me motiver et me faire courir plus vite (bah oui fallait bien que je reste à son niveau). Après je me dis aussi que j’ai fait 35min de renfo également avant. C’est peut-être pour ça que j’ai les jambes lourdes. Toujours est-il que 4km après j’ai envie de marcher. Pourtant je ne m’écoute pas. Courage ma biche, tu es sur le chemin du retour, tu peux le faire. Plus que 900 mètres à faire sérieux, ça va passer comme une lettre à la poste tu verras. N’oublions pas qu’avec la poste c’est jamais rapide hein donc c’est avec mon allure de lièvre handicapé que j’arrive enfin à boucler mon tour. 5,4km. Finalement je suis lièvre en devenir.
La vie s’anime sur base, les gens sont enfin de sortie pendant que moi je me rentre. Détour à la douche qui sera glacée car pas d’eau chaude (si ça c’est pas de l’abus.. en plus je devais bien entendu me laver les cheveux, sinon c’est pas drôle) et la journée de boulot commence.
Comme depuis maintenant une semaine, ma démotivation se perçoit. Pourtant je reste professionnelle c’est ma personnalité. Je ne sais pas faire mal mon travail point. Les heures défilent, un mal de crâne s’installe et ne me quittera pas. On trime sur les dossiers avec mon collègue.
18H40 je décolle enfin du bureau. Une fois de plus, ils m’ont vidé de mon énergie. Mon mal de tête s’est intensifié c’est horrible. Je dois encore passer chez Boulanger pour récupérer le fameux socle de recharge de l’aspirateur. Arrrggghhhhhh cette journée est interminable.
20H00 Je suis enfin à la maison. Je n’ai vraiment pas grand faim ce soir, l’avantage de la situation au moins c’est que depuis quelques jours j’ai arrêté le grignotage….
21H30,je suis déjà couchée tellement je suis HS. Il faut vraiment que je me sorte de cette situation, que je prenne une décision, car finalement là je ne vis plus, je n’ai le temps de rien et ça me bouffe le moral. Cette nuit encore je sens que je vais mal dormir…
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