22 juin : on ne lâche rien
Voilà maintenant cinquante jours que j’écris mes péripéties. Je crois que je n’ai jamais été autant assidue dans un programme. Le temps passe lentement et vite à la fois. J’ai gardé la motivation même quand c’était difficile. Il serait donc que j’ai trouvé mon leitmotiv. Mais revenons à nos moutons et voyons en détails comme s’est déroulé ce 22 juin.
5h05 le réveil sonne. Oui c’est hyper tôt. Mais il le faut. Sinon, comment caser tout ce que je dois faire ce matin? Mais étrangement ça va, le corps a été très coopératif pour se lever, je trouve d’ailleurs cela assez suspect.
5H15 début du cours. Mon cher Fred, qu’il est bon de te revoir. Au début je me dis que cela va être compliqué de tout enchaîner. Mais comme à mon habitude, je pose le cerveau sur le tabouret d’à côté et je ne m’en sers plus pendant 1H. Ne pas commencer à se poser des questions inutiles mais simplement faire.
On commence en douceur, enfin façon de parler. N’oublions pas que je suis un diesel. Alors les premiers exercices je ne suis pas hyper rapide dans les répétitions. Je c’est aussi une certitude, je regrette d’avoir mangé autant de pâtes hier soir, j’ai l’impression de ne pas les avoir digéré et je me sens hyper lourde. Passons, ne pas s’arrêter à ces détails et se concentrer sur le moment présent. Le dips toujours ma bête noire. Sincèrement je pense que je ne progresse pas dans cet exercice là. Tant pis, je peux pas être bonne partout. J’arrive à réaliser quelques levée de bassin lors de la planche oblique. Pas plus que la dernière fois je pense, mais au moins je n’ai pas régressé. Les pompes s’enchaînent un peu plus facilement, c’est pas encore hyper fluide mais c’est pas mal haha Lors du du mouvement du superman, je pense à ma famille coccinelle bien entendu et je vous rassure personne n’est mort!! Le temps passe vite avec Fredo et la première séquence se finit. Ça va, le diesel commence à se réveiller mais c’est pas encore la pleine puissance.
Je continue avec la deuxième vidéo. Déjà là on passe la vitesse supérieure! Aaaaaahhhhhh j’avais zappée la partie cardio. Je vous rassure elle m’est revenue très vite une fois la séquence lancée. Pour ce premier tour, j’ai encore du mal à lever les genoux, c’est pas grave, ça ira mieux au prochain. Je réussi toutefois à faire des burpees. Mais dis donc, presque ça me plairait hein (j’ai bien dit presque). Quand je m’imagine entrain de faire des burpees, j’ai l’impression d’être une vraie warrior, genre Rocky, rien ne m’arrête (bon à part les cuisses qui tremblent) et je suis rapide comme l’éclair pour me remonter. Mais en réalité, si on veut vraiment être honnête, on dirait plus une grenouille qui se relève et qui saute. Mais bon, je maintenant je suis passée dans la catégorie grenouille de compèt et ouais !allez on ne s’arrête pas en si bon chemin et on continue de souffrir euh de sourire. A la fin de la séance, je suis fière d’annoncer que j’ai tout donné. Et devinez qui à fait 9 burpees de grenouille??? ET OUAAAAAAAIIIIIIIISSSS les meufs!!!!!! c’est votre licorne à paillettes hahaha mon meilleur score depuis le début de l’aventure!! Alors faites gaffe les coachs, dans 6 mois j’en ferai 16 et vous pourrez pleurer.
Après cette petite danse de la victoire, je continue sur le défi de la semaine. Là encore, un autre exercice que j’avais totalement occulté de ma mémoire, la fameuse table. et d’ailleurs, je n’en parlerai pas, car figurez vous que je n’arrive toujours pas à la faire. Mon popotin a décidé de rester sur le sol point. Par moment faut savoir écouter son corps et pour le coup j’a très bien entendu son appel. Enfin, pour conclure cette matinée sportive, je lance le défi ventre plat avec la spéciale bas des abdos. Ooooooouuuuuuuh j’ai morflé sa grand mémé. J’ai bien senti les excès du weekend. Enfin bon ça c’est fait. Je suis rincée. Petit coup d’oeil à l’horloge : 6H15. Et booooom je suis dans les temps. Mais quelle femme d’exception dis donc.
Mais comme je suis vraiment tête en l’air, mon avance sur le temps est très vite réduite à néant quand je me rends compte que je n’ai pas fait mon repassage pour ma tenue de travail. Voilà voilà quand je vous dis que je m’auto saoule, c’est pas des bêtises.
Allez il est temps de partir, le clocher résonne (ce qui n’est vraiment pas bon signe). Bisous à chérinou qui dort encore, caressouilles aux poilus et hop lèteceugo. Audrey n’oublie pas ta tenue sur le canapé cette fois-ci.
En arrivant sur le parking du boulot, petit check en sortant de la voiture. Téléphone ok, clé ok, tenue ok, mangeage ok et badge ok. C’est bon je peux aller me changer (vous avez vu je fais des efforts quand même). Au moment d’enfiler la jupe je rentre le ventre (enfin ce que je peux). Ziiiiiip, je remonte la fermeture éclair et …… miracle je ferme le bouton! je relâche un peu le ventre… ça va je respire toujours. Finalement, weekend pas si catastrophique que ça.
La journée défile à une allure folle une fois de plus. C’est toujours comme ça quand il ya assez de boulot pour trois mais que l’on est seule pour assumer. Le côté positif c’est qu’au moins la journée passe vite.
La fin de journée retentit. Deuxième contrôle avant de fermer le bureau : clé ok, téléphone ok, badge ok sac de mangeage vide ok. Pouahh je m’épate pour le coup. C’est bon je peux partir l’esprit tranquille.
Avant de prendre la route du retour, je décide de faire un tout à Décathlon. Il est temps que je change mes baskets de running. Je pense que c’est aussi à cause de ça que j’ai des douleurs aux pieds. Deux ans que je les ai et autant dire que durant ce laps de temps, ma morphologie n’a cessé de varier. Donc, repartons sur de bonnes bases (jeu de mot superbe non?). Au final je ressors de là avec même des chaussettes de contention et une jolie petite casquette blanche (ben oui on arrive dans les beaux jours quand même). Alors c’est qui qui maintenant va courir presque vite?
Sur la route je ne déroge pas à la règle des chanson à plein poumons. J’ai les fenêtres grandes ouvertes (clim naturelle quoi) et j’ai bien vu que le gars à côté de moi rigole dans sa grosse voiture bleue. M’en fiche, je me trémousse aux sons du “soca dance”, “nuit de folie” ou encore “femme libérée, tu sais c’est pas si facile non!” je fais même les instruments sur mon volant, une vraie guedin…
Ce soir c’est chérinou aux fourneaux. Au menu petite salade du jardin avec pomme de terre et gésiers de poulet. Quand c’est fait avec amour et surtout par Amour, cela ne peut être que bon non? La journée s’achève donc sur un repas délicieux et une saveur estivale.
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