Juillet 2020

01 juillet : réveil difficile

01 juillet : réveil difficile

Quand “what a wonderful world” résonne au petit matin, j’éveille d’excellente humeur. Merci à toi ô inventeur des boules quies qui ont révolutionné mes nuits.  Cependant, mon corps me ramène très vite à la réalité. Immobile tout va bien, mais si j’ai le malheur de faire un mouvement avec mes jambes…. Je crois que j’ai attrapé ce qu’on appelle communément “courbature”. J’avais oublié à quel point cela pouvait faire mal. Et malgré ça, ma première pensée est “comment je vais faire mon sport?”.  Quelle belle évolution mentale depuis mai quand même. Comme le suggère Bienveillante, chaque chose en son temps..  Première étape, réussir à s’extraire du lit. En temps normal, facile me direz-vous. Toutefois là, quand je sens mes cuisses raides comme des poteaux, à mon avis ça ne va pas être une mince affaire.. Allez ma licorne, courage ! D’abord je roule jusqu’au bord du lit. Puis, dans un geste vraiment pas très gracieux, je bascule une première, puis la deuxième. ok. Je souffle un bon coup et hop debout ! Mission réussie, je me tiens à la verticale. Maintenant, la deuxième étape : atteindre la porte de la chambre. Quand je contourne le lit, je m’aperçois que Looping a repris ses habitudes, donc c’est normal que je le retrouve bien installé à moitié sous la couette. Petit sacripant, il a le don de me faire monter la tension en un quart de seconde… J’attrape donc le ver de terre avant qu’il ne se réfugie plus en profondeur sous les couvertures et hop, un vol plané pour le panier gratis. Ça yest, j’ai réussi à sortir de la chambre, mais le combat n’est pas encore terminé. C’est l’heure de l’épreuve des escaliers. OMG, la descente s’annonce terrible. De toute manière je n’ai pas vraiment le choix, c’est en bas que le reste de la journée va se dérouler. C’est donc avec une grâce digne d’un canard boiteux, que je descends les marches pour arriver enfin dans mon salon.

C’est un fait, je ne ferais pas de renforcement musculaire ce matin, mais plutôt m’essayer à une séance de stretching. En voilà une idée qu’elle est bonne! Fière de ma trouvaille, je m’en vais faire un petit tour sur YouTube à la recherche d’une vidéo pour les nuls. Tiens, celle-ci me paraît pas mal. 20 min c’est correct pour un début. Allez, je me lance, tentons l’expérience.

Me voici donc fièrement sur mon tapis vert avec devant moi notre très chère Lucile. On va dire que ça commence tranquillement. Les jambes écartées, le dos bien droit, ça je connais. Les minutes défilent et contrairement à elle, moi je ne descends toujours pas plus bas qu’au début. L’avantage de ma situation, c’est que pour la plupart des mouvements, pas la peine de descendre très bas pour sentir l’étirement,  c’est pour dire l’état de ma souplesse. Je continue quand même car mine de rien je sens que ça me fait du bien. J’ai l’impression que mes poteaux sont moins raides. Elle me fait vraiment rire la coach quand elle dit qu’elle n’est pas souple. Mais big lol on en parle de mes orteils qui sont situés à Bab El Oued hein?? Bref, je continue mais je ne suis vraiment pas à l’aise avec certaines postures. J’aurais vraiment dû prendre une vidéo intitulée “stretching pour les plus que pas souples” (ouais je kiffe la tournure de ma phrase pas française)..

Après une vingtaine de minutes passées, je dois admettre que je suis quand même moins coincée. Je marche un peu plus fluidement, ça c’est quand même pas rien. Je suis contente d’avoir pensé à faire une telle séance. Et finalement, je n’ai aucun remord à ne pas faire de renforcement musculaire ! Maintenant à la douche, petit déjeuner, et hop la journée peut réellement commencer.

5 montées d’étages + 5 jetés de chien plus tard, je suis parée à partir. Je récupère mes clés, qui cette fois sont bien accrochées à leur emplacement, et direction la voiture. le soleil brille, c’est super agréable, le sourire reprend possession de mon visage.

Arrivée sur base, je suis toujours de bonne humeur. Pourvu que ça dure. Mais bon, je rappelle que je n’ai pas encore allumé mon ordinateur…. D’ailleurs, afin de profiter de cet état jovial, je commence d’abord par me faire un thé. Je sais que je vais vite déchanter alors retardons un peu l’échéance. Quelques minutes plus tard, il est temps que j’appuie sur le bouton “ON”. Le suspens est à son comble. Marchera, marchera pas…. et ben… Marchera pas ahaha… Ou alors en mode dégradé… Pour exemple, ouvrir un mail me prend une minute (oui oui j’ai eu le temps de compter). Alors quand je vois que j’en ai 50 de non ouvert…. Je sens que la journée s’annonce une fois de plus terriblement longue.

11h30, il est temps de manger. Dans une heure je dois aller prendre mon tour de bénévolat à la médiathèque qui a rouvert ses portes. J’aime bien y aller.  J’apparente ça à un moment de tranquillité. En plus, cela me fait sortir du bureau, l’ambiance est calme et sereine, puis je discute avec des personnes de services différents. C’est cool non?

Après ce petit interlude sympathique, retour devant mes écrans. Ça rame toujours, je prends mon mal en patience. Je commence quand même à subir un peu. Le travail s’accumule du fait que je n’ai pas accès à tous mes emails et je n’ai pas encore trouvé la formule magique pour me dédoubler…. Encore 23 jours à tenir…. Je suis également toujours en attente de savoir si je dois prendre le tour de garde la semaine prochaine. Franchement ça me blase d’avance. 

17h30, je pars enfin du bureau. Je suis une nouvelle fois rincée. Finalement je savoure le temps de trajet en voiture, cela me permet de décompresser un peu. Ma musique est toujours à fond, cette fois je suis Juliette qui chante du haut de son balcon ou encore Blanche neige qui attend son prince charmant. Ah ouais ce soir je suis une loveuse. 

Quand j’arrive à la maison, mon cerveau est plus léger. c’est comme si dès que le portail se referme derrière moi, poufff, je rentre dans un autre monde et je laisse tous mes soucis à ses pieds. 

Comme d’habitude je suis accueillie par un chien à ressort pendant que Kitty préfère aller faire son inspection dans le jardin. Une fois débarrassée de mes chaussures pour que le chien arrête de me gnaquer les lacets, je rejoins chérinou dans son bureau. Là il me pose la question fatidique… “alors tu as passé une bonne journée?” et je lui réponds en faisant la moue “je t’avais dit hier que je voulais pas y retourner”. Il rigole et j’ai le droit à “sale gosse va”. Après avoir comblé mon manque d’hyppolin et d’hypposou (=manque de calin et de bisous haha), je le laisse vaquer à ses occupations et monte me préparer un bon bain relaxant. Vivement quand même les vacances et les bain de mer et de soleil…

45 min plus tard, je peux officiellement dire que j’ai chassé tout le stress de la journée. L’eau bien chaude m’a totalement détendue et la musique bercé doucement. Mon esprit s’est évadé dans de lointaines contrées paradisiaques mais mon corps, fripé comme une petite mamy, m’indique qu’il est temps pour moi de revenir à la réalité. La sortie de la baignoire est d’ailleurs difficile. Après avoir été en apesanteur presque une heure, je confirme que je ne suis pas aussi légère qu’une plume ! Finalement le bain ce n’était peut-être pas une si bonne idée…

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