Mai 2021

05 mai : grosse motivation

05 mai : grosse motivation

Milieu de semaine et ce matin je me suis levée de bonne heure et de bonne humeur pour aller courir en distanciel avec ma binôme Anne-Sophie. Nous en sommes à l’étape 3 du run débutant de Lucile Woodward. Je dois dire, une fois de plus, que ce programme est très bien fait. Personnellement, je n’ai jamais eu de cours de running. Même avec l’armée, on ne m’a jamais montré les mouvements de base, comment allier respiration, bras, périnée, omoplate, fessiers durant l’effort. Cela a toujours été fait au feeling et selon mon ressenti. Alors certaines habitudes ne pourront jamais être remplacées mais pour d’autres, je sais que je m’améliore. Sa façon de nous enseigner est très plaisante. Depuis le début de cette aventure, je n’y vais pas à reculons, et pourtant on parle de courir hein Mais là c’est vraiment très progressif, le corps a le temps de s’habituer, à trouver son équilibre. Il accepte cet effort car il a de moins en moins mal et rien que ça c’est hyper plaisant. Alors au menu ce matin c’est apprendre à respirer pendant la course. 

Dehors, je suis accueillie par une température assez fraîche je trouve pour un mois de mai. Décidément, ce n’est pas pour tout de suite que je vais quitter ma petite polaire. Casque sur les oreilles, message à binôme et lancement du cardio.

A la différence de l’étape 2, là on commence directement en courant tranquillement. C’est ok, il faut y aller mollo l’escargot le temps que toutes les articulations se mettent en place. Mon dos est un peu courbaturé, mes jambes un peu lourdes mais ça va, je gère la situation. Lucile parle. Elle nous explique le déroulé de la séance et comment on va procéder pour bien caler sa respiration. Pour ma part, de ce côté là j’ai déjà trouvé mon rythme. C’est celui qui fait que je ne ressens aucun point de côté et que je peux tenir toute la sortie. J’essaie quand même d’appliquer ses conseils du mieux que je peux. Personnellement, inspirer par le nez est compliqué pour moi. J’ai l’impression de manquer d’air et je m’essouffle bien plus rapidement. Alors je teste pendant les premières minutes de run mais je reprends ensuite ma propre technique. Je pars du principe qu’il faut aussi savoir s’écouter et surtout s’adapter. En revanche je me concentre plus intensément sur l’expiration, à savoir qu’il faut que cela se fasse en rentrant le nombril et en serrant le périnée. Croyez moi, courir c’est tout un art. On a trop muscles qu’il faut penser actionner héhé Mais finalement tout est lié. 

On l’alterne ainsi entre 4min de run et 4min de marche, en se focalisant sur sa respiration abdominale. Je ne cache pas que cela fait bizarre au début mais petit à petit, cela fait son effet. A la fin de la séance, j’arrive même à faire une accélération. Je finis le souffle court, les jambes tremblantes mais fière de moi. Pas à pas je reprends un vrai rythme de course et j’en suis très contente. Finalement, le run est peut-être fait pour moi aussi.

En rentrant on échange avec binôme sur nos sensations. On se motive tellement ensemble que c’est incroyable. La magie des réseaux existent vraiment car on peut rencontrer des personnes exceptionnelles qui nous font grandir et nous dépasser. On papote un peu puis il es temps de retourner chacune à ses occupations. Pour ma part, c’est d’avoir un bon petit déjeuner bien copieux pour ensuite pouvoir attaquer le ménage plein d’entrain (ouais on se motive comme on peut…). Il plus que nécessaire de donner un coup de propre à cette maison. Le bonheur d’avoir des chiens qui perdent à longueur de journée (et de saison..) leurs poils. Et je parle pas des lessives qui s’accumulent et des courses qu’il faudrait faire. Chaque chose en son temps, faut bien que je me garde des activités pour le reste de la semaine aussi hein

La matinée file donc à belle allure. Quand on est occupé, le temps nous échappe. Rajoutez y un peu de musique et vla le concert gratuit que j’ai donné aux chiens et aux éléments de décor de la maison. Bah voui, à chacun son public. Et puis comme chaque jour que dieu fait, vient le moment où sonne les douze coup de midi et avec elle la fameuse question (qui est également répétée le soir…) du que mange t’on aujourd’hui? Bah en vrai ça va aller vite vu l’état du frigo. Mais j’ai encore un peu de ressource dans le congélateur aussi, alors je vous assure que l’on va pouvoir encore tenir quelques jours. Donc en faisant de l’assemblage, on arrive à une jolie salade remplie de bonnes choses pour la santé. Bon c’est vraie que j’en ai peut-être fait un peu trop mais c’est pas grave. Au pire il y aura des restes. 

L’après-midi c’est également une autre faille spacio-temporelle qui me kidnappe. Faut dire que l’on est tellement bien sur le canapé, bien emmitouflée dans le plaid. Les jambes sont un peu lourdes suite à la course, et l’estomac a commencé sa digestion. Donc si je combine tout ça, je ne vois pas le souci de m’absenter quelques minutes du monde des vivants pour rejoindre Morphée et sa clique. 

Le seul problème c’est que ces quelques minutes se sont transformées en heure. OMG c’était pas prévu. En même temps, au vu de mon planning est-ce vraiment si dérangeant? Le seul inconvénient c’est de faire genre que tout va bien alors que l’oreiller est imprimé sur toute la face droite du visage. Disons que ça fait pas très crédible au yeux de chérinou. Ma foi, je m’en tamponne le coquillard avec une queue de crocodile en bois. Je m’étire un long moment, mes muscles sont un peu endolori. C’est l’heure de me faire un café histoire de dissiper la brume devant les yeux. 

L’horloge affiche 17H. Ca va je suis laaaaarge. Je sais que j’ai encore une bonne séance de sport qui m’attend. Et oui, une fois encore, je vais clôturer ma journée comme elle a commencé, c’est-à-dire en transpirant. Et puis au moins cela me permets de combler mon temps libre et d’occuper mes pensées. Alors je finis tranquillement mon café, monte me changer et essaie de me convaincre psychologiquement que la séance cardio « Rip’t circuit » de 25min va bien se passer. 

17H30, je suis en place. Lancement de la vidéo. Comme depuis lundi, je découvre ces nouvelles séances qui vont m’accompagner pour les cinq prochaines semaines. Ici c’est un travail de tout le corps. On alterne le debout/couché, avec et sans poids. Bref, le cœur reprend du service intense. Il s’emballe à nouveau, la chaleur se diffuse dans chaque membre qui me compose, je deviens rouge écrevisse et j’en sue sa grand mémé. C’est une certitude, je vais galérer le reste du mois. Pourtant je ne vais pas abandonner, j’ai réussi l’étape 1 alors je peux faire la 2. Va falloir demander un peu plus au corps et au mental. 

Comme à chaque nouveauté, on est un peu dans l’euphorie comme on ne sait pas encore ce qui nous attend totalement. Je teste de nouvelles positions, telle que le burpee sur une jambe, OMG, j’avais déjà du mal sur les deux…. ou encore la planche qui mélange moutain climber et pompe sur genou. Bref, ce Shaun-T a une imagination débordante quand il s’agit de faire souffrir les gens. Pardon, travailler les gens….Je prends conscience également que je déteste sa partie « travail des abdominaux ». Moi, pas certaine que mes bébés abdos deviendront grands. Là en tout cas ils me font bien comprendre qu’ils sont pas d’accord et qu’ils vont me mener la vie dure. 

A la fin, je ne suis que paillettes désintégrées. Bon, maintenant je sais. L’avantage c’est que je ne pourrai que faire mieux vu ma performance du jour! C’est bon, j’ai bien compris qu’il nous faisait passer à l’étape supérieure. Ben mon cochon, ça va être licornesque cette histoire…

Il me faut 15min pour reprendre vie. Juste le temps qu’il faut afin de retrouver ma cousine par visio pour faire ensemble le Let’s get up. Oui je suis barrée mais j’aime cette douce folie qui me permet de m’évader un peu plus encore. Et dans ce programme, c’est quand même un Shaunt-T moins tyrannique qui nous fait bosser. Le fait de faire ça en musique et sur une chorégraphie entraînante, je le prends pas forcément comme une grosse séance de sport. Même si, croyez moi, on travaille énormément. Alors oui j’ai moins de tonus que ce matin, mais cela ne m’empêche pas de bouger mon corps au son des rythmes discos. Et aujourd’hui c’est une chorée moins cardio car plus axée sur le renforcement avec des haltères. En somme ça complète bien ma journée. Bon j’avoue que les jambes prennent chères niveau fente et squat. Mais je fais au mieux et je m’éclate avec ma cousine et finalement, c’est ça le plus important. On termine avec un retour au calme et des mots inspirants du coach qui arrive a nous faire voir la vie plus fun. On papote encore un peu avec ma cousine chérie puis vient le moment de se dire au revoir et de reprendre chacune le cours de nos existences. Comme dirait Eddy mitchell, c’était la dernière séance et le rideau sur l’écran est tombé (ouaaaiiiis référence de malade).

C’est bon, ce soir je suis vidée, mes pensées sont apaisées. Je vais de nouveau aller prendre une douche, me relaxer un peu sous l’eau bien chaude, masser mon corps qui a assuré grave sa race, puis préparer le souper avant de faire la bûche dans le canapé. C’est un programme qui me plaît énormément aussi.

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