16 novembre : une nouvelle semaine
Comme prévu, petite nuit avec un réveil qui pique sa grand mémé! ça faisait longtemps que je n’avais pas vu s’afficher 5H10. Bienveillante j’ai besoin de toi là… Donne moi une bonne raison de me lever ce matin. “Ben tu n’as pas le choix, les vacances sont terminées”. Tu es censée me remonter le moral, pas me le détruire… “Pardon. Parce que c’est une nouvelle semaine qui s’annonce et donc un nouveau planning du BBLETE2020! Et qu’ils ont dit à la météo qu’il allait faire beau”. Bon décidément, aujourd’hui elle non plus n’a pas de grand argument pour me convaincre… Mais je réfléchis pas trop et je me lève. Profite de cette liberté de mouvement ma biche, car pour le moment tu n’as pas encore fait la séance de fessiers intensifs prévue mardi.
Direction le salon et lancement de la vidéo du jour. Le bootcamp avec Frédéric. Aaaahhh le beau et l’unique. Plus je le regarde, et plus je me dis qu’il est grand dans la vraie vie. Oui, donnée vraiment superficielle et inutile mais j’avais envie quand même envie de le partager avec vous haha Toutefois, mon admiration pour cet homme redescend d’un cran quand il me fait commencer par des dips. Tsssssss, combien de fois devrais-je répéter que je préfère les manger?? Au même titre que les fentes et les abdos rotateurs, je déteste cet exercice. Hop je viens de vous donner mon top 3 là.
La séance se poursuit pas trop mal. J’enchaine gainage, pompes, squats, fentes (grrrrrr) levées de bassin sur une jambe (Ah tiens, cet exercice est à la quatrième place dans mon top pour info). Franchement après tout ça, j’ai bien transpiré.
Je suis contente de reprendre le programme depuis le début. En effet, je me rends bien compte que je n’ai plus le même niveau que fin juillet. Je pense que si j’avais commencé par exemple en semaine 4 (genre je suis une championne même pas peur), je serais à l’heure qu’il est vraiment dégoûtée. Là, je reprends confiance petit à petit et c’est le plus important. Vivement dans un mois que je retrouve les premiers résultats positifs.
Ceci étant, ça m’a motivé. Comme j’ai besoin de me vider encore un peu la tête, je continue avec les 10min de cardio fessiers galbés de l’objectif 10min par jour. J’ai donc rajouté à l’ensemble de ma tenue, une couche de transpiration supplémentaire.
Et enfin, afin de clôturer cette séance de remise en forme, le challenge bras du BBLETE2020. Oui je le confesse, j’ai été exaspéré de commencer encore une fois par des dips mais j’ai quand même été au bout du challenge. Autant dire que je ne peux que m’améliorer dans les exercices proposés.
Sur-ce, maintenant une bonne douche, avant de passer au petit déjeuner. Il est temps que je reprenne figure humaine. La fin des vacances sonne aussi le glas pour le port des vêtements confortables.. Le retour du jean et du soutif ça vous parle? Monde cruel.
Bref, on contracte le périnée, sert le ventre et une fois en apnée, on remonte la fermeture du jean. On patiente 2,3 secondes, puis on relâche doucement et on observe. La fermeture tient. C’est déjà bon signe. A noter que les boubous, eux, sont restés en apnée. Mais ça j’y peux rien, ils n’avaient pas qu’à revenir. Attends que j’enfile ma jupe de boulot tout à l’heure, ils vont virer au rouge c’est certain.
Maintenant que je suis à peu près présentable je peux vite fait aller déjeuner avant d’être trop à la bourre. J’avais prévu le coup, donc ce matin c’est le chia pudding. Oui je suis bizarre et je l’assume. Moi j’aime bien ce petit côté gélatineux. Avec la vanille et le lait d’amande, je me régale.
7H03, je suis en retard. Allez feu patate. Audrey pense à bien tout prendre cette fois avant de partir… Donc petit check rapide : gamelle, chemise, jupe, pull, tasse à café, badge et clé. Ma foi, j’ai bien l’impression d’avoir la totale pour une fois.
La route ne m’avait pas manqué. Le bon côté des choses, c’est qu’il y a moins de travaux donc circulation plus fluide. J’ai reconnecté mon téléphone à Nissa et on reprend nos séances de karaoké. C’est bon pour le moral et ça donne du courage. Et croyez moi, j’ai besoin de courage.
Ce matin j’arrive avec 15min de retard. Qu’est-ce qu’ils vont me faire, me virer? hahahaha (humour noir ok) non mais ça prends du temps d’aller au vestaire et de se changer. Comme prévu, au moment de l’enfilage de la jupe, mes boubous grincent de la graisse (car ils n’ont pas de dent voyons) et Mr Bidou est coupé en deux. J’essaie de les rassurer en leur disant qu’il faut juste attendre un peu que la jupe détende. Qu’ils profitent également du moment présent car dans très peu de temps, je vais être assise….
Je ne dirais pas que mon arrivée au bureau est remarquée. En même temps, avec les mesures sanitaires, les gens travaillent en décalé. La mise en route de l’ordinateur se passe bien. Plus ça va, et plus les messages arrivent dans la boite mail. 300 à lire et/ou à classer. Ça va je suis laaaarrge. Ne pas déprimer, ne pas déprimer.
La fin de matinée arrive enfin. J’ai déjà la tête en ébullition. Mon chef de bureau arrive sur ces entrefaits et on parle un peu de ce qui s’est passé durant mon absence. Et puis il prend un ton un peu plus solennel. Ok j’ai compris de quoi il veut me parler. L’avis sur mon dossier tombe. C’est défavorable. C’est un coup dur. La seule explication que j’obtiens c’est que je suis trop jeune pour partir et que ça va porter préjudice à l’armée. Quelle prétention dis donc, moi une petite adjudante, Licorne à temps perdu, l’armée ne se remettrait pas de mon départ c’est certain. Je suis blasée et sors un peu pour respirer. J’ai les larmes aux yeux. En même temps je ne suis pas si surprise, au plus profond de moi je savais que cela se passerait comme ça. J’avais juste encore un peu d’espoir. Il est comme les vacances désormais, un lointain souvenir. Bon, mon dossier va quand même suivre sa course folle dans les bafonds de l’administration, alors pour le moment arrêtons d’y penser et laissons faire les choses. Les décisions finales seront prises en temps et en heure.
Passage aux toilettes pour mettre un peu d’eau froide sur les yeux et retour à mon poste de travail. La déception s’atténue un peu. Mon envie de travailler est cependant mise à rude épreuve. J’essaie quand même de prendre sur moi et d’aider mon collègue qui, il est important de le dire, a bien géré.
16H30, je suis partie. C’est fini le temps des heures supplémentaires. Mes boubous reprennent vie quand j’enfile mon jean. Alors finalement, il était pas si serré que ça hein?
En rentrant gros câlinou puis ensuite je m’enferme à nouveau dans ma bulle et mes créations d’esprit. Ça me fait un bien fou et je retrouve le sourire.
Ce soir c’est chérinou qui cuisine! Devinez quoi? Des pâtes hahaha mais je suis contente, car il prend le chemin lui aussi des bonnes habitudes et en fait cuire beaucoup moins qu’à l’accoutumée. Comme ça, pas de tentation avec une deuxième assiette. Je t’aime mon chéri.
Après quoi j’ai une absence. Il paraîtrait que je me suis endormie comme une loque dans le canapé. Tssss moi je ne crois que ce que je vois. Mais après avoir essuyé la bave de mes commissures, je décide quand même d’aller me coucher haha.
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