25 aout : le début des courbatures
Une fois n’est pas coutume, il faut que Louis Armstrong fasse retentir sa voix bien trop tôt ce matin… Arrghh, 2eme jour de reprise et déjà le monstre des paupières commence ses attaques. En même temps c’est la faute à chérinou tout ça, s’il me laissait un peu dormir ben j’aurai moins de mal à me lever! (oui il faut toujours trouver un fautif). Au moment de la levée du corps je sens déjà mon fessier se manifester.. Message subliminal comme quoi il n’a pas apprécié d’être autant sollicité hier! Mon gars, prépare toi car tu n’as pas fini de subir… D’ailleurs à force de me parler à moi même j’en oublie l’heure et il est déjà 5H30. Allez go pour les exercices matinaux…
Ce matin je ne vais point trop en faire non plus. Un peu de renfo et puis ensuite si j’arrive à me motiver j’irai recourir un peu sur base. Oui la motivation n’est franchement pas flagrante en cette heure si matinale…. Toujours est-il que malgré ce manque d’envie, je réalise quand même mon défi ventre plat (ok pas beaucoup de mérite car c’est le jour des abdos hypopressifs) et la séance arrière de cuisses du défi jambes fines. J’aime bien cette séance, ca change il n’y pas de fente pour une fois.
Après quoi, grosse erreur, je décide de me poser un peu sur le canapé. Oui ce matin je suis toute raplapla. Pffff en plus le soleil n’est même pas encore levé, ça sent vraiment la fin de l’été tout ça….
Une ptite faille temporelle plus tard, je suis donc presque à la bourre pour partir… Quand je dis que ce canapé est monstrueux!!! Heureusement que j’avais préparé mes affaires avant de m’allonger quand même…
A mon arrivée au bureau j’aime car c’est quasi désert. C’est calme et tranquille. La moitié du personnel n’est pas encore rentrée donc l’autre moitié est pour le moment sereine. La grosse activité commencera la semaine prochaine alors profitons encore de ces quelques jours de répit avant la guerre…..
Après avoir blablater avec une copine, je me dis qu’il est temps que j’aille courir. C’est maintenant ou jamais car après j’aurai perdu le peu de motivation qu’il me reste. Je laisse donc une partie de mon cerveau au bureau et hop direction la sortie pour profiter du grand air. On va pas se mentir c’est le temps idéal. Un peu nuageux donc pas de forte chaleur et légère brise pour éviter de transpirer trop vite. Mise en route du GPS de la montre et c’est parti.
Aujourd’hui pas de cardio guidé. Juste moi et ma musique. Juste le moment présent sans penser à faire de performance ou se mettre la misère. 2 semaines sans courir, faut pas s’attendre à une bête de course. Déjà qu’en temps normal je ne le suis pas.J’essaie de ne pas penser mais c’est difficile. Pourtant je n’ai aucune douleur. C’est juste que je me sens lourde et empotée. Faut dégraisser (dans tous les sens du terme) la machine. J’y vais donc tranquillou et je garde le sourire. Bien entendu que je pense à serrer mon périnée, rentrer le ventre et serrer les omoplates haha, bien sûr que je me remémore les paroles de Lucile, penser à sa posture et se concentrer sur la respiration quand les pensées s’égarent un peu trop, ou même quand on croise des gens complètement avachis et en souffrance. Là tout de suite on se redresse en passant à côté d’eux.
Petit regard à la montre. 3km, arrrrgghhhh j’en ai marre je veux m’arrêter. “Non tu continues, t’as pas de douleur, arrête de ronchonner et cours” oui Bienveillante mais à 4km j’arrête “tais toi et cours…”.
Un peu plus tard, je regarde à nouveau ma montre. 4,10km c’est bon je peux marcher maintenant non? “Non, tu n’es pas encore revenu à ton point de départ. Arrêts de réfléchir, tu es censé avoir laisser ton cerveau au bureau. Donc continues. Tu peux le faire, encore 2 chansons et c’est fini”. Quand on y pense, c’est quand même fou de se faire commander par une voix imaginaire hein
Résultats, 40 min après avoir quitté ma chaise de bureau, me voici donc une nouvelle fois rouge tomate (caché par le bronzage point positif) mais fière de mon exploit. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai voulu m’arrêter en cours de route et pourtant je suis allée au bout. Le mental est vraiment puissant quand on l’écoute…par contre je ne vous cache pas que je suis au bout de ma vie. pouuuuuulalalala j’en peux plus, je transpire quand même comme un cochon mais une fois de plus, une ovation pour mon déo maison qui ne laisse transparaître aucune odeur hahaha Je peux donc retourner au bureau et faire partager à mes collègues hihihi
Le reste de la journée boulot s’est passée très agréablement. Des petits pots de pus à gérer mais rien de trop méchant. en fait j’ai qu’une hâte, c’est de rentrer chez moi car je sais qu’une surprise m’attend hihihi Oulalala regardage de la montre et je vois que je vais être en retard pour partir. Ah bah non, pas deux fois dans la même journée hein Alors tchao les collègues et à demain!!
Sur la route de la maison j’hésite à annoncer à Fifi (ma Ford lol) une nouvelle qui va bouleverser sa vie. Après réflexion, non je ne vais rien dire, on va profiter de ce trajet pour chanter du céline dion une dernière fois. Je ne voudrais pas qu’elle le prenne mal et qu’elle me lâche sur l’autoroute….
Arrivée à la maison, le moment fatidique est là. “Fifi, je te présente ta remplaçante….oui ma belle, après des années de bons et loyaux services, il a été décidé avec chérinou que tu avais le droit à une retraite bien méritée. Je te remercie infiniment pour tous ces trajets effectués en ta compagnie, ces parties de chants improvisés, ces bruits étranges que tu m’as fait, et toutes les personnes que tu as bien voulu transporter. Ce n’est pas un adieu mais juste un au revoir.” Voilà c’est dit. Bon et si j’allais essayer la nouvelle maintenant hiiiiiiiiiiiiii
Pour ma première, je veux que chérinou m’accompagne. Oui moi tous ces boutons j’y comprends rien. C’est sûr je vais faire caca mou. Moi conduire c’est pas trop mon truc surtout quand on a l’habitude des petites voitures. Mon dieu, si jamais je fais une rayure…. je regarde chérinou et lui dit le plus sérieusement du monde “surtout mon chéri, n’oublie pas que la chose la plus importante sur terre c’est que je t’aime et que Tu m’aimes aussi, et ce quoiqu’il arrive”. Je sens bien qu’il a envie de rire, mais bon par respect il ne fait que me sourire gentiment.
Après avoir suer comme il faut dans le dos, je dois dire que ce premier trajet s’est plutôt bien déroulé. Je commence à appréhender la bête. Mais heureusement que chérinou était là, il me connait bien maintenant et même quand j’ai calé (haha oui plusieurs fois car j’appuyais pas assez) il ne s’est pas impatienté ni énervé. Il est chou ce chérinou.
Une fois rentrée, et après toutes ces émotions, je me suis donc affalée comme une otarie dans le canapé, envahie d’une lassitude extrême. Je crois bien que je me suis même assoupie car quand les paupières se sont relevées, 20H30 était déjà passées…. Bien ben ce soir pizza toute faite car je n’ai pas envie de cuisiner.
En montant les escaliers pour aller me coucher, j’ai ressenti pas mal de courbatures dans les jambes. J’ai donc conscience que demain je vais galérer. Vivement dimanche et la séance de stretching moi je dis!
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