23 juillet : Qui l’eut cru..
3H00, j’ai les yeux ouverts, grands comme des soupières. J’ai des envies de meurtres et là, pour chaque être vivant présent dans la pièce! Chérinou ronfle, Looping a de nouveau décrété que le lit était son territoire et Kitty n’a pas trouvé de meilleure idée que d’aller fouiller dans le dressing et s’amuser avec des sacs plastiques. C’est un complot c’est ça? Alors je vais riposter ok. Comme à mon habitude je commence par le chatouillage de chérinou qui se termine en coup de coude car monsieur ne veut pas descendre dans les octaves. J’enchaîne ensuite avec le vol plané de Looping, hop direction panier. puis je clos ma mission avec princesse kitty et la fait déguerpir du dressing. Je me recouche, mise en place des boules quies et je croise les doigts pour réussir à me lever tout à l’heure…..
6H20 j’ouvre les yeux. Ça va je suis laaaaaaaaarrrge. J’ai juste 40min de retard. Mais quand même le temps de rattraper ma séance mollet d’hier avant d’aller au boulot. Puis ensuite j’irai courir sur base.
7H50 je suis fin prête pour le run. Écouteurs en place, gps garmin activé, lèteceugo. Pas de Lucile aujourd’hui. Je veux y aller à mon rythme. Donc j’écoute ma playlist entraînante qui me donne des envies de plage. Je décide de faire le parcours du cross. Sur base il y en a 3 tracés : 4km, 6km et 8km. Dans ma tête je pars pour les 6km. Je peux le faire, j’en suis capable.
Il fait bon, c’est super agréable. Le soleil n’est pas encore au meilleur de sa forme et un petit vent frais vient rendre l’air bien respirable. Il y a du monde ce matin qui foule le bitume. Je suis contente, je souris. Après chaque chanson je pense à rectifier ma position. Ce n’est pas parce que je n’écoute pas Lucile qu’il faut que j’oublie les bases. Je suis là pour profiter, la vie est belle et je ne pense pas à mon chrono. Pas de pression. Juste vivre l’instant. J’arrive au niveau du parcours de santé (oui oui on en a un). Il est sympa car il est au milieu des arbres et d’une végétation assez dense, on a l’impression d’être en forêt et non sur base. Au vu des gens que je rencontre qui ont le visage fermé, je veux partager des ondes positives. Alors c’est parti, à chaque personne que je rencontre, j’adresse un bonjour avec un grand sourire. Tiens gars c’est cadeau profites ça te dérideras un peu. Je croise ensuite une femme qui fait des fentes, je l’encourage et lui fait des pouces en l’air! Elle me sourit en retour. Un peu plus loin, une autre superwoman tente des tractions. Idem, grand sourire et “courage vous allez y arriver!!!”. Je suis une fée qui sème des paillettes. Les gens me sourit en retour, enfin une fois que la seconde d’étonnement est passée.
Petit coup d’œil à ma montre, je suis à 6km. Punaise, le temps est passé vite! objectif atteint !Alors que dans mon esprit se pose la question de “je rentre ou je continue encore un peu?”, mon chemin croise celui d’une collègue. Bon je ne me pose plus de question. Elle me demande si elle peut se joindre à moi car elle n’a pas grande motivation ce matin. Je lui réponds avec plaisir mais quand revanche je prends la route du retour. Et finalement j’ai travaillé encore plus mon souffle car elle m’a fait parler tout le long. C’est là quand même que je réalise mes progrès 🙂
15min plus tard nous nous séparons. Elle me dit merci et décide de continuer un peu pour se terminer. Bah avec plaisir hein.
Nouveau coup d’œil à la montre : 8Km en 1h tout pile. Je suis refaite. Mais quelle fierté!!! J’en fait même une mini danse de la victoire tiens! 2 records personnels. Je n’avais pas fait cette distance depuis au moins septembre l’année dernière ni couru autant de temps depuis un bon moment. Hakuna matata les filles, la journée ne peut qu’être géniale après ça.
Je reviens une fois de plus parfumée avec l’eau de toilette fennec n°5 haha Mais je suis contente car je n’ai aucune douleur à recenser. Un truc de ouf quand même non? Donc je confirme que mes baskets sont géniales!!!
Le reste de la journée fut bien chargée une fois de plus. Aujourd’hui c’était le grand départ de ma chef, je suis désormais au commande. Mais geste sympa, elle me dit que si demain j’ai fini ce que j’avais à faire je pouvais partir plus tôt en guise de remerciement pour tout le travail effectué. Cela part d’un bon sentiment c’est déjà ça. Du coup je ne vous cache pas que j’ai fait une journée à rallonge. Ce soir j’ai quitté à 18H20, j’ai essayé d’avancer au max pour que demain je puisse vraiment partir plus tôt. Croisons les doigts pour que j’y arrive….
19H00 je passe le seuil de la porte. Audrey ne te pose surtout pas sur le canapé sinon tu te relèves plus. Chérinou est rentré tard aussi (pour une fois hihi) vers 18H30. Le pauvre il m’annonce qu’il est fatigué. Tu veux un mouchoir peut-être? sers toi ils sont sur le buffet….Les hommes sont quand même rigolos… Ils osent dire que nous les femmes ont parle beaucoup mais ils sont pas mal dans leur genre hein. Donc pendant que je l’écoute me raconter les déboires de sa journée, je m’active également en cuisine à vider le lave vaisselle et préparer le dîner. Oui car n’oublions pas que nous femmes, avons le super pouvoir de savoir faire plusieurs choses à la fois….
Je décide par la même occasion de me faire pour demain midi la recette d’aubergine feta et grenade. Bon ça c’était avant. Ma mandoline a coupé trop finement mes tranches d’aubergines… Du coup à la fin je me suis retrouvée avec des chips grillées, enfin quand elles ne s’émiettent pas. Echec mission, va falloir que je me trouve autre chose.
Au menu pour le dîner (que j’ai réussi) salade du jardin, carottes râpées, tomate, mozza, concombre et pomme de terre au four. Une fois de plus je me suis surpassée.
La journée touche à sa fin. Et vous savez quoi? DERNIER DODO AHAHAHAHA et demain on danse, on se libère et on dit oui à la vie!!!
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