05 Janvier : On ne lâche rien

05 Janvier : On ne lâche rien

Hier soir en me couchant j’étais pleine de bonnes résolutions. Mon planning était le suivant : réveil pas trop tard, séance fessiers après le lever, petit déjeuner et courses. Bon autant dire qu’il y a des jours où cela ne se passe pas du tout comme prévu.

10H30 j’ouvre les yeux. bien bien bien. J’ai les membres un peu lourds (on se demande pourquoi) mais dans l’ensemble ça va. Bonus quand même, grâce au sport j’ai dormi d’un sommeil de plomb! Bon, je me fais la promesse de faire ma séance de sport avant midi. Je m’extirpe donc du lit assez lourdement, et réussi à descendre les escaliers sans trop de mal.

Le temps passe et je traîne. Ne me demandez pas ce que j’ai fait, je ne m’en rappelle pas moi même. La seule chose dont je suis sûre, c’est que je n’ai pas dormi! Toujours est-il que quand mon regard rencontre la pendule, il est déjà 11H58. Crotte de canari, je n’ai plus que deux minutes pour tenir ma promesse. J’ai un regain d’énergie. Je file me mettre en tenue et à 11H59 et 45s, je lance la vidéo. Au menu comme convenu, les fessiers. En soi cela ne me dérange pas et ça va même faire du bien au popotin de se bouger un peu. A bas la peau d’orange, vive la tonicité.

Ma joie est un peu stoppée net quand après les deux minutes d’échauffement, la coach ose commencer par des fentes statiques. C’est quoi le principe, que je râle de suite? Combien de fois faut-il que je répète que je n’aime pas ça…. Ficheutreuuu à la fin. On se croirait à l’armée dit donc… Je commence donc la séance en la maudissant. Puis ça enchaîne avec des lounges rapides. Les fessiers brûlent, c’est bien ça travaille. Pour terminer ce premier circuit, on part pour des squats en déplacement. Ca va, c’est cool, j’aime bien. Mon sourire réapparaît. Quand le chrono arrive à 00 : 00 je suis contente, on va pouvoir enfin changer d’exercice ! Est-ce que je vous raconte ma frustration quand la coach annonce que l’on est reparti pour un deuxième tour ? Oh naaaaannnn, enfer et damnation!!!

Après donc cette deuxième torture, on continue avec un autre module. Allez courage ma licorne, je suis sûre que le reste va te plaire. Quelle n’est donc pas ma joie immense quand Lucile annonce que l’on commence avec des cross back. Des fentes arrières quoi. Voilà voilà…. J’ai l’impression de me revoir dans le défi jambes fines !! Ce programme promet d’être vraiment fente-astique (oulalala, mais quelle artiste avec les mots, je m’autokiffe pour le coup). Durant le second tour, non madame, non je peux pas descendre plus bas. Ni descendre tout court. Oui mon corps veut se relever. Durant ces secondes interminables, mes muscles se sont tétanisés. Alors en compromis, je reste statique voilà. Comme ça, ça me rappelle le début de la vidéo..

Le dernier circuit arrive. Je me réconcilie avec la coach. Déjà on est à moitié allongé alors j’aime ça. Les cercles de genoux, ça passe crème. Cela tiraille un peu dans le fessier, mais c’est très supportable comparé à tout ce que l’on vient de subir. Place ensuite aux extensions de jambes quand on est allongé sur le ventre. Je dois dire que plus les secondes passent, et plus je suis persuadée que j’ai des os en trop dans les guiboles. Je ne vois vraiment pas comment j’expliquerai sinon qu’elles pèsent autant. Je sens chaque muscle se contracter, l’arrière de la cuisse qui se durcit. Oh que oui j’ai besoin de travailler toute cette zone. Je veux redevenir tonique comme cet été. En réfléchissant bien, j’ai besoin de tout travailler… Je pense à chaque capiton que j’aimerai voir se lisser. alors je tiens. Dans ma tête, ma jambe est au moins à un mètre du sol, dans la réalité, elle ne doit pas dépasser les vingt centimètres.. Mais c’est pas grave, Bienveillante m’encourage et Gisèle m’admire du coin de l’œil.

Le bip final retentit. Merci mon dieu. Par sécurité, je vais rester là, allongée sur mon tapis, quelques minutes. Juste histoire d’être sûre que mes membres sont encore bien vivants. Et puis je suis en vacances, j’ai le droit de prendre mon temps…

Puis illumination dans ma cavité neuronale. Je viens de me souvenir que j’ai également pris la décision hier de faire le défi ventre plat en même temps que le BBLHIVER2021. Pourquoi je m’écoute par moment hein? Bon, comme je n’ai qu’une parole, je recherche sur mon téléphone le programme et lance la vidéo adéquate. Mon sourire revient. C’est vrai que le mardi c’est le jour des abdos hypopressifs. trop bieeeeeeeenn. Ca fait que je n’ai quasiment pas à bouger de mon tapis vu que tout se fait surtout grâce à la respiration. J’adooooore le mardi dans ce défi!

Dix minutes plus tard, là je peux dire haut et fort que ma séance de sport est terminée pour la journée. Une fois n’est pas coutume, je suis fière de moi. J’ai commencé (encore) en râlant, mais j’ai terminé en m’applaudissant. Le reste de ma journée ne pourra que bien se passer.

D’ailleurs, après la douche, il est temps pour moi de penser au repas. Ce midi encore, je ne suis pas le programme alimentaire. D’un, je n’ai pas les éléments pour, et de deux, j’ai encore des restes à finir. Alors au menu ce sera purée de pomme de terre et topinambour, le tout accompagné d’un pavé de saumon à la poêle. Je veux pas me jeter des fleurs hein mais ma purée elle déchire grave sa race, on pourrait même dire qu’elle est à se taper le cul par terre (à ne pas tester si vous avez fait la séance du jour). J’ajoute toujours un peu de gruyère, une noisette de beurre et de crème pour le côté gourmand. Bon malgré tout, je termine le repas avec un flanby. C’est la faute à chérinou ça aussi, il en a mangé un devant moi. Je dois avouer également que la boîte de chocolat qui se trouvait sur la table basse a aussi disparu. Il en restait trois dedans. Le point positif c’est que ce soir je ne serais plus tentée…

L’après-midi est studieuse. D’ailleurs je pense que ce sera un peu le même programme le reste de la semaine. Je profite de mes vacances, d’avoir du temps libre pour pouvoir mettre en place mes nouvelles idées. Ça prend du temps, plus que je ne le pensais. J’aimerai que cela aille plus vite mais comme on dit, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, alors je fais au mieux et je m’applique.

Quand on fait quelque chose que l’on aime, on entre dans une faille spacio temporelle. Les minutes (et même les heures) défilent bien plus vite que ce matin lors des fentes. D’ailleurs c’est même chérinou qui vient m’interrompre avec la question fatidique du soir « on mange quoi? ». J’allais lui dire que ce n’était pas encore l’heure quand le clocher de l’église a retentit, annonçant ainsi 19h30. Ok, je tourne donc ma langue dans la bouche et répond « soupe de butternut! et d’ailleurs, il est temps d’aller éplucher les légumes ».

J’annonce que j’ai fait des efforts ce soir. J’ai accompagné ma soupe de deux tartines de fromage frais et c’est tout! après je me suis fait une grande tisane histoire d’éviter de grignoter ou de vouloir manger autre chose. C’est quand même compliqué quand la tête réclame. Mais il faut trouver de quoi s’occuper l’esprit. Donc je suis partie faire un peu d’écriture et l’envie s’est dissipée. Maintenant faut juste que j’évite de retourner dans la cuisine…

23h, je déclare la journée officiellement finie. Si je récapitule, finalement il n’y a que les courses qui n’ont été respectées dans mon planning. Bah, ce n’est que partie remise! Demain est un autre jour. On verra également si j’arrive à me motiver pour faire du sport ou si je respecte le jour de repos prévu dans le programme. En même temps, quand je sais que je dois bientôt remettre ma jupe de boulot, je me dis que cela ne me ferait vraiment pas de mal de m’activer un peu! Verdict demain.

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