Mai 2021

29 mai : l’envie d’avancer

29 mai : l’envie d’avancer

Est-ce que je le tue maintenant ou j’attends encore un peu? Il est 02H40 et impossible de me rendormir. Même avec mes boules quies, je ne peux faire abstraction des bruits que l’homme émet juste à côté de moi. Cette fois, c’est pire qu’un motoculteur ma parole ! Comment peut-on réussir à faire autant de bruit sérieux? Et surtout être insensible à mes coups de pieds… 

N’oublions pas que je suis censée être amoureuse de ce bipède. Alors pour le bien de tous, je décide de prendre mes oreillers, me lever du lit, bien fermer la porte derrière moi (histoire de laisser le chien couineur avec son maître), et filer (les nerfs un peu à vif) dans la chambre d’amis. C’est ainsi que je me retrouve à faire un lit à 02h50 du matin, en maudissant la gente masculine. Quand je m’installe enfin sous les draps, aaaaahhh bonheur. Au départ, j’ai l’impression que ses ronflements résonnent jusqu’ici mais non, c’est moi qui psychote. Et c’est avec un délice que je peux enfin rejoindre Morphée. M’est d’avis que la course ca va piquer tout à l’heure au réveil…

07h15, mes yeux s’ouvrent tranquillement. Je suis en formation étoile au milieu du lit. Pas de bruit parasite. Moment d’extase. Du coup, j’arrive à me lever de bonne humeur, et file dans la salle de bain me préparer pour la sortie running. Cette fois-ci, je fais l’expérience de course en distanciel avec une autre licorne déjantée que j’ai nommé Alison. Binôme n’est pas en grande forme suite à des petits soucis alors j’espère qu’elle reprendra vite du poils de la bête.                                                    

07H40, on commence déjà a rigolé. Au programme, on se lance dans l’aventure du cardio guidé « Into the wild » du programme de Lucile woodward (oui oui encore et toujours) Listen and go. 40min d’immersion dans un monde imaginaire et d’évasion. Autant dire que je devrai plutôt bien m’en tirer de ce côté là haha

08h00, on s’envoie toutes nos bonnes ondes et c’est parti pour la balade. J’avais déjà fait cet entraînement et je l’avais beaucoup aimé. C’est fou comme le mental a cette capacité de se créer une bulle et de faire abstraction du monde alentour. Tantôt dans la ville, tantôt dans la jungle, on court aux sons des applaudissements d’une foule en délire. Puis on se retrouve en pleine tempête, perdu dans les montagnes. C’est limite on sent la pluie et les flaques d’eau sous nos pas. Je me laisse totalement immergé dans cet univers. Je pense fort à Anne-Sophie, je le fais pour elle aussi, pour qu’elle soit fière de moi. Par moment, j’ai l’impression que l’on est toutes les trois, pas loin des unes des autres, à courir réellement ensemble. C’est motivant, ça me rebooste et sans même m’en rendre compte, je réussi à faire quelques accélérations qui sont proposés en milieu de parcours.

J’arrive devant la maison, après une aventure de 40min à dos de licorne, et en ayant parcouru 5km. Bienveillante est fière « Check ma belle, c’est encore une superbe réussite ». Décidément, je suis très contente d’avoir repris la course à pied grâce à mon équipe de choc.

Pour la suite de ma matinée j’avoue que je glandouille un peu. Je me suis fait un petit déjeuner salé appétissant, puis voilà que maintenant je me retrouve, à la sortie de ma douche, encore en serviette, devant mon grand dressing. Ce midi, déjeuner chez mes beaux parents alors je me dis que je suis capable de faire un effort vestimentaire. J’ai envie de me pouponner un peu. Waoouh, ça doit être les endorphines ça encore. Mais avant tout, il faut d’abord que je réussisse à savoir quoi mettre. Une bonne partie des étagères n’est plus fait pour moi. Vous savez, c’est la fameuse team « au cas où » ou encore celle de « un jour ça va le faire ». Je décide quand même de tester 2,3 petits hauts qui me plaisent mais que je ne suis pas certaine de rentrer encore dedans. C’est vexant mais c’est comme ça. Après quelques essais infructueux, j’arrive cependant à trouver mon bonheur.  Alléluia mes frères et mes soeurs. Je serais donc habillée de cette ancienne mais indémodable jupe rose et ce haut bleu clair qui ne me colle pas aux boubous. Et une étape de validée ! Maintenant, place à la reconstruction faciale.

Une fois n’est pas coutume, je fais au plus simple. Un peu de poudre, un trait l’eye liner, du mascara et du gloss. Paaaaaarfait. Je réussi à faire mon brushing (trop bieeeeen) et je termine ma tenue avec ma grande passion : les boucles d’oreilles. Avant j’en mettais tous les jours. Peut-être que cela me reviendra pas. En tout cas pour le moment, je suis fière du résultat. Comme quoi, doucement mais sûrement, j’apprends à redevenir un peu plus féminine que ces derniers mois où il y avait un total laisser-aller.

11h15, j’attends chérinou dans l’entrée. Oui oui, je suis prête avant l’homme. Si ça se n’est pas le monde à l’envers hein allez lèteucego pour une belle journée en famille.

19H00, retour à la maison. C’était un moment très agréable. J’adore mes beaux-parents. Je suis toujours aussi impressionnée à chaque fois que je vois leur potager. Une mine d’or. Maintenant en plus ils ont des poules, alors devinez qui est revenue en plus avec des oeufs bien frais? Si ça c’est pas bio et local. 

Une fois encore, on a bien rigolé. Le repas délicieux et le gâteau bien gourmand. L’avantage de mon petit déjeuner salé c’est que j’ai eu moins faim et donc je ne me suis pas jetée sur l’apéritif. J’ai pris mon temps et j’ai savouré (surtout les crevettes marinées car j’adooooore ça). On a ensuite terminé notre visite par une excursion en voiture puis la promesse de se revoir très vite.

En rentrant, un sujet en amenant un autre, on a pas mal discuté avec chérinou, notamment de l’avenir. Et de mes fameux projets laissés pour compte… Il m’a rappelé que ca serait bien aussi que je m’y remette. Je sais qu’il a raison, que je me suis complètement faite dépasser par les évènements. J’ai conscience que j’ai fait traîner les choses. La peur d’échouer certainement ou de mal faire. Oui je culpabilise d’avoir perdu ce temps que j’avais à profit. Mais ce qui est fait et fait. Ce n’est pas la peine d’en rajouter une couche pour que je me sente encore plus mal. J’ai encore ce sentiment de ne pas être à la hauteur face à lui et je pense que c’est également ceci qui m’a bloqué ces derniers mois. Je n’ai jamais été mon propre patron, c’est tout un monde que je dois découvrir. Et croyez moi, j’ai beaucoup à apprendre. Mais il est temps pour moi d’avancer réellement. Ok, il m’aura fallu six mois pour avoir ce fameux déclic. Comme on dit, ne vaut-il pas mieux tard que jamais? Alors, comme j’en ai marre d’être jugée (du moins c’est mon ressenti), j’ai envie de lui prouver que je suis capable de bien plus. C’est décidé, mon mois de juin je vais carburer. Déjà dans ma tête des choses prennent forme. J’ai vraiment un travail monstre qui m’attend, un retard colossal à rattraper. Mais s’il faut en passer par là, alors je le ferai. Je veux qu’à la fin de ce sixième mois de l’année, les objectifs que j’ai dans la caboche soient appliqués, que je commence enfin à réfléchir « civil » et plus « militaire ». Il est certain que je vais avoir des moments de coup de mou mais je tiendrai. Mon staff va reprendre du service. Mon bullet journal va également avoir de nouveau une vraie utilité, en plus de l’alimentation quoi haha

Finalement, je suis contente de ma décision. Je sens que mes prochaines semaines vont être bien remplies. Entre le sport, mon rééquilibrage alimentaire et mon blog, ca va envoyer des paillettes moi je vous le dis. Finalement, je vais presque (re)devenir une working-girl des temps modernes. J’aime l’idée en tout cas.  

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