11 juin : encore une bonne journée
Aujourd’hui, je vais super bien donc “encore un matin, ou juge ou coupable, ou bien victime ou bien capable” (qui a chanté???). Perso je décide d’être capable. Oui je vais la faire cette danse que nous propose Aïcha. Je me donne une seconde chance pour cette séance. La semaine dernière c’était la découverte, donc normal que je n’arrivais pas à suivre non?
Comme à mon habitude, je commence par le défi ventre plat. Aujourd’hui, c’est au tour du grand droit d’en prendre pour son grade. Il n’est pas forcément très content, mais il fait le job qui lui est demandé. M’est d’avis que demain il me rappellera ce que je lui ai fait subir… J’enchaîne ensuite avec le défi de la semaine des bras. Oui, hier je l’avoue, je l’ai volontairement omis, alors soyons bonne élève ce matin, et donnons l’exemple! La vidéo se passe et confirme mon avis sur les dips. c’est donc définitif, je préfère les manger plutôt que de les pratiquer!!! Maintenant que l’ensemble du corps est chauffé, c’est parti pour bouger comme dans les années 90 avec Aïcha. Ou du moins essayer…
17min plus tard le bilan. J’ai chaud c’est une certitude. Cependant, je n’arrive toujours pas à suivre, mon corps refuse de faire ces mouvements de cercle de bassin et autre déhanchés pourtant si gracieux à admirer chez les autres. Je suis sûre que même une girafe fait des cercles plus en rythme et élégants avec son cou que moi avec mon popotin. Bref, il faut se rendre à l’évidence, ce genre de danse n’est vraiment pas fait pour moi. J’admire quand même ma ténacité car j’ai été jusqu’à la semaine 6 avant de déclarer forfait.
Il est maintenant l’heure du grand final. le cardio brûle graisse…. Comme déjà suggéré, je pense que j’ai encore trop de de cette substance répartie dans chaque zone de mon corps et c’est donc logique qu’à chaque fois, je galère sa grand mémé pour ne pas succomber. C’est qu’il est est tenace mon gras à moi. Alors pour le déloger… Mais une fois de plus, repose mon cerveau sur le côté et pars pour ces 10min de folie intense. Etant donné que j’ai moins travaillé les jambes que mardi, la séance passe un peu mieux quand même. Je jump, je squat, je monte des montagnes, je fais des ciseaux et le sumo (on se croirait dans la pub pour tampax… Avec cette vidéo je peux tout faire ). J’ai le coeur qui bat à 2000/h, j’ai chaud, je souffle comme un boeuf mais je m’accroche. Et petite fierté, cette fois, je termine ma burpee quand elle a dit stop!
Joie et dégoulinante ! Mais au moins c’est fait. Je suis rincée pour le reste de la journée mais comme après chaque séance, je suis d’excellente humeur d’avoir tenue jusqu’au bout.
Comme à leur habitude, c’est seulement après la douche et le petit déjeuner que les toutous et chérinou débarquent dans la cuisine. Hop c’est le signal, il est temps pour moi de prendre le large.
Je suis contente, j’arrive même avec un peu d’avance. Mais comme je suis un peu chat noir, je rencontre bien entendu quelques difficultés à rentrer sur la base. Faut dire aussi que quand le personnel de garde oublie la clé pour ouvrir le portail, ça n’aide pas. Alors on prend son mal en patience et on poireaute l’avance gagné avant de pouvoir enfin réussir à se garer. Petit coup d’oeil à ma montre, honneur d’annoncer que je suis en retard de 5min.
Matinée chargée comme à l’accoutumée. Et puis histoire de bien pimenter un peu les choses, une fois encore l’imprimante ne fonctionne pas et une panne de réseau décide de s’incruster. Hyper frustrant…. Ce n’est pas comme si on avait des délais à respecter hein Mais bon, je prends mon mal en patience car de toute manière on peut rien y faire.
La journée continue de défiler et je commence à ressentir les effets de la fatigue mais surtout mentale vers 13H30. Ma solution miracle est de prendre un café. Surtout qu’en plus une réunion m’attends dans moins d’une demi-heure… A la base, j’e ne bois quasiment jamais de cette substance amère, c’est vraiment en cas de force majeur, et toujours avec du sucre. Or là, comme je continue d’être chat noir, le sucrier est désespérément vide. Ok, il va falloir que je fasse sans. C’est donc tout un défilé de grimaces qui s’opère sur mon visage à chaque gorgée ingurgitée. Ça explique pourquoi ça réveil. En activant autant de muscles, on ne peut qu’être revigoré ! Allez, pas le temps de se reposer sur ses lauriers, l’heure de la réunion a sonné. C’est long… Très long….. Même le café a du mal à me faire sortir de ma torpeur. Dans cette salle, je suis certaine qu’il y a une faille spacio temporelle qui, à l’inverse de celle que je fréquente d’habitude, ralentit le temps…
2h plus tard. Liberté!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Viiiiite fuyons! Il est temps de rentrer à la maison. C’est fou comme dans ces moments là on retrouve une belle énergie.
Une fois repassée en tenue civile, je quitte mon vestiaire sourire aux lèvres. Et là je stop net devant la porte de sortie… quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi il pleut autant? Et devinez qui n’a pas de veste ni de parapluie? Je sais que je me suis affinée ces dernières semaines, mais de là à passer à travers les gouttes, il y a encore un peu de boulot… Quand je pense que je m’étais promis de ne plus courir aujourd’hui. Allez une grande inspiration et c’est parti pour un petit sprint humide.
Le retour en voiture ce fait bien entendu en musique et même pour un mois de juin, avec le radiateur. Fallait bien que je sèche un peu quand même et que je réussisse aussi à faire partir toute cette buée. Quand je regarde ma tête dans le rétro, je me dis que je ressemble vraiment pas à grand chose là. Cheveux plaqué et frisottis parce par là, il est vraiment temps qu’un coup de ciseaux fasse du tri la dedans. Et comme par moment le monde est bien fait, devinez qui à rendez-vous chez sa coiffeuse?
Une heure plus tard, je ressors du salon totalement détendue. J’ai kiffé ce moment. Limite je me serais endormie à me faire trifouiller les cheveux comme ça. en plus j’ai payé un peu moins cher car je n’ai pas voulu faire du brushing. Cela aura était insensé quand on voit tout ce qu’il tombe encore dehors.
Arrivée à la maison, pas de trace de chérinou dans le jardin, ni dans l’abri. En même temps, avec ce temps maussade, le jardinage c’est pas le top. Mais pas d’inquiétude pour autant, je le retrouve en méditation profonde sur le canapé avec, bien entendu, les chiens lui servant de couvertures. Il y en a qui on la vie sacrément difficile…
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