Voilà maintenant un peu plus d’une semaine que je suis en arrêt. Mon mental n’est pas encore revenu au meilleur de sa forme. Mais il a des pointes de lucidité. Bienveillante est présente également et essaie de me motiver comme elle le peut. Comme quoi, cela peut avoir des avantages de vivre à plusieurs dans sa tête. Une autre bonne nouvelle c’est que je pleure beaucoup moins. Mes réserves de liquide lacrymal ont du mal à se régénérer à priori. En revanche, j’ai toujours des crises d’angoisse. Elles surviennent à l’improviste bien évidemment. Comme des ombres tapis dans l’obscurité qui attendent le petit moment de faiblesse pour nous sauter à la gorge.
Le temps n’est pas fameux. Beaucoup de pluie et de vent depuis le début du mois. Pourtant dès qu’une accalmie se présente je continue mes balades à pied ou à vélo, selon mon humeur et surtout mon fessier. Le sport ce n’est pas encore d’actualité. Je ne veux pas. Oui je sais c’est bon pour l’esprit mais me forcer ne servirait à rien. Je suis pas sagittaire pour rien voyons. C’est pour cela aussi que je « m’impose » mes petites sorties, histoire de continuer à m’aérer l’esprit et de ne pas devenir une partie intégrante du canapé. Ces expéditions me suffisent amplement pour le moment. Je ne cherche plus à devoir accomplir ça ou ça. Je laisse mon corps décider de ce qu’il a envie de faire pour le moment. Vas-y mon gars profite, c’est toi le roi. Je me plaindrai plus tard ne t’inquiètes pas.
Aussi, cette matinée débute sous de bons auspices. J’ai bien dormi, j’évite de penser au bureau et soyons fou, je fais même un peu de rangement. En même temps bien obligé, chérinou m’a averti qu’un de ces amis devait passer dans l’après-midi. Quand je regarde l’état de la maison, je me dis qu’elle est à l’image de mon esprit. Complètement sans dessus dessous. Finalement c’est une bonne chose d’inviter du monde à la maison.
Après avoir donc astiqué un peu la demeure, je pars affronter le monde extérieur au supermarché. Là aussi, tu te rends compte qu’il est temps de faire le plein quand tu ouvres le frigo et que tu en vois le fond… Ma petite virée se passe bien. J’ai l’impression de ne pas être sortie depuis une éternité, voir des gens c’est étrange. Mais c’est cool, le monde n’a pas encore sombré dans le chaos, je constate que personne ne s’est transformé en zombie.
Quand je rentre je suis de bonne humeur. Une impression de légèreté, comme celle d’un début de week-end, avec la sensation que tout va bien se passer. Ce sentiment s’effondre comme les twin Towers quand sur mon téléphone je vois des messages du bureau. C’est instinctif, mon cœur se remet à battre la chamade, la boule se reforme dans la gorge et la culpabilité remonte. Comme moi, la bonne humeur ça tient à peu de chose. J’essaie de passer outre mais ça me reste dans un coin de la tête. Je m’auto-saoule en me mettant dans des états pareils. Je reprends donc un anxiolytique et me concentre sur le déchargement des courses puis la préparation du repas.
En début d’après-midi, ma motivation a bien chuté. J’ai juste envie de me cacher sous le plaid et d’attendre que le temps passe. Pour couronner le tout, les nuages de pluie ont repris possession du ciel et Chérinou est parti à un rendez-vous professionnel en m’annonçant qu’il essaierait d’être là quand son pote arrivera. Tssssss, va falloir que je prenne sur moi pour faire bonne figure en plus.
Je suis tellement concentrée sur ma série Netflix qu’à 15h30, quand la porte d’entrée s’ouvre, je suis surprise. Chérinou entre puis je distingue une silhouette derrière lui. Je bugge, c’est qui cette fille là? Et où est son pote? J’essaie de sourire mais mon visage s’est figé dans une expression de contrariété. Et puis j’entends la voix de l’inconnue qui finalement de l’est pas tant que ça. Pourtant, cela ne peut pas être réel. Pourquoi? parce qu’elle habite à l’autre bout de la France est qu’elle doit travailler en ce moment même. Elle retire sa capuche, mon esprit bloque à nouveau. Je regarde chérinou et il explose de rire. Les deux ont un air complice. C’est donc vrai, ma cousine est bien là en face de moi. Je me lève d’un bond du canapé et la serre fort dans mes bras. C’est pas croyable, ils ont fait ça dans mon dos et je ne me suis rendue compte de rien. J’ai envie de pleurer de joie, je n’arrive pas encore à me faire à l’idée qu’elle soit réellement là. La seule chose que je trouve à dire c’est « chéri ton pote est en retard aussi ». Bien entendu ils éclatent à nouveau de rire car ce prétendu invité, c’est elle. Vivi ma cousine. La sœur que je n’ai jamais eu. Avec elle c’est fou rire assuré, pas de repos pour les zygomatiques. Elle a fait le déplacement spécialement pour moi, pour me changer les idées et me remonter le moral. Comment voulez-vous que mon petit cœur ne soit pas rempli d’amour et de gratitude. J’ai pas les mots pour lui dire à quelle point je l’aime et que je suis heureuse de la voir.
Autant dire que le reste de la journée s’est passé dans une douce euphorie. J’ai retrouvé le sourire, mes tracas m’ont laissé en paix et j’ai rigolé aux éclats. J’ai pu voir aussi dans les yeux de chérinou qu’il était heureux de retrouver la fille joyeuse qu’il connaît si bien. Les mojitos royaux ont bien aidé aussi faut l’avouer.
Cette nuit c’est donc la tête plus légère (et embrumée de menthe/citron vert) que je m’endors avec le sourire et le plaisir de savoir qu’une nouvelle journée de rire et shopping m’attend demain. Décidément, la vie est pleine de rebondissements et j’ai vraiment une cousine en or.
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Et moi c’est avec les yeux pleins de larmes que j’essaye de finir ton post
Super contente pour toi
Une cousine en or
Des Bisouilles 😘
Coucou ma belle, sèche tes larmes sinon c’est moi que tu vas faire pleurer ^^
Merci pour ton message en tout cas et oui je confirme, j’ai une cousine en or massif!!!
Plein de grosses bisettes !!!