29 janvier : le grand air
Depuis le début de la semaine je dois admettre que j’ai un mental plus positif et qui, pour le moment, tient. Je commence à me créer un petite routine pour mettre en place de meilleures habitudes que les semaines précédentes. En même temps, il y en avait grand besoin… Autre constatation, sûrement due à l’attraction des débuts des bonnes résolutions, mais cette semaine je n’ai pas eu trop de mal à me lever pour faire mon sport matinal. En général je suis debout vers 6H15, puis je prends mon Energize (ma potion pré-workout) avant de faire ma séance. Cette semaine j’ai même décidé de tester de nouvelles choses sur mon application Beachbody. Il faut savoir que depuis quelques mois, ils ont mis en place un nouveau concept : le BODIcast. En gros des cours collectifs en direct avec les supers coachs de la plateforme, et avec même la possibilité d’apparaître avec eux à l’écran (si on a une caméra qui fonctionne bien évidement)! Bien entendu avec le décalage horaire vous pensez bien que tous les cours ne sont pas tous en direct, mais comme ils sont intelligent ces américain, ils sont ensuite disponibles en replay. Sachant qu’il y a entre 10 à 15 cours par jour, autant dire que le choix est plus que phénoménal. Et donc pour ce matin, j’ai eu la très bonne idée de m’inscrire hier soir (oui on peut le faire, psychologiquement ça aide car on se dit « j’ai pris un engagement ») à une séance avec mon beau Joel Freeman, alias Jojo. Souvenez-vous, j’avais testé son programme de boxe « 10 rounds« . Une pure merveille (je parle bien entendu du programme.. ou pas). Au menu un entraînement qui s’intitule « Brûle-graisse intensifs ». Ai-je vraiment besoin de préciser que je vais en suer sa grand mémé? Après, oui je l’ai voulu! Il est certain qu’il y a des jours je n’ai pas la lumière à tous les étages pour m’infliger pareil sentence… M’enfin allez, allons transpirer des paillettes…
Voir à l’écran le beau gosse aux muscles saillants est quand même un plaisir pour les yeux. Disons que je ne me lasse pas de voir ses bras se contracter lors des pompes ou des burpees (oui oui, je fais aussi en même temps…). Je lui pardonne même de m’en faire faire autant. Je sais que c’est pour mon bien (qu’est-ce qu’on dit pas comme bêtise franchement). Les fentes c’est aussi une calamité, mais le voir souffrir en même temps que moi me motive. Je prends les options ou je vais moins vite dans mes mouvements, mais je m’accroche comme un koala à sa branche! Je le maudirai plus tard, pour le moment j’examine en détails ses fesses lors des squats (je voudrais pas me tromper dans le manière de faire…) et écoute attentivement ses instructions. Les cours sur BODIcast sont en anglais mais sous-titrés français. Je pensais que cela serait un frein mais en réalité pas du tout. Parce que l’on est happé par la musique, que les instructions sont compréhensibles et que pour être honnête, pas besoin d’être bilingue pour comprendre ce que nous montre le prof à l’écran. Cela va faire bientôt un an que je suis sur l’application et jamais ne j’ai été dérangée par ça (faut savoir que pour les programmes disponibles à la demande, maintenant le doublage en français est possible alors plus d’excuse!).
le cours aura duré 24min. De souffrance? Complètement. J’ai bien acté le fait que mon corps n’avait plus l’habitude de faire ce genre de mouvements. C’est comme la course ça, c’est ingrat au possible. Il suffit d’arrêter un certain temps et vous avez l’impression de recommencer de zéro. Bon là pas totalement non plus car le corps a quand même une mémoire, mais j’ai vraiment galéré à tenir dans le souffle. Je sens même que je vais avoir des courbatures d’ici ce soir… La danse avec Shaun-T c’est très bien, mais on ne pratique pas les mêmes efforts, il faut être honnête avec soi-même. Pour un samedi matin, je suis très contente d’avoir réussi à me motiver pour réaliser cet exploit! Mais j’ai la confirmation que je vais quand même continuer la danse pour le moment car je ne me sens pas prête à faire autant d’efforts chaque jour.
Le reste de la matinée fut plus tranquille. Faut pas déconner non plus, c’est le weekend. Pour le midi, c’est également en tête à tête avec moi-même que je vais déjeuner. Monsieur s’étant levé tard, il n’a pas faim. C’est pas moi que cela va déranger. Je me prépare donc ma fameuse salade en ce sixième jour de détox! Un subtil mélange de laitue, fenouil, concombre, boulgour, oignon rouge et jambon blanc. Le tout lié par une délicieuse vinaigrette citron, huile de sésame. Bon appétit à moi.
En ce début d’après-midi, je suis aussi énergique qu’un paresseux. Les endorphines du matin sont bien loin maintenant. Le temps n’est pas des plus merveilleux non plus. J’ai pas envie de faire grand chose alors fatalement mon esprit pense à la bouffe. C’est dur. Dur de résister à la tentation du fromage ou du dessert lacté après le repas. Dur de renoncer à cette notée sucrée qui fait tellement de bien au palet. Mais comme je le sais, ce sont des envies. C’est mon cerveau qui m’envoie ces messages car concrètement, je n’ai pas faim. Juste des pulsions que j’aimerai assouvir. Et avoir la cuisine à côté n’aide franchement pas.
C’est pourquoi vers 16h je décide d’aller m’oxygéner la tête. Il ne fait pas beau? Tant pis, j’ai une parka et elle remplira son rôle à merveille. Certes il y a du vent mais au moins il ne pleut pas.
En franchissant le portail, je me rends compte que cela faisait un moment que je n’étais pas partie me promener comme ça. Je mets en place la musique dans les oreilles et je commence ma promenade. Je laisse mes pas choisir leur destination. Je sais que je ne vais pas faire 8KM non plus, là c’est juste histoire de prendre l’air et éviter de trop cogiter. Pourtant me retrouver dehors sur ces chemins que j’ai tant de fois tracé, me font remonter les souvenirs à la surface. L’année dernière à la même époque j’étais en burn out. Je commençais ma reconstruction et les longues balades faisaient parties de mon quotidien. J’avais intégré l’équipe des BBL sur squadeasy et je m’épatais un peu plus chaque jour de trouver la force de relever certains challenges proposés par l’application. A cette même époque, papa était encore en bonne santé. J’ai beaucoup pleuré durant ces marches, beaucoup pensé et imaginé l’avenir. Jamais envisagé de nombreux scénarios mais j’étais tellement loin de la réalité. Un an plus tard, le chemin est encore tortueux. Malgré les épreuves, j’ai quand même eu des beaux moments de joie et d’amour. Ma famille est plus soudée que jamais et surtout j’ai appris l’importance du temps. Je n’ai plus la même vision du monde. J’ai évolué même si parfois j’ai l’impression de reculer. J’ai envie de tester une nouvelle aventure professionnelle mais j’ai encore peur de l’échec. Parfois j’ai tellement envie de revenir en arrière, à cet été 2020 où j’ai passé de fabuleuses vacances en famille et où finalement les problèmes n’étaient que des grains de poussières balayés par le vent. On se rend toujours compte trop tard de l’importance des choses. Une fois encore je pleure. J’évacue un trop plein d’émotion et des souvenirs doux teintés de nostalgie. Bon le côté positif de la balade c’est que j’aurai quand même réussi à détourner mon esprit de la nourriture! vous ai-je dis qu’il fallait voir le côté positif en chaque situation?
J’arrive à la maison peu de temps avant que le ciel ne décide de répandre un déluge sur nos têtes. Ca c’est que j’appelle avoir le cul bordé de nouilles. Bien que cette marche mais fait le plus grand bien (oui oui), mon ventre me rappelle à l’ordre avec ces grondements sans fins. Bon autant se rendre à l’évidence, cette fois j’ai vraiment faim. Yeahh! mesdames et messieurs je vous annonce que je viens de faire la différence entre l’envie et le besoin de manger! Aussi je fil en cuisine me préparer une collation. Etant donné que je suis cette fameuse détox, je ne dois pas me jeter sur n’importe quoi non plus. Alors en guise de festin, se sera une bonne grosse carotte craquante avec une poignée de noix de cajou. Moment de grâce croyez moi.
Ce soir, je réussi également à rester accrocher à mes bonnes résolutions. Chérinou qui n’a pas mangé de la journée a décidé de se préparer une bonne grosse gamelle faite de pâtes au pesto et de lardons. Bien que l’odeur soit de plus alléchante possible, je reste fidèle à ma propre assiette qui se constitue d’endives braisées, de boulgour et de jambon blanc. Et pour clôturer comme il se doit ce festin de roi, ma traditionnelle tisane du soir en guise de dessert ! Motivation, motivation… Le reste de la soirée se terminera sur l’ordinateur avec Chérinou qui après maintes reprises, aura finalement réussi à me convaincre de jouer avec lui. Et comme on sait qu’il faut s’occuper l’esprit pour ne pas penser aux choses interdites, autant dire que cette distraction est de loin la bienvenue!
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