24 septembre : moral à zéro
C’est cernée que je me lève ce matin. Pas de sport, pas l’envie. Je traîne. J’arrive même à partir en retard.
Mes chefs ont bien remarqué la différence. Ils me disent que je dois garder le moral. Je leur réponds que c’est mort, ça il fallait y penser avant. Oui ça fait bizarre à tout le monde, Audrey ne sourit pas aujourd’hui. Non elle n’a pas envie. Un monde de vipère et d’hypocrisie. Si on me parle, les larmes surviennent.
Je me confie à un collègue proche avec qui j’ai travaillé en arrivant dans ce bureau. Ça me fait du bien. Il me comprend et me donne des conseils. Je sais qu’il a raison et que je dois désormais me ménager mais par moment c’est plus fort que moi, j’ai une conscience professionnelle et j’aime le boulot bien fait. Je me suis engagée à respecter certains délais et je n’ai qu’une parole. Mais je prends note.
Dans ma tête ça continue à réfléchir. Ça tourne en rond. Les chefs ne veulent pas réagir? Ok je vais tenter une dernière chose. Je vais donc les voir et leur dis cash “voilà, comme vous l’avez vu je suis complètement démotivée. Les dernières décisions prises pour notre bureau ont fini par me dégoûter de l’armée. Nous ne sommes pas des machines. Personnellement j’en ai marre de me lever à 5h tous les matins pour finir à pas d’heure, travailler pour des clopinettes et n’avoir aucune reconnaissance derrière. On nous demande toujours plus mais avec moins de moyens. Donc j’ai bien réfléchi et je veux quitter ce bureau. Pour être honnête j’hésite même à quitter l’armée. Mais bon dans un premier temps je vais demander à être bouger à l’été prochain.” et je suis partie. J’ai bien vu qu’ils étaient sidérés. Oui, ils savent que sans moi, à l’heure actuelle, le bureau ne tiendrait pas. Mais comme on m’a toujours dit, les indispensables il y en a pleins au cimetière. En toute honnêteté je ne sais pas encore ce que je ferai, mais je vais y réfléchir…
Pour une fois ce jeudi j’ai trouvé le moyen de partir presque à l’heure. Mais à mon grand désespoir, je me suis retrouvée coincée dans les bouchons. 1h de galère contre 30min en temps normal… Arrivée à la maison, au moment où je me gare enfin, le déluge s’abat sur la voiture. Non mais c’est une blague??? En voulant attraper mon sac derrière je me cogne le genou. La goutte de trop. Je hurle. Oui il fallait que ça sorte. De toute manière, avec ce qu’il tombe, qui pourrait m’entendre hein?
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