Février 2021

05 février : au secours je reprends le run

Ce matin je vous le confirme, mon corps ressent bien la vie. Depuis maintenant cinq jours, j’ai repris une petite routine et j’en suis très contente. Mes muscles un peu moins, mais ils vont s’y faire. Aussi, étant dans une démarche plus que positive, je me dis que ça serait bien que je reprenne le running. D’ailleurs, l’application squadeasy propose également des défis de ce genre. Et comme le hasard fait bien les choses, il y en a un qui commence ce matin. La vie est quand même bien faite non? Toutefois, pas de précipitation. Ça va faire quasi un mois que je n’ai pas couru et honnêtement j’ai un peu peur de la reprise. Comme j’aime à le dire, c’est pour moi le sport le plus ingrat. A chaque fois c’est la même chose, j’ai l’impression de repartir de zéro. Alors mollo l’escargot, commençons déjà par nous lever du lit.

La matinée est vite pliée. Après mon thé, je fais de l’écriture. Croyez-moi ou pas, mais même en arrêt de travail, les journées défilent à une allure folle. Aussi, j’ai pris du retard dans mes articles. C’est pas faute de vouloir coucher sur papier mes pensées mais comme à chaque fois, je me dis « oui c’est bon je vais le faire » et au final je décale encore et encore. Seulement, il arrive un moment où il est désormais impossible de repousser au lendemain. N’oublions pas que je suis une véritable tête en l’air, alors passé un certain délai, ma mémoire défaille vraiment…

Après donc cet exercice intellectuel, quoi de mieux que d’aller s’aérer un peu l’esprit dehors? Courage ma licorne, le moment fatidique est arrivé. Tu peux le faire. Allez hop hop hop, il est temps de chausser à nouveau les baskets de running.

11h16, je décolle de chez moi. Pour cette reprise, pas de cardio guidé de Lucile. Juste ma musique à moi. Des chansons que je connais par coeur, en passant du Walt Disney aux années 80 et 90, un peu de zouk et de techno, sans oublier les comédies musicales. Oui j’ai vraiment de tout. Alors on me dira que ce n’est peut-être pas très pratique pour retrouver un rythme constant. Ce n’est pas faux. On ne va pas se mentir, on a tendance à calquer nos pas sur la cadence de la musique. Mais c’est aussi pour ça que je commence mon semblant de course avec des sons tranquilou haha Je ne cherche pas de performance, juste des sensations. Pour le coup, autant dire que je suis très vite servie. Les trente premières secondes tout va bien, c’est même rigolo de courir. Puis quand je tourne au coin de la rue, la fameuse petite montée refait son grand retour. Baaaaaaaahhh, ça va beaucoup moins bien d’un coup! Dans ma tête j’ai quand même les paroles de la coach qui résonnent. Avec tous les cardios guidés que j’ai écouté, je ne peux que me souvenir des bases qu’elle nous enseigne. Alors ok, je me concentre sur la respiration pour ne penser à rien d’autre. Surtout pas à ces jambes aussi lourdes que des poteaux en bois massif. J’inspire sur deux temps et j’expire sur trois. Je sers tant bien que mal mon périnée, j’essaye de rentrer comme je peux le ventre (mais là encore je vais être transparente, il est souvent relâché quand je cours hihi), omoplates serrées derrière le dos, la tête droite et je fais le vide dans mon esprit. Cette dernière partie est compliquée. Pour ma part, j’ai toujours un milliard de choses qui défilent dans la caboche. Alors j’essaie de ne pas m’attarder dessus pour me concentrer sur le moment présent.

Franchement, heureusement que je ne suis pas fumeuse car là de suite, je crache mes poumons. J’ai l’impression de me trimbaler des boulets aux jambes tellement elles sont lourdes. Ça fait à peine dix minutes que je suis déjà au bout de ma vie. Ah ben bravo, elle est belle la licorne tiens. Je suis certaine que l’on pourrait me dépasser en marchant. Aaarhggg je souffre. Pourquoi sérieux j’ai décidé de reprendre. En plus, je le sais qu’à chaque fois je galère sa grand mémé… Et puis Bienveillante me rappelle à l’ordre « arrête de ruminer. Concentre toi sur ta respiration. C’est trop dur? Alterne marche et course. Il n’y a pas de honte à avoir. Aucune pression, aucun jugement, aucune compétition. Tu es là pour toi et pour te faire du bien je te rappelle ». Je t’aime Bienveillante. Oui je vais faire ça. Aussi après 2KM d’effectués, je continue en marchant. Mes jambes se reposent un peu, se décontractent doucement. J’essaie de garder une allure assez sportive, histoire de garder le rythme. Puis je repars en courant. Les premiers pas sont durs, comme si j’avais le bas du corps enlisé dans le bitume et que je n’arrivais pas à m’en dépêtrer. J’essaie de ne pas penser non plus à ce fichu point de côté, mais plutôt de continuer à respirer sur mon tempo du début. Ça fonctionne c’est cool. La douleur s’amenuise peu à peu. Dans mes oreilles, la musique libère de bonnes ondes, le sourire monte aux lèvres. Je continue ainsi en alternant le run et la marche, je suis moins en souffrance qu’au début et c’est bon signe. Au final je tiens quand même un peu plus de 7KM. Et en prime, je rentre sous un joli soleil d’hiver. Ce n’est clairement pas ma meilleure course. Je suis rouge écrevisse, j’ai chaud à en mourir et c’est limite si je ne pendouille pas la langue comme les chiens. Mais je suis contente. La course n’a jamais été mon sport de prédilection. Loin de là… Mais comme d’habitude, une fois que c’est fait, cette sensation d’euphorie, de bien-être général, comme lavée de tout sentiments négatifs, est vraiment bien satisfaisante. Et hop, encore un challenge de relevé.

La deuxième bonne nouvelle de la journée c’est que je vais pouvoir prendre mon temps sous la douche. Chérinou va rentrer et je n’aurai pas la question de « qu’est-ce que l’on mange ce midi? ». Haha et non! J’ai anticipé (bon ok j’ai suivi le menu du défi ventre plat) et la quiche saumon épinard est fin prête depuis hier soir. Si ça c’est pas royal franchement. Du coup, je vous jure, mais en la dégustant, elle a eu une saveur encore plus onctueuse qu’à l’accoutumée.

En début d’après-midi, je vacille un peu comme à mon habitude. L’appel du canapé est terrible et je dois dire que la course de ce matin commence à se faire ressentir au niveau des gambettes. Mais je n’oublie pas que j’ai du renfo à faire ce soir. Ah bah oui, première semaine, je me dois de tenir mes objectifs. Mais en attendant, je me détends devant une série à l’eau de rose. Rien de mieux pour ne penser à rien.

Vers 16h je me remotive. Allez, j’ai deux petites séances à faire, ça va passer crème. Je ne vous cache pas que je prends mon temps pour me préparer hein. Je m’épate moi-même car faire deux séances dans une même journée ça ne m’arrive pas souvent ! En général je regroupe tout histoire de clôturer le chapitre sport et ensuite de passer à autre chose. Comme quoi, les miracles ça arrivent de temps en temps.

Allez c’est parti, j’ouvre les programmes adéquats et il est proposé au menu de se concentrer sur les boubous et et les fessiers. J’avoue ne pas être tranquille pour la partie du postérieur. Je ressens déjà les effets de la course. « T’es plus à ça prêt voyons ». Merci de ton intervention Bienveillante. Bon allez, j’y go sinon après j’aurai plus le courage. Je commence quand même par les obliques, cela me permettra de réveiller un peu mon corps en « douceur ». Les mouvements s’enchaînent et croyez moi, je les ressens bien mes poignées d’amour. Elles prennent décidément beaucoup de place. Je le sens dans mon legging, d’ailleurs on admire facilement les boubous qui dépassent et retombent au-dessus de la ceinture. Ne nous laissons pas abattre. Il faut se donner le temps. Alors en attendant, je contracte, j’essore et je sue. Dix minutes plus tard, lancement de l’objectif rentrée pour achever mon fessier. La encore de belles découvertes dans les exercices. C’est bien ça change du traditionnel pont ou squat. A la fin de la vidéo je crois que mon popotin a rendu l’âme. Ou alors il en est pas loin…. Quand je pense qu’après ça il faut encore que je monte les escaliers pour accéder à la salle de bain.

Autant dire que le reste de la soirée se déroulera trèèèèèèès tranquillement. Bien entendu, chérinou n’a pas hésité à me faire remarquer que j’ai aussi gracieuse qu’un canard boiteux. L’amour dans toute sa splendeur.. Moque toi homme, mais un jour tu admireras un popotin de star…

N’hésite pas à t’inscrire par ici (si ce n’est pas déjà fait), si tu veux être au courant des derniers articles publiés.

Et viens faire également la connaissance de Gisèle, ma licorne, sur insta ! Je suis certaine qu’elle te plaira 😁

2 commentaire

  1. Isa bourdouil

    ah les escaliers après une belle séance de sport… 🙂

    1. 😂😂 quelle idée de prendre une maison à étage aussi !!!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.