10 septembre : Qui a osé inventer le fractionné?
Ce matin je suis motivée pour mon fractionné. Enfin presque… Je sais que je vais souffrir mais bon il faut bien tester à un moment donné. Et pour ne pas reculer j’y vais direct en arrivant sur base. Hop hop hop 7H25 je suis en place pour commencer l’échauffement avec la vidéo de Tom. Bon je me trouve un coin où personne ne pourrait trop me voir car soyons honnêtes, les mouvements à faire sont un peu bizarre si on a pas la vidéo devant soi.
Je pensais en suer avec cet échauffement mais non, cette petite vidéo est tranquille, parfaite pour réveiller les muscles. Je trouve ça un peu bizarre quand même, je me doute que le cardio guidé va donc vite remédier à mon problème de transpiration…
Et c’est parti, je m’élance (doucement hein) sur la piste d’athlétisme. Si on m’avait dit qu’un jour j’irais de mon plein gré… Les premières minutes ça va. Puis vient le moment des montées de genoux et talons fesses. Sa mère la grognasse, je suis déjà morte avant d’avoir même commencé le corps de séance. Je DETESTE les montées de genoux, j’ai les jambes d’une lourdeur c’est atroce. J’ai l’impression de me traîner sur la piste, c’est une horreur. La suite promet d’être un grand moment…
Vient le moment fatidique. Lucile donne le top départ. Go, je m’élance dans ma vitesse 3 pour 30s. Mon dieu que c’est long. Mais je me donne à fond. Ok, on ralentit, vitesse 1. Plus que 7 fois à faire… Ramené sur une journée c’est rien mais là… Je suis déjà en ébullition. Pas le temps de réfléchir que déjà ça repart. Concentration, concentration.. Atteindre le piquet, puis le suivant, je peux encore en faire un… Récup. Uhhhhhh mais je soufffffreuuuuuuu. Et on repart. Je crois qu’elle triche, ça fait pas 30s de repos là. En revanche pour la vitesse 3 je suis sûre qu’elle rajoute des secondes au chrono car ça passe beaucoup moins vite!!!! Nouvelle récup, je marche. Mon cœur s’affole, il résonne dans mes oreilles. J’ai envie d’arrêter. Je veux que ma copine revienne pour courir avec moi et me motiver. Au lieu de ça, je m’élance une nouvelle fois dans une course folle où j’ai l’impression de me traîner comme un escargot. Puis je pense à ma nouvelle coach de course, j’ai promis de faire mon maximum. Alors bon je vais tenir promesse, je vais au moins faire de mon mieux pour ces p***** de sa***** de mer***** de 30s de la mort qui tue.
J’ai perdu le compte, je ne sais plus combien il me reste encore de tour à faire. Lucile me fait rire. Elle ose me dire que si j’en ai envie, si c’est pas assez, je peux me rajouter jusqu’à 12 fois. Big lol, mon état me dit que déjà si je vais jusqu’au 8 c’est une grande victoire. Ca c’est la faute aux montées de genoux, j’étais finie avant même d’avoir commencé.
Arrive le fameux “c’est le dernier cycle”. Alléluia!!!!! Ok, je vais essayer de me donner encore plus. Je mets tout ce que j’ai. Je ne pensais pas pouvoir tenir comme ça. Ma respiration est sifflante, comme si je manquais d’air, je m’aide des bras pour avancer mais j’ai cette impression que je n’arriverai jamais à ce fichu piquet qui me nargue devant moi. Pourtant j’avance malgré tout et même si ma vitesse 3 n’est pas celle de bip bip, j’essaie de donner le meilleur de mes capacités. La voix de Lucile est encourageante et jusqu’à la dernière seconde j’ai tenu mon rythme. Par contre je m’effondre à la fin. Je suis au bout de ma vie. Mes jambes refusent de continuer et mes poumons veulent de l’air. La tête tourne, ne me demandez plus de courir c’est mort. Je finis en marchant. 5 grosses minutes plus tard j’essaie de reprendre un petit rythme mais après quelques foulées ça ne veut décidément plus. Plus de jus. Tant pis, je vais continuer de marcher.
Cette séance m’a achevé. Je savais que j’allais galérer mais là.. J’ai un petit coup au moral quand même car je me dis que je ne suis peut-être pas assez en forme pour ce programme là. C’est seulement le premier fractionné et c’est déjà une torture. Bienveillante intervient à ce moment là “oui mais si c’était trop facile, cela n’aurait aucun intérêt. Tu te plains mais regardes, tu as quand même tenu le corps de séance. Tu ne peux que t’améliorer! Oui tu vas encore galérer, mais n’importe quel fractionné va t’en faire voir de toutes les couleurs, pourtant avec le mental tu peux décider d’y arriver. Et c’est aussi peut-être de ça que ton corps a besoin, sortir de sa zone de confort.” Ah ben là pour en être sorti, il est servi! Bref sur ces entrefaits, il est temps d’aller à la douche et de commencer la journée de travail.
Celle-ci aura été longue. Ce mois de septembre est décidément intense. Je m’en doutais depuis juillet mais là j’en ai la preuve. Les réunions s’enchaînent et un gros coup de bambou s’installe l’après-midi. Je n’ai qu’une hâte, c’est de rentrer à la maison. Mais là encore je finis tard et je n’arrive chez moi que vers 19H. Je m’effondre dans le canapé et écoute chérinou me raconter sa journée. 20h passées, le ventre qui crie famine mais rien n’est préparé, ce sera donc des pâtes au pesto sans compter le grignotages fromage et pain. Echec encore pour le rééquilibrage.
22H je suis couchée, je suis vraiment claquée. Cette course m’aura bien épuisée….
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